Le "maudit Kramen" est de retour : il veut créer un nouveau parti francophone de la droite pure et dure...

Oui, le revoici, cet avocat retors qui se comporte d'avantage en chef de bande plutôt qu'en vrai défenseur de ses "clients". Enfin, cela dépend lesquels ! Les "gros", ceux qui l'ont grassement payé, il a peut- être bien défendu leurs intérêts, mais les "petits actionnaires", il les a proprement roulés dans la farine, les ameutant pour se faire une notoriété qu'il compte exploiter au maximum pour lancer son nouveau parti de la droite ultra. Car, selon lui, en Belgique, "la droite n'assume pas".

Les libéraux du MR sont des enfants de choeur et Me Modrikamen veut "embrigader les brebis égarées de la droite la plus dure". C'est Le Soir de ce jour qui relève ce noble dessein, ajoutant que cela fait penser aux propos du sinistre Jorg Haider, fondateur en Autriche du Parti de la Liberté d'extrême-droite. Il nous manque de vrais leaders, dit Modrikamen en toute modestie...

Le parallélisme existe entre les projets de Modrikamen et d'Aernould. Les deux hommes ont eu des contacts, souligne Le Soir. Rudy Aernould, vous connaissez, c'est ce guignol ébouriffé, mi-flamand, mi-francophone, qui avait voulu lancer le nouveau parti LiDé et qui, après avoir réussi à tenter l'imprudent Reynders, a finalement mordu la poussière avant même de se présenter aux élections régionales.

Espérons que, cette fois, les "petits actionnaires" de Fortis auront compris qu'ils ont été manipulés par un individu sans scrupules. Modrikamen ne s'en cache d'ailleurs pas : Mon action (sic) dans l'affaire Fortis m'a donné une certaine notoriété, avoue-t-il !