dimanche 15 novembre 2009

La Saint-Léopold et la Saint-Albert...Vive la République française !

Fête du Roi...Fête de la Dynastie...La Saint-Léopold... Depuis quand cette fête existe-t-elle ? Depuis 1866, "le jour de la Saint-Léopold (nom des deux premiers rois) dans le calendrier germanique et de la Saint-Albert dans le calendrier général"(1).
Heureux, merveilleux hasard pour les belgicains ? Jusqu'à Léopold III, tout "collait" parfaitement...Quand ce dernier fut remercié pour faute de "collaboration feutrée", le Parlement, sous la régence du prince Charles, modifia l'appellation en "fête de la Dynastie". Mais sitôt installé sur le trône, Baudoin Ier, en l'honneur de son père (que les Wallons, au bord de l'insurrection, avaient chassé en '50 - à cette époque, ils avaient du cran !)rétablit l'ancienne dénomination et ce fut de nouveau la "fête du Roi" le 15 novembre, jour de la Saint-Léopold.
Le parlement de la Communauté germanophone, qui n'en rate pas une - comme il l'a encore montré récemment avec ce vote d'une xème motion en conflit "d'intérêts inexistants"- , a choisi ce jour comme date de sa fête "nationale". Pourquoi ? Pour s'affirmer en qualité de belges qu'ils ne sont pas ? En mémoire du roi déchu de 1940 ? En souvenir de l'illustre duché de Saxe-Cobourg ? Ou serait-ce en raison du caractère un peu folklorique de cette fête qui leur rappelle le fameux carnaval d'Eupen ? Allez savoir...
Depuis 2001, la "Fête du Roi" ne consiste plus seulement en un Te Deum à la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule. "Laïcité à la belge" oblige, on y a ajouté, voici huit ans, pour faire bonne mesure, une séance d'hommage au "Palais de la Nation", comme on nomme pompeusement ce bâtiment à la gloire d'une nation qui n'existe pas - François Perin l'a cherchée en vain avant de démissionner avec fracas, dégoûté, de son mandat de sénateur (2).
Le président du Sénat, M. Armand De Decker - un Flamand francisé et donc belgicain - y prononcera, comme d'habitude et quel que soit le sujet du jour, des paroles profondes et immortelles du genre "Seule l''union fait la force", et l'assemblée, au garde à vous, écoutera l'ineffable Helmut Lotti, cet autre Flamand belgicain, chanter la Brabançonne, "en français, en néerlandais et en allemand, nos trois langues nationales"... Il est déjà pénible de l'entendre en français...Si Yves Leterme pouvait encore se tromper et entonner la Marseillaise...!
Mais la palme de l'obséquiosité revient cette fois à Didier Reynders qui, sur ce point, bat Elio Di Rupo. Ne rappelle-t-il pas, sur son blogue, "l'indéfectible soutien (du MR) au Souverain [sic], ajoutant que "notre système de monarchie constitutionnelle, dont Sa Majesté est le garant, joue dans notre pays un rôle fédérateur inestimable"... Certes, c'était en 2007, mais quand même.. le texte figure toujours sur le blogue !
Tartuffes, va ! Décidément, Molière inspire beaucoup de politiciens : hier Olivier Maingain, à présent Didier Reynders...Mais ils ne s'expriment pas dans la langue de Molière, ni dans celle de Voltaire, ils pratiquent la xyloglossie ! A Liège-France, c'est exactement le contraire : vive la République française !
(1) Repris de Wikipedia.
(2)François PERIN, Histoire d'une nation introuvable.
Postez des commentaires.

16 commentaires:

mars2000 a dit…

Armand De Decker ! Encore un bel exemple de "monarque absolu", du moins dans sa commune, avec la complicité de sa femme (voir l'article récent de Pan).

Pas étonnant qu'il voulait museler les contestataires du MR, protégeant le "roi" Didier Reynders. Toute ressemblance avec certaines pratiques du RWF est évidemment fortuite, mais choquante, dans un contexte où l'on prétend défendre les idéaux républicains.

Benoît Delvaux

Philippe Lange a dit…

Dans son ienterview au "Vif-L'Express",le professeur Jacques Thisse dit "qu'il faut arrêter de financer des projets pharaoniques comme la gare Calatrava à Liège, alors que les trains n'arrivent plus à l'heure".

Il faudrait ajouter: "si les trains n'arrivent pas à l'heure, la raison en incombe à la gestion de la SNCB qui est presqu'exclusivement flamande, et la SNCB désinvestit massivement en Wallonie" (exemple flagrant : suppression de gares alors qu'on les augmente en Flandre, fin de Kinkempois et de son équivalent à Charleroi au profit d'Anvers, devenant la gare unique de triage de la Belgoflandre, etc...)

A mon avis, le noeud du problème c'est : La division des pouvoirs en Wallonie :
a) n'a pas réellement en mains les outils économiques de reconversion (toutes les décisions stratégiques dépendent toujours de pouvoirs belgo-flamands publics comme privés);
b) n'a pas non plus les outils culturels et médiatiques indispensables (qui appartiennent à "l'indivision belgicaine wallo-bruxelloise" plus connue sous le nom de "communauté française")

Alors évidemment comment faire un projet mobilisateur en Wallonie avec le saucissonage des compétences ?
La Wallonie
a) n'a pas d'enseignement
b) n'a pas de chaîne de télévision
c) n'a pas de multinationales ni de grosses entreprises
d) n'a pas de compagnie de chemin de fer
e) n'a pas de...(et je peux continuer ainsi indéfiniment)

Or tout cela, la Flandre le possède depuis longtemps!!!
A l'impossible nul n'est tenu, et je comprends la difficulté d'agir dans un tel contexte, mais pourquoi nos politiciens ne s'émeuvent-ils pas de ne pas avoir les outils nécessaires en main ?

Un administrateur a dit…

M. Philippe LANGE tient à préciser deux choses :

1)Je n'ai pas voulu dire nommément qu'il faut soit fusionner Région wallonne et Communauté française, ou bien diviser la Communauté française entre les Régions wallonne et bruxelloise, car j'ignore quelle est la meilleure solution, mais la situation actuelle est en tout cas incohérente car elle divise les pouvoirs des francophones au lieu de les renforcer.

2) Je déments catégoriquement y avoir été pour quelque-chose dans les analyses contestées sur la direction du RWF qui ont été publiées (puis retirées) sur votre blogue, s'agissant d'interception d'extraits de courriels privés strictement confidentiels qui avaient été sortis de leur contexte par quelqu'un que je ne connais pas et, de surcroît, sans mon autorisation.(...) Je vous remercie de l'avoir enlevé.
Ce qui m'intéresse, c'est l'avancée de la cause et des idées a) wallonne et b) réunioniste à la France. Par contre, les conflits d'égo et de personnes m'indisposent, ne m'intéressent pas, et ne font certainement pas avancer notre cause, et encore moins par blogs interposés. C'est tout ce que je voulais dire.

Jean-Luc LEFEVRE a dit…

A la SNCB: les ateliers de Stockem (Arlon) sont en partance pour Anvers et les manoeuvres dilatoires se succèdent pour ne pas prendre positiion à propos du train pendulaire qui pourrait améliorer le temps de parcours entre Ciney et Libramont sur la 162!

Pynnaert Pierre a dit…

Mars 2000 tu me fatigues; je sais que tu es déçu des résultats du RWF, tu espérais plus; arrête d'aboyer avec les loups !

mars2000 a dit…

A Pierre Pynnaert : tu te comportes comme Armand De Decker, c'est bien malheureux pour un républicain.

Quand tu cesseras de croire que tu détiens la seule vérité absolue et intangible, tu auras fait un grand pas dans la bonne direction. Hélas, tu trouves davantage de plaisir à jouer le rôle de policier de la pensée. Attitude lamentable ...

Benoît Delvaux

Anonyme a dit…

Voici un bref commentaire ayant trait
à la position de Monsieur André Schreurs, dont certaines positions
me paraissent erronées(nous avons déjà échangés deux messages récemment) ou dangereuses .

1° - Je ne peux imaginer un seul instant qu'il puisse y avoir de négociations directes avec la partie
adverse.L'Histoire nous révéle en effet que lorsque l'un des protagonistes se croit en position
de supériorité ( que celle ci soit
réelle ou fantasmée ), le dialogue
n'existe pas .
2°- Ce sont des personnalités européennes qui reprendront à leur
compte l'idée de partition, lorsque
toute autre solution apparaîtra vaine. Et , bien entendu, car là est l'unique pierre d'achoppement,
Bruxelles rentrera dans le jeu .
3° - Alors, et pour toutes les raisons que j'ai évoquées par ailleurs et sur d'autres sites, soit
la Wallonie ira seule à Canossa , soit, c'est la solution '' Ducarme '' qui l'emportera ( merci de ne pas rejeter cet homme ou plutôt son schéma, au prétexte de ses libertés
" fiscales ''antérieures).
4°- Quant à Maingain, la seule chose qui importe, c'est qu'il demeure confiné en Bruxelles, afin
de nous éviter un avorton de Belgique résiduelle.Mais la encore, le Maingain de demain pourrait se réveler sous un jour très différent.

Renaud Lachamp ( Paris )

A. Schreurs a dit…

@ Monsieur Renaud Lachamp :

Je crains qu'il n'y ait une confusion entre deux choses:
1) une négociation entre les Wallons/francophones et les Flamands pour mettre fin à l'Etat belge et répartir les biens; et
2) des contacts en vue d'aboutir à un Manifeste commun, entre les séparatistes flamands et les séparatistes/rattachistes wallons.

La première idée a été défendue par Jules Gheude, président des Etats généraux de Wallonie, dans unze carte blanche publiée par "Le Soir" et intitulée "La lourde faute de la Communauté germanophone".

La seconde idée est celle que nous défendons, en nous inspirant de l'Accord intervenu en 1953 entre personnalités wallonnes et flamandes pour instaurer le fédéralisme en Belgique.

Pour réaliser éventuellement la première, il faut, à mon avis, réaliser d'abord la seconde, afin de faire évoluer la classe politique, aussi bien en Flandre qu'en Wallonie. Bien entendu, le rapport des forces n'est pas le même : les partis séparatistes, en Flandre, recueillent déjà, ensemble, 37% des voix, tandis qu'en Wallonie, ils ne dépassent pas, ensemble, les 3 ou 4%. Mais notre propos serait de réunir d'abord, non des personnalités politiques, mais des intellectuels, professeurs d'universités, acteurs du monde culturel et scientifique du "Nord" et du "Sud".

Claude Thayse a dit…

A propos de l'interview de Jacques Thisse :
Sans parler de la Flandre, la politique menée en Belgique a toujours plutôt favorisé Bruxelles comme centre politique et économique, noeud de toutes les communications (il suffit de regarder une carte des axes routiers, ferroviaires, fluviaux...), centre de toutes les administrations y compris une bonne part de la Région wallonne, la RTBF, l'administration de la Communauté française, les deux plus grandes universités, les hautes écoles, les musées, les grands centres culturels, etc.
En plus quand on entend (pas si rarement que cela) qu'il faudrait prélever l'impôt au lieu de travail...
Aurait-il fallu que l'on transporte ce qu'il nous reste de la sidérurgie à Bruxelles pour être "dans son axe si générateur de richesses" et ainsi enrichir Liège ? Et l'aéroport de Charleroi, comme celui de Liège, devrait-il être supprimé ? L'autoroute de Wallonie fait-elle partie des "erreurs" commises par les politiques wallons ? Quand on sait combien Duvieusart (le père) s'est battu pour faire reconnaître à cette autoroute - la plus fréquentée d'Europe - aure chose qu'un vague statut d'autoroute d'intérêt régional...)
Je n'ai jamais entendu un Yves de Wasseige raisonner comme cela.
Si on suivait Jacques Thisse, on renforcerait une tendance (pensée unique?) déjà très lourde chez les décideurs wallons, et la Wallonie ayant disparu, il n'y aurait effectivement plus de problème wallon...

A. Schreurs a dit…

Alors qu'il y aurait tant de choses intéressanters à dire du point de vue rattachiste, le site officiel du seul parti officiellement rattachiste (pardon : réunioniste), continue à courir derrière le FDF ou tout qui s'oppose à la désignation de Herman Van Rompuy en qualité de président du Conseil européen des chefs d'Etat.
Il s'aligne cette fois sur Denis Ducarme, le fils de Daniel et sur Jean Quatremer qui, sur son blogue,pourfend le premier ministre "flamingant" !
Il reproche notamment à Herman Van Rompuy de penser "que l'avenir de la Belgique passe par une autonomie toujours plus grande de la Flandre et un "containment" de la tache d'huile francophone de Bruxelles".
Et alors ? Les vrais rattachistes souhaitent aussi une plus grande autonomie de la Wallonie, qui ira évidemment de pair avec celle de la Flandre, et n'éprouvent aucun intérêt pour ces impérialistes francophones -noblions et grands bourgeois - de la périphérie bruxelloise qui méprisent les Wallons autant que les Flamands.
Ce qui les intéresse, c'est l'avenir de la Wallonie et ils se réjouissent de voir le courant indépendantiste se développer en Flandre, car il va dans le bon sens : celui de la partition de la Belgique, qui permettra la réunion de la Wallonie à la France.
Le plus comique est que M.
Quatremer- mais de quoi se mêle-t-il, au fond ? - reproche à la Flandre de ne pas vouloir appliquer la "convention européenne sur la protection des minorités", alors que...la République française a également refusé, avec raison, de la signer !!!!
Comment le "rattachisme officiel" peut-il se complaire dans une telle aberration intellectuelle et dans cette contradiction fondamentale ? Ces gens sont vraiment bornés; il est temps qu'on les balaye et les remplace par des personnes sensées...

Jacques Lenain a dit…

Vous commettez à mon sens une erreur majeure en n'interpellant pas le Président de la République et la classe politique française sur Herman Van Rompuy. C'est à dire en loupant une occasion en or de sensibiliser et de culpabiliser les milieux décisionnels français sur une réalité belge qu'ils ignorent (la duplicité de la classe politique belge, dans ses deux composantes, vis-à-vis de la France), de vous faire connaître sur un sujet sensible pour eux -alors que votre précédente lettre (1) ne pouvait les toucher-, au motif contestable que ce transfert de Herman Van Rompuy à l'Europe serait tout bénéfice pour la cause rattachiste, alors même que c'est peut-être faux sur le fond. Ce président de l'Union européenne disposera d'un pouvoir d'influence considérable, à utiliser au profit de la Flandre, et aux dépens de la France, de la Wallonie, et surtout de Bruxelles, et sans inconvénient pratique. Votre lettre ouverte ne changerait pas le résultat du processus de nomination du Président de l'UE, Herman Van Rompuy ou pas, et pourrait très bien être envoyée une fois la décision acquise, si vous croyez toujours au caractère positif de ce transfert...)
Il faut bien comprendre ceci : la classe politique française n'a rien à faire des querelles intra-belges, tant qu'elles ne déboucheront pas sur une crise "internationale" à la porte de la France. Par contre, elle peut dès à présent se sentir concernée par une erreur de l'Etatfrançais sur le choix d'un "faux ami" de la France et de la francité...

A. Schreurs a dit…

@ M. Jacques LENAIN :

Je ne partage pas votre point de vue.
Nous n'avons pas à intervenir dans un problème "franco-français" et à "culpabiliser" les milieux autorisés français. Ce serait non seulement inconvenant, mais maladroit. L'Elysée et le Quai d'Orsay ont leurs sources d'information; ils n'ont pas besoin des nôtres.
Quelle que soit l'influence que M. Van Rompuy puisse avoir s'il est désigné à ce poste européen, je ne vois pas en quoi celle-ci pourrait s'exercer contre la Wallonie et aux dépens de la France. Ne tombons pas dans la paranoïa !
La seule chose qui doit compter pour nous, c'est de hâter la partition de la Belgique et Herman Van Rompuy ne pourra pas empêcher les séparatistes flamands d'aller jusqu'au bout de leur démarche indépendantiste. Notre rôle est de préparer l'opinion publique wallonne à cette partition inéluctable et de la hâter si possible, pas d'intervenir dans la politique française.

Guy Bertrand a dit…

A mon humble avis, l'envoi ou non de Herman Van Rompuy ne changera pas la donne belge.
Les partis politiques wallons ont déjà abdiqué sur le problème BHV, lorsqu'on entend les déclarations de Marcourt, qui a été envoyé au front par Di Rupo, pour déclarer que les représentants wallons accepteront que BHV fasse partie intégrante de la région flamande, et "zut" pour les francophones de ces arrondfissements.
Alors, que HVR soit Président de l'UE ou Premier en Belgique, cela ne modifiera pas la tournure des événements.
Il est toujours possible de sensibiliser les responsables politiques français de ce qui se prépare en Belgique, mais leur représentation politique (Ambassade) à Bruxelles tient la Présidence française informée quotidiennement de la situation.
Si le Président français appuye la nomination de HVR à la tête de l'UE, c'est en connaissance de cause, et ce avec le support de la Chancelière allemande.
Les enjeux économiques européens de la décision sont nettement plus importants que le problème belgo-belge actuel, et il ne m'apparaît pas opportun de lancer une seconde "missive d'information".
Les autorités des pays de proxilité de la région wallonne ne se pencheront sur sa situation que s'il lui est impossible de survivre économiquement sous le contrôle flamand.

Anonyme a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec le commentateur précédent ( M. Guy Bertrand ) . Depuis quand un homme, si habile soit -il, a t il le pouvoir
d'incarner à lui seul une tendance historique et de la détourner de son objectif final ? Il n'y a que dans l'approche historique '' bourgeoise ''
-qui fait une place extravagante à l'individu- que cette hypothèse est envisagée. Alors HVR à la tête de l'UE, peu importe en définitive. Néanmoins, je serais assez satisfait
qu'il soit tenu à distance de la
scène Belge, histoire d'enlever toute illusion à des Francophones dont la cécité politique me paraît hallucinante.
Concernant le BHV, je tiens le pari qu'il ne sera pas scindé ( s'il avait du l'être, il s'agirait déjà d'une histoire ancienne )

Renaud Lachamp ( Paris )

Pierre Pynnaert a dit…

Merci, Mr Lenain, pour votre impartialité !

Anonyme a dit…

Mr Schreurs,

Mr Quatremer se mêle de ses affaires de journaliste.Vivant sur place depuis longtemps,il donne son avis ...de Français parmi d'autres...
D'ailleur, je note ceci dans sa prose:"...La fierté des francophones belges fait plaisir à voir : depuis que leur Premier ministre Herman Van Rompuy est cité parmi les favoris dans la course à la présidence du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, on a l’impression que l’équipe de football nationale, les « diables rouges » viennent de gagner la coupe du monde, c’est dire...;"
Et l'on parle ici de réunion, de rattachement,d'union ...
Parfois,je me demande si vous tous ici êtes réaliste devant le rejet unanime de la population belge francophone à ses idées.Sauf "au cas ou""en second choix""comme solution de repli".Pas très enthousiasmant pour moi...
Remarque à Renaud :on dit BHV et pas "le BHV"...
Remarque à Mr Lenain: avez vous pris en compte dans vos reflexions l'aspect geo-strategique de la Belgique pour l'OTAN et la présence dans la periphérie de Mons à 30-40 kilometres de la frontiere française de plusieurs millier de personnel miltaire du SHAPE(vous savez celui que la France a viré en 1967 de Rocquencourt dans les Yvelines).Vous voyez un amiral américain basé actuellement à Bruxelles et souvent à Mons comme Supreme Commander in chief en France???...
L'aspect qui occupe ce blog et d'autres amis de la France ne pourrait se resoudre qu'avec comme postulat de depart un depart americain du sol belge francophone,remplaçé par une defense europeenne.Mais ça, cela m'etonnerait que les USA soient actuellement d'accord ,ou alors dans 20-30-50 ans ,au moment ouleur lent declin sera plus prononçé et d'autres dangers de domination mondiale(Chine)auront rapproché U.E et Russie .
On a le temps de voir venir .
Mais discutez bien quand même , je ne voulais surtout pas vous couper le sifflet( si sarcastique parfois dans ses reglements de compte rituels inter-groupuscule reunionniste)
Merci quand même de vos amities et amours français pour certains,je ne les oublie pas .
Simplement ,je suis un realiste et vois à l'echelle du Monde et de ses alliances actuelles.

Thierry Vareilles
France