Le commentaire que M. Benoît Delvaux a posté ce soir sur un message du 4 décembre : "Munich ou Campofornio", nous amène à revoir le souhait, la volonté même, exprimés sur ce blogue, qu'il ne soit plus fait état de "question de personnes".
En effet, comme on a pu le constater, certains militants rattachistes ont à l'égard de telle ou telle personne une confiance aveugle et inconditionnelle - ou un rejet de la même nature - qui ne favorise absolument pas le débat d'idées que nous promouvons par principe, mais aussi parce qu'il constitue une indispensable hygiène intellectuelle. Cette confiance ou méfiance irréfléchie n'est plus une opinion, mais un fait qui peut et doit faire problème, car elle favorise, bien évidemment, le règne de la pensée unique, qui est le contraire du pluralisme démocratique. Le tout, si l'on évoque des comportements et des personnalités, est de le faire d'une manière correcte et respectueuse d'autrui.
Les militants doivent savoir - sans que ceci ne soit aucunement péjoratif - que le président du RWF est, dans un sens, un "nouveau rattachiste", sans tradition dans ce sens - une tradition qu'il rejette d'ailleurs lui-même, sans doute pour cette raison, allant jusqu'à modifier le vocabulaire traditionnel pourtant avalisé par les dictionnaires. Ainsi, un rattachiste - qui désigne dans le Larousse un "partisan de la réunion de tout ou partie de la Belgique francophone à la France" -devient un réunioniste, un belgicain devient un belgiciste, etc. Ces choses, qui semblent être des détails, sont révélatrices d''une personnalité qui , comme dans l'Internationale, veut faire table rase du passé...
Nous ne reviendrons pas sur les traits de caractère évoqués par Jean-Emile Humblet dans son ouvrage "Témoin à charge". Observons plus simplement et schématiquement que M. Paul-Henry Gendebien, à notre connaissance, semble avoir découvert le rattachisme lors de son long séjour à Paris ou à son retour, à la fin des années '90. En politique, n'est-ce pas François Perin qui l'a lancé en en faisant d'abord un député, puis un de ses deux poulains - l'autre étant Jean Gol - et l'a propulsé à la tête du Rassemblement Wallon ?
Refusant déjà toute tradition - tant celle du RW que celle du Mouvement wallon - il a intimé à son parti un virage à gauche détruisant son pluralisme, qui a abouti à son éclatement. Après une tentative indépendantiste, avec la liste PWE (Présence wallonne en Europe), le RPW de Jean Mottard et le FIW d'Etienne Duvieusart, il créa l'ADW (Alliance démocratique wallonne) qui lui permit d'être réélu député sur la liste du PSC (Parti social chrétien) à Namur, parti dont il devint le chef de groupe au Parlement wallon. C'est, semble-t-il, avec l'appui du PSC qu'il fut nommé Délégué général à Paris de la Communauté française de Belgique, suite au départ du FDF Lucien Outers.
Rentré en Belgique après l'achèvement de son mandat, il aurait tenté, sans succès, de négocier son entrée au PRL (le futur MR), avant de créer, en 1999, le RWF (Rassemblement Wallonie-France), découvrant à ce moment, semble-t-il, le rattachisme qu'il rebaptisa "réunionisme", un vocable utilisé en 1830 par son ancêtre Alexandre. En fait, à ce moment, existait déjà depuis 15 ans un mouvement rattachiste, le RF (Mouvement wallon pour le retour à la France), qui avait eu son heure de gloire avec des sondages d'opinion, des émissions télévisées, des articles, des interviews dans des magazines comme Paris-Match, L'Express, Le Point, etc.. Fait extraordinaire et demeuré unique jusqu'à présent, le RF avait même réussi à organiser en territoire français, à Lille, un grand congrès des rattachistes wallons où de hauts responsables français apportèrent leur soutien à leurs "chers compatriotes" wallons. François Perin était présent. Issu du RF, un parti rattachiste fut créé à Liège en 1994, cinq ans avant le RWF, sous le nom de "parti FRANCE".
Au lieu de rejoindre ces formations rattachistes existantes, M. Paul-Henry Gendebien préféra les ignorer et créer son propre parti, le RWF, "sur les cendres", écrivit-il, "de petits mouvements wallons". C'était bien là le rejet de toute tradition, de toute filiation, et il accompagna la revendication "réunioniste" de considérations républicaines et laïques, ainsi que d'emprunts au système français tel que le scrutin majoritaire à deux tours et l'élection directe par le peuple du ministre-président de la Région wallonne.
Car curieusement - et contrairement à ses devanciers - le RWF introduisit dans son programme des revendications propres à la gestion de la Wallonie dans son état actuel, c'est-à-dire dans le cadre belge ! Manifestement, le fondateur du nouveau parti, peut être mû par une opposition ancienne au PS, voulait non seulement réunir notre région à la France, mais aussi "faire le ménage en Wallonie". En outre, fait nouveau également par rapport à la tradition rattachiste, aussi bien au RF qu'au parti France, il accoupla Bruxelles à la Wallonie dans la démarche réunioniste, provoquant les confusions et les problèmes qui constituent un ferment de division chez les rattachistes wallons. Sans doute voulait-il, là encore, faire du neuf.
N'étant pas centré sur l'essentiel et étant considéré comme une sorte de dogme qui ne pouvait être mis en discussion sous peine d'être taxé de traîtrise et d'encourir l'exclusion, le programme du RWF et la stratégie qui en résultait ne pouvaient, par nature, faire de ce parti un vrai rassemblement des diverses sensibilités rattachistes/réunionistes et encore moins des indépendantistes et des régionalistes francophiles qui n'excluent pas le rattachement à la France comme une seconde étape et qui, réunis autour d'un programme plus souple, défendu dans un esprit démocratique, auraient pu, toutes tendances confondues et dans le respect mutuel des personnes, atteindre la barre des 5% aux élections fédérales et régionales.
Ce débat est essentiel. Exprimez votre avis. Postez des commentaires.
En effet, comme on a pu le constater, certains militants rattachistes ont à l'égard de telle ou telle personne une confiance aveugle et inconditionnelle - ou un rejet de la même nature - qui ne favorise absolument pas le débat d'idées que nous promouvons par principe, mais aussi parce qu'il constitue une indispensable hygiène intellectuelle. Cette confiance ou méfiance irréfléchie n'est plus une opinion, mais un fait qui peut et doit faire problème, car elle favorise, bien évidemment, le règne de la pensée unique, qui est le contraire du pluralisme démocratique. Le tout, si l'on évoque des comportements et des personnalités, est de le faire d'une manière correcte et respectueuse d'autrui.
Les militants doivent savoir - sans que ceci ne soit aucunement péjoratif - que le président du RWF est, dans un sens, un "nouveau rattachiste", sans tradition dans ce sens - une tradition qu'il rejette d'ailleurs lui-même, sans doute pour cette raison, allant jusqu'à modifier le vocabulaire traditionnel pourtant avalisé par les dictionnaires. Ainsi, un rattachiste - qui désigne dans le Larousse un "partisan de la réunion de tout ou partie de la Belgique francophone à la France" -devient un réunioniste, un belgicain devient un belgiciste, etc. Ces choses, qui semblent être des détails, sont révélatrices d''une personnalité qui , comme dans l'Internationale, veut faire table rase du passé...
Nous ne reviendrons pas sur les traits de caractère évoqués par Jean-Emile Humblet dans son ouvrage "Témoin à charge". Observons plus simplement et schématiquement que M. Paul-Henry Gendebien, à notre connaissance, semble avoir découvert le rattachisme lors de son long séjour à Paris ou à son retour, à la fin des années '90. En politique, n'est-ce pas François Perin qui l'a lancé en en faisant d'abord un député, puis un de ses deux poulains - l'autre étant Jean Gol - et l'a propulsé à la tête du Rassemblement Wallon ?
Refusant déjà toute tradition - tant celle du RW que celle du Mouvement wallon - il a intimé à son parti un virage à gauche détruisant son pluralisme, qui a abouti à son éclatement. Après une tentative indépendantiste, avec la liste PWE (Présence wallonne en Europe), le RPW de Jean Mottard et le FIW d'Etienne Duvieusart, il créa l'ADW (Alliance démocratique wallonne) qui lui permit d'être réélu député sur la liste du PSC (Parti social chrétien) à Namur, parti dont il devint le chef de groupe au Parlement wallon. C'est, semble-t-il, avec l'appui du PSC qu'il fut nommé Délégué général à Paris de la Communauté française de Belgique, suite au départ du FDF Lucien Outers.
Rentré en Belgique après l'achèvement de son mandat, il aurait tenté, sans succès, de négocier son entrée au PRL (le futur MR), avant de créer, en 1999, le RWF (Rassemblement Wallonie-France), découvrant à ce moment, semble-t-il, le rattachisme qu'il rebaptisa "réunionisme", un vocable utilisé en 1830 par son ancêtre Alexandre. En fait, à ce moment, existait déjà depuis 15 ans un mouvement rattachiste, le RF (Mouvement wallon pour le retour à la France), qui avait eu son heure de gloire avec des sondages d'opinion, des émissions télévisées, des articles, des interviews dans des magazines comme Paris-Match, L'Express, Le Point, etc.. Fait extraordinaire et demeuré unique jusqu'à présent, le RF avait même réussi à organiser en territoire français, à Lille, un grand congrès des rattachistes wallons où de hauts responsables français apportèrent leur soutien à leurs "chers compatriotes" wallons. François Perin était présent. Issu du RF, un parti rattachiste fut créé à Liège en 1994, cinq ans avant le RWF, sous le nom de "parti FRANCE".
Au lieu de rejoindre ces formations rattachistes existantes, M. Paul-Henry Gendebien préféra les ignorer et créer son propre parti, le RWF, "sur les cendres", écrivit-il, "de petits mouvements wallons". C'était bien là le rejet de toute tradition, de toute filiation, et il accompagna la revendication "réunioniste" de considérations républicaines et laïques, ainsi que d'emprunts au système français tel que le scrutin majoritaire à deux tours et l'élection directe par le peuple du ministre-président de la Région wallonne.
Car curieusement - et contrairement à ses devanciers - le RWF introduisit dans son programme des revendications propres à la gestion de la Wallonie dans son état actuel, c'est-à-dire dans le cadre belge ! Manifestement, le fondateur du nouveau parti, peut être mû par une opposition ancienne au PS, voulait non seulement réunir notre région à la France, mais aussi "faire le ménage en Wallonie". En outre, fait nouveau également par rapport à la tradition rattachiste, aussi bien au RF qu'au parti France, il accoupla Bruxelles à la Wallonie dans la démarche réunioniste, provoquant les confusions et les problèmes qui constituent un ferment de division chez les rattachistes wallons. Sans doute voulait-il, là encore, faire du neuf.
N'étant pas centré sur l'essentiel et étant considéré comme une sorte de dogme qui ne pouvait être mis en discussion sous peine d'être taxé de traîtrise et d'encourir l'exclusion, le programme du RWF et la stratégie qui en résultait ne pouvaient, par nature, faire de ce parti un vrai rassemblement des diverses sensibilités rattachistes/réunionistes et encore moins des indépendantistes et des régionalistes francophiles qui n'excluent pas le rattachement à la France comme une seconde étape et qui, réunis autour d'un programme plus souple, défendu dans un esprit démocratique, auraient pu, toutes tendances confondues et dans le respect mutuel des personnes, atteindre la barre des 5% aux élections fédérales et régionales.
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36 commentaires:
Dans les deux cas, celui du RW comme celui du RWF, l'échec semble dû à ce refus du pluralisme, à une pensée et à un programme rigides en non pas consensuels.Après son virage à gauche et sa nouvelle doctrine proudhonnienne du "fédéralisme intégral", le RW n'était plus du tout "rassembleur". Il semble en effet que le même phénomène se soit reproduit avec le RWF. Au fond, il y a des points communs entre les deux : le RWF et le RW-nouvelle manière, comme on l'a appelé alors. M. Gendebien semble avoir conservé la même attitude rigide en ajoutant un F à RW.
J'ai reçu de M. Thierry Vareilles un commentaire injurieux que je n'ai bien sûr pas publié. Je croyais M. Vareilles plus sage et plus avisé, mais je dois hélas constater qu'il se range lui-même dans la catégorie des "aveugles inconditionnels". C'est son problème, pas le mien. N'étant pas membre du RWF, j'ai heureusement mon franc-parler qui, forcément,
ne plaît pas aux bien pensants, aux conformistes, aux beni-oui-oui, qu'ils soient de gauche ou de droite. Il faut bien le constater : il y en a également chez les rattachistes.
On peut reconnaître au positif de PHG de grandes qualités comme visionnaire, suivant en cela François Perin, mais hélas amoindries ces derniers temps par le refus du moindre dialogue avec Jacques Lenain et, dans une certaine mesure, par la dérive populiste du RWF.
Toutefois, ces qualités de visionnaire sont insuffisantes pour être en même temps un rassembleur. Jongler avec les idées en se projetant dans le futur, c'est très différent de jongler avec les sensibilités humaines pour les écouter, les comprendre, les accepter et forger une synthèse à la fois respectueuse et évolutive.
Rares sont les hommes qui peuvent cumuler les deux aspects avec brio, tout en sachant se retirer au moment adéquat quand le courant ne passe plus. On peut certainement citer Charles de Gaulle et François Mitterand comme hommes "extraordinaires", à la fois brillants visionnaires et brillants rassembleurs.
Quand on n'est que bon visionnaire ou bon rassembleur, il faut une équipe composée démocratiquement avec un bon équilibre interne. Un peu ce que Didier Reynders a fait en confiant à Willy Borsus des responsabilités importantes. Pour cela, il faut que le visionnaire reconnaisse ses limites comme rassembleur et que le rassembleur puisse tempérer le discours du visionnaire.
Benoît Delvaux
Je suppose que ce Monsieur, qui est Français, je crois, se garde bien de critiquer M. Sarkozy, s'il est de droite, ou Mme Royal, s'il est de gauche ? Pour lui, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Il ne peut pas comprendre que la personnalité de quelqu'un est déterminente pour ses choix politiques et que vouloir les dissocier relève de l'angélisme d'un enfant de choeur si cela existe encore.
"Liège-France" a sincèrement tenté de faire cette dissociation, mais l'absence d'esprit critique, le culte du "chef" qui pense pour les autres, l'aveuglement de certains militants fermés à tout raisonnement loghique, ont rendu cette dissociation impossible, puisque c'est ce comportement qui constitue tout le mal et la cause principale de l'échec. M.Vareille préférerait-il les manoeuvres sournoises et souterraines,
hypocrites, comme il y en a dans tous les partis, à la franchise de Liège-France ?
Une fois de plus,Mr Delvaux a des paroles sages, pleines de bon sens et objectives. Pour ce que j'en connais, son analyse me paraît juste. C'est une personnalité de ce genre qu'il faudrait à la tête du parti rattachiste, avec, comme il dit, une équipe équilibrée. Et j'ajouterais, respectueuse des autres.
Je ne vois rien de désobligeant dans ce billet. Le président du RWF est un homme politique, donc publique et sa carrière, comme sa personnalité, peut être évoquée et analysée comme celle de tous les politiciens. Un essayiste, M. Jean-Emile Humblet à consacré à M. Gendebien un chapitre dans un livre au titre bien plus interpellant : "Témoin à charge"! Tout homme politique sait qu'il s'expose à la critique, même dans son propre parti. Voyez le cas de M. Didier Reyders au MR, ou de M. Yves Leterme, ou de Mme Arena au PS. Ou en France, de Mme Ségolène Royal, par exemple, ou de M. Eric Besson. Et ces critiques ne sont pas seulement internes, elles sont publiées dans la presse, dans des émissions TV, sur Internet, sur des blogs, etc. La critique fait partie de la démocratie. Si on conteste cela, il ne faut pas faire de politique , mais plutôt aller se promener dans la forêt et y écouter le champs des oiseaux.
"Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois", inconditionnels ou pas !
Il existe plusieurs courants chez les rattachistes. La "pensée unique" n'est pas le seul fait de Monsieur Gendebien. Vouloir faire alliance avec les nationalistes flamands ne plaît pas à tout le monde!
et si les raisons du peu de progression du RWF n'était pas , tout simplement, un occultation de son existence même par les médias !
Ne tirez pas sur le pianiste, rénovez le mais pas de cette manière injurieuse, systématique et destructrice !!
Vive le RWF, le seul parti-mouvement rattachiste qui a su faire connaitre l'idée même du rattachisme (à plus de 50% dans la tête des gens si la belgique éclate) !
Avant étaient des mouvements rattachistes uniquement connus d'eux même !!!!!
Point barre
Ce qui est dommage, avec Monsieur Pierre Pynnaert, c'est qu'on a beau lui citer des faits précis, par exemple le succès populaire du Mouvement rattachiste avant la création du RWF, les sondages de l'époque,les émissions TV, les articles de journaux, le congrès de Lille, etc, il ne veut rien savoir : pour lui le "pape" PHG, pour employé son mot, a créé le rattachisme en 1999, comme Dieu le père a créé le monde et Adam et Eve... C'est un "croyant aveugle", avec qui toute discussion est inutile.
@ El Viagero :
Vous avez raison, il y a plusieurs courants chez les rattachistes, et personne ne doit imposer le sien.Le problème, au RWF, est qu'il est impossible d'en débattre de façon intelligente et démocratique. Tout qui remet en question la thèse officielle est immédiatement taxé d'hérétique...
@ Jules Rulot: je suis bien placé pour le savoir! Je ne sais pas encore si je serai brûlé vif ou sur la Roue en Place de Grève.
je ne suis pas un croyant aveugle.
Si je vous dit que le mouvement rattachiste "historique" ne faisait pas de vagues, n'était même pas connu par quelqu'un comme moi qui ai milité au RW et qui fut toujours attentif à tout mouvement wallon, c'est que le mouvement rattachiste "historique n'avait aucune visibilité significative. Vous savez, j'ai opté pour un rattachisme de combat, pas de salon tel qu'il est certainement fait à liège par ceux qui veulent rénover le RWF mais qui ont lamentablement échoué en terme de résultats électoraux alors qu'ils avaient totale liberté de campagne.
Ce ne sont pas des gens comme cela qui rénoveront quoique ce soit par leur incapacité de rayonner près de chez eux.
Il y a moyen de faire changer le RWF, je crois que la manière de certains fidèles est la seule valable (mais je ne donnerai pas la méthode aux injurieux amateurs).
@ Pierre Pynnaert:il faut dire que les résultats du RWF à Namur furent glorieux, 2,2%! Et cela en profitant de l'aubaine locale de la ligne de chemin de fer Dinant-Givet. Liège a, en effet, fait moins mais la concurrence des autres onze listes de petits partis ne se rencontrait pas à Namur! Rien que celui des pensionnés a fait plus d'1% des voix. Les intégristes du RWF sont comme les islamistes: je te cite ce qui m'arrange et le reste passe à la trappe. Belle leçon de démocratie!
Si le RWF a fait 2,2 % des voix à Namur, c'est parce que Wallons ne s'est pas présenté sur Namur, alors que cette liste se présentait dans les autres provinces.
Marrant aussi de noter que le RWF pro-Gendebien est tenu par des gens aussi "wallons" que Pynnaert et Claes... Un aristocrate à la tête du RWF soutenu par des Ménapiens d'origine ? Un hasard ?
el viagero, quel courage derrière ce pseudo !
2,2 = 3 fois plus qu'à Liège, quel résultat pour Liège !!
malgré la liberté de leur campagne, je n'ai vu aucune affiche près du Standard de liège malgré ses 2.000 supporters à chaque fois !!, pas un drapeau dans le stade.
Ah si, une fois, alain radar et moi même en avons apporté un qui flotta fièrement au dessus des ultra. Il a été vu par des collègues d'un autre rattachiste !! et donc par beaucoup de personnes!
mais il a fallu que ce soit des namurois pour hisser haut nos couleurs à Liège !!
Pour faire de la politique, il faut quitter ses salons de causerie et aller sur le terrain en dehors du 14 juillet !!!!!
Je n'ai donc aucune confiance en une équipe qui ne sait pas faire ses preuves sur ses terres
Si l'équipe alternative était si "nulle" que ce que Pierre Pynnaert veut faire croire, on ne lui mettrait pas des bâtons dans les roues en utilisant toutes les astuces anti-démocratiques, qu'il s'agisse de l'exclusion de Jean-Sébastien Jamart sans avoir tenté au moins une conciliation, du refus d'une discussion sérieuse sur la proposition Lenain ou de "vexations administratives".
En pratiquant de la sorte, l'équipe PHG méprise les militants et fait penser aux pratiques du FN.
Un comble pour un parti qui se proclame démocratique et républicain !
Benoît Delvaux
J'ai hésité à publier le commentaire anonyme ci-dessus.
D'abord parce qu'il est anonyme. Ensuite parce que je réprouve totalement l'allusion à l'origine du patronyme de MM. Claes et Pynnaert, qualifiée en outre de "ménapienne".
L'origine d'une personne n'est rien : la seule chose qui compte, c'est la région où il a été élevé, sa langue maternelle, son sentiment d'appartenance. Les propos de l'"anonyme" sont à la limite du racisme.
Par contre, il est exact qu'à Namur, le RWF n'avait pas à subir la concurrence de la liste "Wallons".
Mais de toute façon, cette rivalité entre Namur et Liège quant à la propagande, l'activité et les résultats électoraux, est aussi puérile que des jeux d'enfants dans un bac à sable. Il suffit de visionner le site du RWF de Liège pour constater, reportages à l'appui, la grande activité militante des Liégeois.
Wallon, combien de divisions et de %tage de voix; à Namur nous avons eu plus coriace avec "wallonie d'abord" dont le titre protégeait l'extrême droite et qui a fait 2 %.
Merci, Mr schreurs de dénoncer la dérive de cet "anonyme" au sujet de mes origines. Mon grand père gantois est venu travailler à Namur à la sncb et fit partie d'un réseau de résistants comme mon père. Il joua avec son bel accent flamand dans des pièces de théatre wallon.
Cette dérive ne sert pas la cause des opposants.
Quant à l'exclusion de Mr jamart, Benoit delvaux en connait certains aspects mais il est surtout un des nombreux décus des derniers résultats, lui qui croyait naïvement que nous allions faire 13 %.
La déception peut amener à la rancoeur pour beaucoup, je pense.
Pierre Pynnaert pratique la politique de l'amalgame et du mensonge. Je n'ai pas quitté le parti par déception des résultats électoraux, mais par déception par rapport au mode de fonctionnement interne du parti, qui ne veut pas se remettre en question et se ferme à toute ouverture, se condamnant inéluctablement à une mort certaine.
Benoît Delvaux
Je crois inutile d'essayer de "discuter" avec Pierre Pynnaert.
Comme les tous les "ultras" du RWF, il possède la Connaissance par rapport aux autres. Je l'ai expliqué: c'est toujours le système préconisé par la "pensée unique" qui est le bon. Inutile de faire un dessin. Mais en dix ans d'existence, arriver à si peu: quelle gloire en utilisant des méthodes de pénétration de l'électorat obsolètes depuis plus de 30 ans. Comme l'écrit Paul Paute: "Le président Genedebien est un homme du passé et un homme dépassé!". Quant au dynamisme des militants liégeois, je n'ai jamais vu une telle présence autre part, sur les marchés etc... Quant au Standard, nous savons où vont les voix, chez Monsieur 60.000!
J'aimerais que Pierre Pynnaert écrive clairement ce qu'il pense de la stratégie en communication du RWF et de l'étapisme proposé par Jacques Lenain.
Car plus je lis ses (trop nombreux) commentaires ici, plus je constate qu'il défend l'équipe Gendebien mais qu'il défend aussi une autre vision des choses que Gendebien. Je suppose que si le vice-Président du RWF Namur écrit autant sur les blogs, c'est qu'il est en service commandé, bien que le BE du RWF du 10 octobre a demandé aux responsables du RWF de ne plus s'épancher sur Internet dans un débat interne... Comprenne qui pourra...
Sur le fond de ce que dit Pierre Pynnaert, je pense que Paul-Henry Gendebien ne soutiendrait certainement pas que des "agités du drapeau" aillent au Standard de Liège mélanger sport et politique. Cela folklorise trop, comme il le dit souvent, la cause rattachiste. D'autre part, Pierre Pynnaert écrit sans cesse qu'il y aura des étapes pour se rattacher à la France. Or, ces étapes, elles sont mieux décrites dans les 25 pages de Jacques Lenain que dans les (trop nombreux) livres de Gendebien. Pour qui roule en fait Pierre Pynnaert ? Sur la forme (virulence des propos), on dirait qu'il est pour Gendebien. Sur le fond (communication et étapisme), il est du côté de Jean-Claude Matrige, le challenger du baron Gendebien !
Amusant au fond ces militants qui ont besoin du Chef (Conducator ?), mais qui contredisent dans l'expression de leur avis la pensée du Chef, et cela sans s'en rendre compte !
Et ces militants voudraient redresser la Wallonie, faisant preuve pourtant de bien peu de cohérence dans leurs propos !
CQFD
Il est surtout amusant que Mr jamart me "cataloguise".
Je ne suis pas en service commandé .
Lenain parle d'étapes "éventuelles" (ou plutôt d'adaptations unltérieures), cela veut dire très peu d'étapes mais surtout un statut très proche de la version ducarme mais sans le roi.
J'ai aussi la liberté de dire ce que je pense, surtout face aux attaques systématiques de beaucoup de personnes.
Je n'ai donc pas à être coté par quelque professeur que ce soit, j'ai passé l'âge.
Si je parle d'étapes, bien sûr qu'il en est impossible autrement, je parle aussi de statuts particuliers mais en cohérence avec la France et le statut particulier de chaque région française: et je peux affirmmer que tel est ce qu'en pense le RWF.
Pour ce qui est de l'autre vision des choses, les motions de Namur pour le futur congrès du RWF vont dans le sens d'une amélioration de la communication, de la répartition des tâches, de la clarification du programme (mais pas de son inféodation à une théorie quelconque) dans le cadre de l'union assimilation........
Mais ces motions n'ont pû être débattues au dernier bureau; manque de temps, ou pollution par d'autres débats ? que sais-je, je n'y étais pas.
pour le drapeau au Standard, il est piquant de constater que c'est le reproche des "opposants" que de le montrer, mais qué bonheur, il est tellement beau et visible de très loin !!!
je préfère le discours d'un drapeau que le discours de théoriciens. Comme le dit Mr Melin sur le blog de Mr jamart : "le fait politique précède toujours le fait juridique" et pour moi; le fait politique, c'est "la rue" dans les moments émotionnels !
Tiens Jamar se réveille et reviens vers son vieil ami Schreurs. Ce dernier va-t-il désormais militer pour un Wallobrux comme Lenain semble l'envisager ? le coup de froid à propos de Modrikanen est-il passé ? Enfin, si l'on parle de cohérence, comment peut-on marier le chou et la chèvre ? Les indépendantistes wallons et les rattachistes ? Ah bon, j'ai compris il s'agit de nouveau d'étape à respecter. Ce n'est plus de la politique, c'est le Tour de France !
"G", ça vous embêterait de paraître moins désagréable dans vos propos!?
Je constate donc qu'en gros, Pierre Pynnaert est d'accord avec les propositions que j'ai développées sur mon blog.
Alors, si mon exclusion est liée à mes propositions sur le fond et sur la communication, attention : il risque d'y avoir d'autres exclusions.
Si mon exclusion est liée simplement à ma personne et non à mes propos, Monsieur Schreurs a bien raison : le RWF n'est pas un rassemblement, mais un jouet au service de son Président qui ne s'en sert que pour pouvoir vendre - à son profit personnel - ses livres (trop nombreux, vu la qualité déclinante) vantant la Wallonie française.
Un petit bonjour à René Thirion en passant, qui adore la Déclaration de Polleur en principe, mais fustige la liberté d'expression dans les faits... Trop amusant ces militants qui ont des principes et qui en pratique font tout le contraire des valeurs de liberté et fraternité proclamées...
Allez bonne soirée. Je sens que le bureau exécutif du RWF de demain à Charleroi sera animé. A l'attention des nervis tatoués loués par Gendebien et consorts(cf. la réunion de Namur du 26/11) : musclez-vous bien et amenez-vous, car qui sait qui essaiera d'entrer aux Terrasses de Charleroi... Lieu public, rappelons-le... Ah ah ! Il va y avoir une fameuse ambiance de fraternité et de liberté, je le sens !
ce cher Jamar confond parti et gouvernement. Un parti émet une idée et ses mebres y adhère ou pas. Un gouvernement est composé de membres qui débattent et défendent leurs idées. Bizarre pour un juriste de l'ULg de ne pas savoir faire la différence entre l'anarchie et le respect d'un engagement personnel !
Ce cher "G" (Georges, Gustave, Gontrand, Gabriel, ...?) ne connait rien du passé du RWF! Il ne sait même pas que Claude Thayse en fut président, et que son départ (forcé par l'équipe actuelle) a laissé un grand vide parmi pas mal de membres qui y regrettent son ouverture d'esprit, la qualité de ses interventions et le fait qu'il est vraiment quelqu'un d'exceptionnel et réellement démocrate...
René G. Thirion confond parti démocratique et parti non-démocratique.
Au MR, il y a eu une contestation sur le fonctionnement du parti et la façon de faire passer le message auprès des électeurs. Cette contestation a abouti sur un compromis, accordant un champ de liberté et de responsabilités à Willy Borsus.
Au RWF, la contestation porte pareillement sur le fonctionnement du parti et la façon de faire passer le message auprès des électeurs. Mais PHG n'est pas décidé à laisser de la place aux contestataires.
La conclusion est évidente : le MR est un parti démocratique, le RWF ne l'est pas, du moins tant que la tendance PHG est aux commandes.
Benoît Delvaux
Je n'ai développé que les motions du RWF Namur. Cependant, il est normal que certaines positions soient proches, nous poursuivons le même objectif que beaucoup içi oublient dans leur fiel.Mais cet objectif est la France et la wallonie débarrassée de ses handicaps politiques et financiers que la version "lenain" veut maintenir pour ne pas faire "peur du changement" aux wallons.
Cependant, ce qui me démarque nettement de Jamart, c'est l'approche, le style, la manière d'agir !
@ Pierre Pynnaert,
Vous dites :
"Cependant, ce qui me démarque nettement de Jamart, c'est l'approche, le style, la manière d'agir !"
Le problème du RWF est bien là.
Tous qui dévie de l'approche, du style, de la manière d'agir officielle du parti est immédiatement exclu du parti.
Qui est Thayse ? Le président d'un parti ? Un sage ? un membre influent de "Wallons" ? Encore quelqu'un d'important que j'ai négligé d'adorer. Pitié pour un néophyte !
René G Tirion: pas un mauvais bougre en soi mais ne pas savoir qui est Claude Thayse est grave quand même. Comme tous les dictateurs, PHG "président fondateur" a laissé un court intérim pour mieux rebondir. J'ai connu cela autre part!
BYE BYE....
PLUS DE FONDS DE COMMERCE....
Bye Bye, Fonds de commerce ????
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