"Le Chat" à la rescousse...

Nouvelles tensions communautaires : "provocation" du FDF Olivier Maingain, durcissement du N-VA Bart de Wever...Philippe Geluck à la rescousse des belgicains ! Tel est le menu du jour dans la presse écrite et à la télé.

Invité par la RTB(f), l'inventeur talentueux du "Chat" a consenti à dire que le docu-fiction de l'année passée , bien que discutable déontologiquement, était quand même prémonitoire. Mais il "se sent belge", Phippe Geluck : j'ai appris la Brabançonne à l'école primaire...Quand on vous disait que pas mal de Wallons de la génération actuelle n'ont pas dépassé ce stade, vraiment primaire, au point de vue historique et "national"...

Pourtant, "le Chat belge" s'est quand même posé la question : qu'est-ce qui fait une nation ? La langue ? la culture ? un territoire ? Ou plutôt la volonté de vivre ensemble ? Et de suggérer qu'on consulte les Belges(?). Pas avec la fameuse pétition de la naïve Mme Houard, mais dans les urnes. Pourquoi pas, au fond ? Cela démontrerait clairement, indiscutablement, qu'il n'y a guère de "Belges" qu'au sud de la frontière linquistique (des "belges tout seuls" comme disait, sarcastique, François Perin), alors qu'en Flandre, il y a surtout des Flamands.

Entre nous, comment peut-on se sentir belge quand on vit à Paris et qu'on se déploie sur les plateaux des téles françaises ? Mystère insondable, mal incurable, comme vous voudrez...Si c'était de l'humour, même belge, on le pardonnerait au Chat, mais non, il paraît que c'est vrai...

Mais comment expliquer que tous nos grands Wallons disparus, à quelques exceptions près, les Destrée, les Bovesse, les Merlot, les Rey, les Renard, les Buisseret, les Thiry, les Bologne, les Levaux, les Van Belle, et bien d'autres, n'aient pas laissé de descendance idéologique ? Le recul général de toutes les idéologies au profit - c'est le mot ! - de la mondialisation et du matérialisme suffit-il à l'expliquer ? Non, puisqu'en Flandre, ce phénomène n'existe pas...

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