Les dirigeants du Rassemblement Wallonie-France de l'arrondissement de Liège ont organisé ce 15 mai, à la Maison de la presse, une conférence pour présenter leurs candidats et leur programme pour les élections régionales du 7 juin. La télévision locale, RTC, en a donné un compte rendu objectif, illustré de nombreuses prises de vue, que l'on peut voir et entendre sur le blog http://wallonie-france.org/. En conclusion, la commentatrice a déclaré que les Liégeois du RWF espéraient faire du 7 juin un 14 juillet.
Comme à l'accoutumée, le président Paul Durieux - pour qui nous appelons tous nos amis à voter le 7 juin - s'est exprimé avec aisance, conviction et modération(1). Il a expliqué que l'Etat fédéral belge, en quelque sorte à l'agonie, ne pourrait résister au nouveau développement du nationalisme flamand qui se manifesterait sûrement lors des élections régionales en Flandre et que le gouvernement fédéral aurait beaucoup de peine à survivre à ce phénomène.
Il a aussi mis l'accent, ainsi que certains autres candidats, sur tous les avantages pour la Wallonie d'une réunion à la France, en insistant sur le fait que la Région wallonne pourrait bénéficier, en vertu de l'aticle 72 de la Constitution française, d'un statut particulier garantissant son autonomie au sein de la République et le maintien d'un régime juridique conforme à ses traditions. C'est le point de vue qu'avait développé aux Etats généraux de Wallonie un haut fonctionnaire français spécialisé en cette matière.
(1) Paul Durieux est le premier candidat de la liste RWF, n° 14. Notre ami Jean-Alexis D'heur, ancien dirigeant du parti "France" et co-fondateur de "Liège-France", figure parmi les suppléants. Rappelons que l'on peut voter pour plusieurs candidats et/ou suppléants de la même liste.
3 commentaires:
Si vous pensez avoir des alliés objectifs chez les Flamands pour vous aider dans votre objectif de suppression de la Belgique, je crois sincèrement que vous vous trompez.
Jamais la Flandre ne provoquera la chute de la Belgique. Elle en tire, quoi qu'elle en dise, plus d'avantages que d'inconvénients qu'ils soient politiques, financiers et économiques.
Son attitude est de pousser la Wallonie à bout afin que ce soit celle-ci qui prenne l'initiative de la séparation, lui permettant de se draper dans le manteau de l'épouse délaissée et de récolter tous les avantages de la séparation, en laissant tous les inconvénients à la Wallonie.
J'ai eu l'occasion d'entendre un jour Monsieur Durieux et je voterai pour lui.
Certains dirigeants flamands pensent sûrement comme l'écrit votre correspondant. Ce sont, dirais-je, les pragmatiques, comme M. Kris Peeters, par exemple, qui sont "confédéralistes".
Mais il faut tenir compte des vrais séparatistes qui constituent actuellement 38% des intentions de vote aux régionales : le Vlaams Belang (16%), la N-VA (6%) et la LLD (16%) C'est le résultat du dernier sondage.Sans vouloir faire la moindre comparaison ni offenser les Flamands, un tel pourcentage a suffi au parti national-socialiste pour s'imposer en Allemagne. Partout dans le monde, les nationalistes aspirent tout naturellement à ériger leur nation en Etat,comme les Kososvars dans l'ex Yougoslavie, ou à se rattacher à leur nation-soeur, comme les Moldaves, roumanophones, à la Roumanie.
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