mercredi 13 mai 2009

Utiles, légitimes et...ouverts à tous

Il s'agit, bien sûr des Etats généraux de Wallonie.

Dans une "carte blanche" publiée aujourd'hui dans Le Soir, Jules Gheude rappelle comment ont été conçus les Etats généraux en insistant sur le fait qu'ils étaient ouverts à tous et que ses organisateurs n'ont jamais eu l'intention de se substituer aux décideurs politiques. Nous avons demandé, précise-t-il, à chaque président de parti de composer une délégation d'élus de sa formation et chaque député wallon a reçu une invitation personnelle à participer aux Etats généraux. Jules Gheude rappelle également le niveau élevé des travaux des commissions chargées d'étudier les trois options proposées, ainsi que des débats auxquels ils ont donné lieu.
Rien, en effet, n'est plus absurde que de refuser de participer à un débat objectif et sérieux, pour critiquer ensuite l'organisation de ce débat. Des Etats généraux, ce n'est pas ainsi que ça se passe, ils doivent se dérouler entre responsables, a déclaré péremptoirement José Happart à La Libre Belgique.
Ces propos, qui sont plutôt ceux d'un irresponsable, ne sont qu'un prétexte pour tenter de camoufler le boycott des Etats généraux auquel s'est livrée la mouvance régionaliste et plus ou moins indépendantiste animée par les tenants du Mouvement du Manifeste wallon (MMW), dont José Happart est un des leaders, avec Jean Louvet, Milou Rikir et d'autres, et par quelques rattachistes honteux comme Mme Jarbinet(1) ou M. André Libert. A tous ces grincheux, Jules Gheude a répondu que nous, au moins, nous avions pris nos responsabilités avec cette démarche citoyenne et pluraliste, en cette période de grande incertitude.
De toute façon, ne dit-on pas que les absents ont toujours tort ?
(1) Une sympathique représentante du parti "France", qui s'est allié au parti "Wallons", était toutefois présente.

2 commentaires:

René G. Thirion a dit…

L'on peut toujours rêver d'une grande Wallonie indépendante et riche. Le malheur, c'est que ciomme le Flandre, elle ne sait pas vivre de son marché intérieur et doit exporter pour survivre.

Les chiffres sont clairs. La Flandre totalise plus de 85% des exportantions belges.

Alors, allons-nous demain crever de misère, fiers mais le ventre vide.

Nous devons marier notre économie à celle de la France, 5e puissance économique mondiale et être ainsi au sein d'un marché de plus de 70 millions d'habitants.

C'est à ce moment précis que la Wallonie redécollera et redeviendra le pays prospère qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être !

Le 7 juin, vous voterez RWF. Par raison ou par amour, mais vous ferez le bon choix, en oubliant toutes les petites listes sans vision et sans avenir !

Gaétan Bodart a dit…

Monsieur Thirion fait sans doute allusion aux listes "Wallons". Il a raison, c'est là une division et un éparpillement des forces. En outre, les électeurs n'apprécient pas, en général, ce genre de division dont ils ne comprennent pas bien le sens et l'intérêt. C'est bien dommage que le grand cartel regroupant le RWF, le parti "France" et le parti "Wallons", proposé par Monsieur Gendebien et soutenu par Monsieur Schreurs, n'ait pas pu se réaliser. Il 'est peut-être pas trop tard pour relancer cette idée constructive pour les élections suivantes (les législatives).