mercredi 15 juillet 2009

Le président de la N-VA au micro de la RTBf

Ce matin, lors de l'émission quotidienne de Viva-cité sur la RTBf, c'est M. Bart de Wever, président de la N-VA, qui était soumis au jeu des questions et réponses. A propos des mesures complémentaires décidées par le gouvernement flamand en matière de sécurité sociale, il a expliqué que celui-ci avait pris ces mesures en raison de la carence de l'Etat fédéral qui n'en a plus les moyens, son budget étant obéré par un déficit de 20 milliards d'euros. Plus fort et mieux organisé, le gouvernement flamand a, en quelque sorte, pris le relais du fédéral en utilisant au maximum les compétences qui lui sont reconnues par la Constitution et par la loi. M.De Wever a confirmé qu'il comptait bien appliquer la doctrine dite "Maddens", en attendant que les partis francophones, avec lesquels un long et difficile "dialogue de communauté à communauté" n'a abouti à rien en 2008, soient contraints de revenir à la table des négociations pour une nouvelle grande réforme de l'Etat afin d' obtenir un nouveau financement de la Région wallonne et de la Communauté française. Mais il n'est pas très optimiste à ce sujet et pense qu'il ne se passera rien dans ce domaine avant 2011. Rien non plus au niveau fédéral, car M. Herman Van Rompuy, s'il est bien au 16 rue de la Loi, est sans pouvoir réels et incapable de résoudre les problèmes de l'heure : résorption du déficit de l'Etat, règlement de la situation des demandeurs d'asile, énergie nucléaire, etc. Le gouvernement flamand, par contre, aura un budget en équilibre en 2012. Faisant la comparaison avec la situation et les prévisions budgétaires de la Région wallonne et de la Communauté française, M. De Wever a exprimé son étonnement que ces deux entités fédérées aient pu concevoir 500 pages de propositions sans avoir les moyens financiers de les réaliser. A l'inverse des négociateurs du gouvernement flamand qui ont d'abord planché sur l'élaboration de budget avant d'émettre des propositions d'actions pour cinq ans.
L'analyse du président de la N-VA, parti séparatiste et indépendantiste comme on sait, nous paraît correcte, de même que ce qu'il a dit concernant la non-ratification par la Flandre - comme par la France, a-t-il rappelé - de la Convention-cadre concernant les "minorités nationales". Nous sommes tout-à-fait d'accord avec lui quand il dit qu'il n'y a pas de minorité nationale en Flandre et que les francophones qui s'y sont établis doivent accepter que la vie administrative, politique et judiciaire se fasse uniquement en néerlandais, conformément à la loi et aux décisions des Autorités de tutelle. On voit mal en quoi les Wallons sont "les grugés de ce nouveau développement", comme on peut le lire sur un site rattachiste(1), où sont les "injonctions toujours plus pressantes des Flamands et pourquoi ils devraient "craindre une explosion de l'Etat fédéral, vidé de toute autorité et qu'ils veulent maîtriser pour conquérir les derniers bastions francophones" ?Quels bastions francophones ? Ceux que des Bruxellois ont construits en Flandre comme des colons israéliens l'on fait en Cisjordanie ? En quoi celà concerne-t-il les Wallons ? Et pourquoi devrions nous craindre une explosion de l'Etat fédéral? Bien au contraire, nous devons souhaiter cette explosion qui libérerait la Wallonie de la Belgique et permettrait à celle-ci, devenue indépendante grâce à la Flandre, de se réunir à la France...Cette évidence, qui devrait sauter aux yeux de tous les rattachistes wallons, est bien difficile à leur faire comprendre. Les Wallons ne sont pas sourds, comme l'affirme le blog en question, ils sont aveugles...Et certains rattachistes sont tellement rêveurs et irréalistes qu'ils imaginent pouvoir convaincre les électeurs wallons de "faire entrer au gouvernement (!) le parti rattachiste, pour marquer un coup d'arrêt à la furie de conquête flamande !"...
Comment peut-on être aussi sot et se laisser emporter par une rage anti-flamande, alors que les séparatistes flamands- et en particulier la N-VA - sont nos meilleurs alliés pour nous affranchir du régime belge !
(1) Le blogue de René G. Thirion, ses humeurs, ses réflexions, ses critiques. Article du 13 juillet 2009. http://www.wallonie-france.org/article-33759208.html
Lisez les commentaires

16 commentaires:

Georges Lambert a dit…

..."la furie de conquête flamande" !!! Mais quelle aberration ! Les conquérants ne sont pas les Flamands, mais les francophones en Flandre. Les Flamands qui viennent s'établir en Wallonie s'assimilent tout naturellement, sans aucun problème, à la population wallonne. Les francophones n'ont qu'à faire de même en Flandre et il n'y aura plus de problèmes.

Josette Shipers a dit…

Ils sont bien trop prétentieux !

Ø a dit…

Comment croire en la justesse de l'analyse de quelqu'un qui prend de faux arguments telle la comparaison des rémunérations des institutrices flamandes et de la CF pour appuyer sa "réflexion" (http://pourquoipas.lalibreblogs.be/archive/2009/07/15/enseignement-bart-de-wever-manipule-toujours-les-chiffres.html)
Au mieux on peut parler d'ignorance, au pire de malhonnêteté (et j'opte pour celle-ci).
A partir de cette fausse prémice, tout s'écroule et devient suspect.
Que monsieur Bart milite pour l'indépendance de la Flandre (qu'il ne provoquera jamais préférant laisser faire les francophones) est une chose, qu'il le fasse de manière pôuir le moins malhonnête en est une autre.

A. Schreurs a dit…

C'est exact, et M. De Wever a d'ailleurs reconnu qu'il devait vérifier les chiffres. Mais cela me paraît un point accessoire et je ne vois pas ce qui s'écroulerait ainsi concernant les intentions de la N-VA.
L'important, pour nous, est que M. De Wever, malgré l'entrée de son parti dans le nouveau gouvernement flamand, continue à militer pour l'indépendance de la Flandre, ce que j'espère vivement, car cette prise d'indépendance libérera du même coup la Wallonie du carcan belge et lui permettra de se réun ir à la France en toute "légitimité".
Contrairement à vous, je suis persuadé que la dynamique de la séparation viendra du Nord et non du Sud, car c'est toujours la région la plus riche qui prend l'initiatice de la rupture; c'est ce qui s'est passé en Tchécoslovaquie.Et en Italie, c'est aussi la Ligne du Nord qui est séparatiste...

francophonedebruxelles a dit…

"Quels bastions francophones ? Ceux que des Bruxellois ont construits en Flandre comme des colons israéliens l'on fait en Cisjordanie ? En quoi celà concerne-t-il les Wallons ?"

Ces francophones ont été placés de force, i.e. sans recensement ni consultation populaire, dans une Région qui n'est pas la leur, contre leur gré. Aujourd'hui la priorité d'une langue, d'une culture, de notre identité, a fait place à l'exclusion de toutes les autres.

En Palestine, une insulte courante est celle de "flamands" pour qualifier les colons israéliens de Cisjordanie, tels ces flamands qui effectivement colonisent nos territoires, à coup de subsides de Vlabinvest et d'autres sociétés financées par le gouvernement flamand, et qui réservent les colonies de logements aux seuls flamands de souche.

Au-delà de votre révisionnisme nauséabond, totalement contraire aux Droits de l'Homme, votre site, d'une naîveté effrayante, pue l'extrémisme fasciste, que l'on retrouve d'ailleurs aussi à la N-VA. Il n'est dès lors pas étonnant que vous l'admirez. Soyez certain que ces flamingants, qui suivent l'idéologie de Karel Dillen, vous méprisent profondément.

Jean Petit a dit…

@ au Bruxellois anonyme qui n'a pas le courage de ses opinions :

Ce Monsieur invoque curieusement les droits de l'homme - dont la République française s'est faite la championne - pour justifier l'esprit impérialiste et colonialiste de certains francophones belges, ainsi que la soi-disant "priorité d'une langue, d'une culture, de 'notre' identité". L'auteur de ce charabia ignore donc que nous ne sommes plus en 1830 et que, selon l'aticle 1er de la Constitution, "la Belgique est un Etat fédéral composé de régions et communautés". Il ignore tout autant - ou feint d'ignorer que chacune des deux grandes régions - la Flandre et la Wallonie - ont un territoire bien délimité avec des frontières fixées par la loi et un statut unilingue pour tout ce qui concerne la vie politique, administrative, électorale et judiciaire. Seule, la région de Bruxelles-Capitale est bilingue. Les Bruxellois qui ont été s'établir en Flandre doivent, comme tous les étrangers à la région, respecter les lois régionales (décrets ou circulaires) et s'assimiler à la population, quitte bien entendu à continuer à parler le français dans leur vie privée; il en va de la langue comme de la religion: c'est un domaine privé.
Quant à Israël et la Cisjordanie, l'extrémisme fasciste n'est pas le fait des Palestiniens, mais des membres du Likhoud qui participent au gouvernement israélien. Ce sont eux qui incitent l'Etat hébreu à conserver les colonies de Cisjordanie, avec une haine incroyable pour les Palestiniens qui sont pourtant chez eux. Ce sont eux qui pratiquent, par leur attitude, une sorte de "révisionnisme nauséabond" en salissant eux-même la mémoire de tant de Juifs - près de 6 millions - qui ont souffert et été lâchement assassinés par les nazis dans les camps de concentration...Les colonisateurs francophones en Flandre valent-ils mieux que les colonisateurs israéliens en Palestine ou les ex-colonisateurs serbes au Kososvo ?

Georgette Davister a dit…

Je ne sais pas qui les "flamingants" méprisent, mais moi, je méprise les belgicains, pas les Flamands et je n'aime pas les Bruxellois.

Jacques Dujardin a dit…

Je me demande si c'est bien un Bruxellois qui se cache derrière l'anonymat ou si ce n'est pas plutôt un Liégeois connu pour ses diatribes anti-flamandes et ses nostalgies belgicsines...

Edgard Baeckeland a dit…

...Ne comptons pas trop sur les Flamands pour nous soustraire à l'influence délétère du pouvoir belgicain qui est le véritable ennemi de la Wallonie. Nous devons nous émanciper dans le cadre de la patrie des droits de l'Homme. N'oublions pas que notre objectif essentiel est de rejoindre notre nation-mère pour que nos enfants puisent réaliser ce que, malheureusement, nous n'avons pas connu, c'est-à-dire deviennent citoyens d'une puissance qui compte dans le monde d'aujourd'hui et aient, enfin, la possibilité de se forger un destin digne de leur qualité de wallons, comme les bretons et les alsaciens !

Cetes, nous ne devons pas nous départir de l'opportunisme qui sied à tout bon politique et saisir les occasions qui se présentent mais, de là à en faire notre bréviaire, il y a de la marge...Attendre en embuscade n'est pas la même chose que vouloir se mêler et discuter des projets de la Flandre. Le temps de la négociation n'est pas encore venu...

francophonedebruxelles a dit…

@M Jean Petit

Ce sont bien les partis flamands qui pratiquent l'exclusion - et non la priorité d'une langue et d'une culture. Priorité, oui. Exclusion, non.

Quant aux francophones de la périphérie bruxelloise, ils ont été placés contre leur gré (pas de recencement ni de consultation populaire) en Flandre lors de la fixation de la frontière linguistique et, des limites de Bruxelles, en 1963. Il est donc inexact de les qualifier, avec un mépris digne des nationalistes flamands les plus nauséabonds, d'"immigrés". Les Palestiniens qui ont été placés du mauvais côté de la barrière de sécurité par Israël sont-ils donc des "immigrés" qui doivent définitement renoncer à leur langue et à leur culture?

Ce n'est en soutenant ce type de pratiques, contraires aux droits et libertés fondamentaux de tous, que vous ferez avancer votre cause, pour autant que je puisse la comprendre.

@Gorgette Davister "Je n'aime pas les Bruxellois".

Brillant commentaire digne de l'intervention de Mr Petit. Je découvre avec stupeur que l'extrémisme, le révisionnisme historique, l'intolérance et l'agressivité ne sont pas l'exclusivité du mouvement nationaliste flamand.

Dommage.

Jean Petit a dit…

Les francophones de la périphérie bruxelloise n'ont pas été "placés en Flandre", ils y étaient déjà. La loi de 1963 n'a fait qu'officialiser une situation existante. Les droits et liberté fondamentaux n'ont rien à voir avec les limites territoriales d'un pays ou d'une région. Ce sont les francophones de ces communes périphériques du Brabant flamand qui ont une attitude méprisante. On leur a accordé des "facilités" pour pouvoir s'assimiler progressivement à la population du Brabant flamand. Il faudrait que vous aussi, vous assimiliez le fait que la région flamande est devenue un Etat fédéré, "een Deelstaat" comme on dit en Flandre.
Et il est naturel qu'un Etat ait un territoire, des frontières et une langue nationale.Cela vaut tout autant, bien entendu, pour la Wallonie. Mais contrairement aux francophones en Flandre, les Flamands qui viennent s'installer en Wallonie s'assimilent rapidement et sans problème à la population wallonne. Alors, où sont les impérialistes, les colonisateurs et les racistes ?

francophonedebruxelles a dit…

La Région flamande existait déjà en 1963? Etes-vous sérieux ou est-ce une forme particulière de révisonnisme historique? Woluwe-Saint-Etienne, Beauval, Notre-Dame au bois, Grand Bigard, etc. sont des entités historiquement flamandes? Je ne comprends pas.

On aurait accordé des "facilités" aux francophones des communes francophones pour qu'ils s'assimilent à la population locale? Donc à eux-mêmes? Ces facilités sont "bétonnées" dans la constitution et il n'a jamais été question pour ces populations de s'assimiler à l'envahisseur flamand.

Il est évidemment logique qu'une entité fédérée défende sa langue, sa culture, etc. mais la priorité ne signifie pas l'exclusion de toutes les autres. A fortiori quand l'autorité en place représente celle de l'occupant. En l'occurrence, l'occupant flamand qui, après avoir placé sous sa tutelle les populations francophones de la périphérie, comme ceux des Fourons, s'attaque au noeud du problème: Bruxelles, capitale de la communauté française et grande métropole à 93% francophone.

Cordialement.

Un Liégeois a dit…

@ au "Bruxellois":

La région flamande n'existait pas "de jure" en 1963, mais elle existait "de facto". La première réforme de l'Etat et celles qui ont suivi n'ont fait qu'entériner une situation existante. La Région bruxelloise est historiquement une terre flamande, qui a été progressivement conquise et francisée par les francophones qui sont venus s'y établir.

En 1910, 80 ans après la création de la Belgique, la plupart des 19 communes formant actuellement l'agglomération bruxelloise(devenue la Région de Bruxelles-Capitale) avaient une population majoritairement flamande.

Voici les chiffres (pourcentage des néerlandophones) : Anderlecht 64,19%; Koekelberg 69,26%; Jette-Saint-Pierre 77,21%; Molenbeek 62,13%; Auderghem 75,91%; Woluwe-Saint-Pierre 66,54%; Woluwe-Saint-Lambert 64,78£; Uccle 61,13; Watermael 57,12; Berchem-Sainte-Agathe 77,03%; Ganshoren 61,67; Evere 84,89 et Bruxelles-Ville 51,55%. A Shaerbeek et à Etterbeek, la majorité francophone n'était que , respectivement, de 54,07% et de 56,71%...

La "grande métropole à 93% francophone" est donc bel et bien une terre flamande qui a été francisée et non une terre d'origine romane comme la Wallonie. Ce sont deux situations tout-à-fait différentes.

Source : J.M.Remouchamps, "La francisation de Bruxelles",1937,62 pages et de nombreux tableaux.

francophonedebruxelles a dit…

Belle démonstration. Merci pour les chiffres en provenance du mouvement flamand. Mais peu m'importe. Le droit des gens compte davantage que celui de l'envahisseur, selon moi. C'est une question de valeur.

A propos, jusqu'où doit-on remonter pour faire prévaloir l'intérêt du colonisateur? Rome? La Wallonie ne faisait-elle pas partie des Pays-Bas Espagnols? Grand fous de vouloir défendre la langue et culture française. Vous ne respectez pas le droit du sol!

Donc, au prétexte que Bruxelles n' était majoritairement pas francophone au 18ieme siècle, la langue et la culture française des 93% de Bruxellois doit donc être ératiquées? En Wallonie aussi donc. Il faut être logique dans votre raisonnement. Et au-delà de cet aspect historique, ne pensez-vous pas que les Droits de l'Homme, les valeurs de respect et de tolérance ont la primauté sur ces considérations d'extrémistes?

Non évidemment. Quand on veut "négocier" avec BDW (la bonne blague, avez-vous seulement lu la prose de l'ami de Karel Dillen?, comprenez-vous le néerlandais et savez-vous ce qu'ils pensent des Wallons?), on ne se préoccupe guère des droits et des libertés essentielles pour tous. C'est secondaire, n'est-ce pas?

L'extrême droite s'assemble mais, je vous met en garde, n'espérez aucune issue positive de votre pseudo*alliance avec le mouvement nationaliste flamand. Ils vous méprisent profondément. Il est vrai que vous devez comprendre le néerlandais pour en avoir pleine conscience, compétence qui vous fait défaut, à la lecture de vos messages emplis de mépris et de révisionnisme historique.

Sachez que moi aussi, je suis un séparatiste. Mais jamais je ne ferai la moindre concession sur les valeurs de respect, de tolérance, et des Droits de l'Homme. Je vous laisse à présent cogiter dans vote microcosme sous-nationaliste puant.

C'était mon dernier message. Continuez à soutenir les exactions fascsites des autorités flamandes. Cela me fait vomir. Cependant, je ne vous souhaite pas le même destin. Je garde ma dignité. Je resterai séparastiste et réunioniste. Mais mes valeurs essentielles ne changeront pas. Le fascisme, l'extrémisme, le révisionnisme, la collaboration avec l'envahisseur ne passeront jamais en ce qui me concerne.

A. Schreurs a dit…

1)Les chiffres cités concernant les langues usuelles des populations de la région bruxelloise en 1910 ne proviennent pas du Mouvement flamand, mais bien du Mouvement wallon. M. Remouchamps était Liégeois et ancien président de l'Assemblée wazllonne. Son étude a été publiée par "La Défense Wallonne"..., à Bruxelles...

2) Il n'y a aucune comparaison avec la Wallonie qui a toujours été romane et dont le français est la langue de culturedepuis le 13è siècle. Quant aux dialectes wallons, picard et lorrain, ils proviennent, comme le français, du latin.Rien de commun avec la région bruxelloise.

3) L'envahisseur, dans la région bruxelloise et le Brabant flamand n'est pas le Flamand, mais le francophone, comme les pieds-noirs en Algérie ou les Israéliens en Palestine, ou encore les Serbes au Kososvo. Vous avez, comme on dit, "tout faux" !

4) Il n'a jamais été question d'éradiquer la langue française à Bruxelles.Où avez-vous été chercher cela ?

5) La principauté de Liège, dont l'étendue représente environ le tiers de la Wallonie actuelle, n'a jamais fait partie des Pays-Bas, ni espagnols, ni autrichiens. En 1789, les LIégeois ont refusé de se joindre aux Etats belgiques unis issus de la Révolution brabançonne et ont fait leur propre révolution à l'instar de celle de Paris.Ils ont ensuite voté leur réunion à la République française. Rien de tel à Bruxelles.

6) C'est vous qui, aveuglé par votre haine des Flamands, faites du révisionnisme historique et, en fait, ne connaissez rien à l'Histoire.

7)La République française, qui est notre modèle et la patrie des droits de l'Homme, pratique, comme la Flandre, le droit du sol. En effet, elle ne reconnaît aucune minorité sur son territoire et a refusé, comme la Flandre, de ratifier la "Convention-cadre sur la protection des minorités". Vous devriez vous renseigner au lieu d'éructer des injures à tort et à travers comme vous le faites.

8) C'est votre impérialisme qui est puant et indigne des valeurs françaises que vous prétendez défendre. Vous me faites penser aux pieds noirs d'Algérie et à l'OAS de sinistre mémoire.

9) Vous êtes peut-être réunioniste, mais vous n'avez rien de français et vous n'êtes sûrement pas gaulliste comme nous. De Gaulle, lui, n'a pas hésité à abandonner les excités français d'Algérie (dans votre genre) et à nouer des accords avec le Front algérien de Libération nationale (FLN) dans l'intérêt supérieur de la République française, malgré les injures et les crimes des fellaghas. Un accord entre rattachistes wallons et séparatistes flamand est tout-à-fait dans la ligne de ce que de Gaulle a fait en 1958.

10)Pour nous, l'intérêt supérieur de la Wallonie, c'est à dire la possibilité pour elle de se réunir à la France, passe AVANT toute autre considération.

NOUS EN RESTERONS LA ET NE PUBLIERONS PLUS DES COMMENTAIRES DE VOTRE PART, CAR TOUTE DISCUSSION AVEC VOUS EST INUTILE : VOUS ETES TROP BORNÉ ! DE PLUS, VOUS N'AVEZ MÊME PAS LE COURAGE DE VOS OPINIONS, PUISQUE VOUS CONSERVEZ L'ANONYMAT.

Georges Lambert a dit…

Bravo, Monsieur Scheurs, vous avez descendu cet excité bruxellois en flammes !