dimanche 27 septembre 2009

Questions publiques - et courtoises - à M. Paul-Henry Gendebien

On s'est souvent demandé, dans les milieux rattachistes, pourquoi M. Paul-Henry Gendebien, qui affiche volontiers ses opinions républicaines et laïques, ne renonçait pas à son titre de baron. On imagine aisément l'effet que produirait l'annonce d'un tel geste dans les medias, si celui-ci était accompagné d'une lettre courtoise mais circonstanciée adressée au roi Albert II, un peu dans le style de la Lettre au Roi de Jules Destrée.
Certes, M. Gendebien ne fait jamais état de son titre et, contrairement à la plupart des membres de sa famille,ne figure ni dans le Carnet mondain, ni dans le High Life de Belgique. Mais le fait que sa famille appartienne à la noblesse du royaume - les Gendebien mâles sont tous barons ou écuyers - n'influence t-il pas certains de ses comportements, de même que certaines de ses positions politiques ?
La famille Gendebien est originaire de Dinant, qui se trouvait dans la principauté de Liège et que cite Jules Michelet quand il évoque, dans son Histoire de France, la "petite France de Meuse de Liège et de Dinant". Mais beaucoup de membres de la famille habitent depuis longtemps à Bruxelles, certains même dans la périphérie et au delà (à Rhodes-Saint-Genèse et à Hoeillart, par exemple).
Quant à leurs alliances, brillantes, elles comptent pas mal de francophones originaires de Flandre - ceux que l'on appelle au Nord les fransquillons - comme les van Outryve d'Ydewale, les van der Vaeren, les van de Werve de Schilde, les Schellekens, les Ullens de Schooten, etc. Mais il y a aussi des Montpellier d'Annevoie, des Bouvy Coupery de Saint Georges, des del Marmol, des de Fraipont et des Coppé, sans oublier les très bruxellois t'Kint de Roodenbeek. Sans vivre au château d'Ancômont, à Lierneux, M. Paul-Henry Gendebien n'en est pas éloigné, puisqu'il réside dans la même localité, où il vit un peu en hobereau dans sa gentilhommière.
La répartition géographique de la famille, comme celle de la plupart des familles nobles belges, ne connaît pas de frontière linguistique et explique peut-être que le président du Rassemblement Wallonie-France ne se sente pas très "wallon" et que Bruxelles soit "chère à notre coeur", comme il l'a encore déclaré lors du dernier congrès électoral du RWF, sans qu'on sache très bien s'il s'agissait d'un pluriel de majesté ou s'il évoquait le coeur de ceux qui le suivent dans sa défense des francophones de la périphérie et sa quête d'un destin français pour Bruxelles.
De même, jusqu'à quel point son mépris - parfois justifié - pour une certaine classe politique wallonne, n'est-il pas nourri par son appartenance à la Noblesse ?
Un renoncement public à son titre ne changerait sans doute rien à ses relations familiales, pour lesquelles il est probablement déja le "mouton noir", mais ne pourrait que susciter la sympathie de tous les républicains et rendre son discours plus crédible aux yeux des rattachistes.

19 commentaires:

François Lambert a dit…

Que je saches, des familles nobles il en existe encore en France. Toutes ne sont passées par la bascule à Charlot. Le comte de Paris est toujours comte...

Je ne vois pas en quoi le renom à son titre ferait du baron Gendebien un meilleur citoyen.

Georges Lambert a dit…

@ à mon homonyme :
Certes,l'actuel comte de Paris est toujours comte et il est bien sympathique, mais il n'est pas roi.
La monarchie a été abolie en France.
Le renom à son titre ne ferait pas de M. Gendebien un meilleur citoyen, mais ce serait plus conforme à ses convictions républicaines, laïques, etc.
Et ce serait un beau coup médiatique !

Guy Doneux a dit…

Monsieur Gendebien ne renoncera pas à son titre de noblesse, car il n'est républicain qu'en théorie.
Voici ce qu'on pouvait lire dans "Le Monde" du 25 février 2009,sous la plume de Jean-Pierre Stroobants, concernant P.-H.Gendebien :
"Il est belge, Wallon, plutôt. Et encore "par choix non délibéré, par héritage accepté sans
bénéfice d'inventaire". Son modèle, c'est la république, qu'il n'oppose pas à la monarchie de son pays, mais qui résume simplement toutes les valeurs auxquelles il adhère"...
C'est clair: En Belgique, M. Gendebien n'est pas républicain, IL NE S'OPPOSE PAS A LA MONARCHIE ! Tant que la Belgique existe, il n'a donc aucune raison de renoncer à son titre belge de baron.
Subtil, non ? Ou plutôt tortueux et hypocrite ? Les militants du RWF sincèrement républicains et "laïques" savent à présent à quoi s'en tenir : ils sont bel et bien manipulés par un baron belge !
N.B. Ce texte est reproduit naïvement, sans commentaires, sur un des sites "officiels" du RWF, celui de Namur. Heureusement qu'il y a des sites et des blogs rattachistes indépendants pour dire la vérité aux militants !

Paul Marchot a dit…

Il faut distinguer des autres sites officiels celui du RWF de Liège. Il publie des articles intéressants et comporte de nombreuses chroniques. Son style est tout-à-fait différent de celui des autres: un appel aux jeunes, des explications historiques, des analyses objectives et pas de propos anti-flamandes.Aucune comparaison, à cet égard, avec les diatribes d'un bloggeur liégeois auquel, malheureusement, avait été confiée la campagne pour les dernières élections.

Isabel Esseynt a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Un administrateur a dit…

C'est sous toute réserve que nous avons accepté de publier ce commentaire. Certes, il n'est pas injurieux à proprement parler, mais contient une grave accusation que nous ne pouvons cautionner.

Eric Basso a dit…

Les considérations de M. Schreurs sur les origines nobiliaires de Monsieur Gendebien m'ont particulièrement choqué. M. Schreurs, de tels propos ne sont pas dignes de la Cause que nous défendons, et je regrette vivement que vous flétrissiez l'ensemble du mouvement réunioniste français en multipliant les attaques contre le Président Gendebien et les militants du RWF qui lui sont fidèles. Il ne vous reste qu'à restaurer les décrets de prairial et à envoyer le ci-devant baron - soupçonné de conspiration royaliste - éternuer dans le sac, sur la place de la Révolution.

Ø a dit…

@ mon homonyme.

Lambert est un patronyme courant à Liège et dans l'ancienne Principauté.

Je ne suis pas républicain, le baron Gendebien peut garder son titre sans problème.

J'attends plutôt le retour du Prince Evêque sur ses terres dont il a été spolié.

Un administrateur a dit…

@ M. Eric Basso, alias "Aucassin" sur le site du Forum Bruxelles-Francophone :
Il n'y a, dans les "questions à M. Paul-Henry Gendebien", aucuns propos désobligeant pour le président du RWF. Bien au contraire, ce billet lui suggère une attitude qui ne manquerait pas de panache et servirait la Cause rattachiste. Naguère, il a bien refusé une décoration spéciale qui lui avait été offerte par le Palais pour son travail parlementaire (cela figure dans la notice qui lui est consacrée dans l'Encyclopédie du Mouvement wallon). Une nouvelle "lettre au roi" accompagnant son renom à son titre de baron pourrait avoir un grand retentissement, un peu comme la déclaration de François Perin à la tribune du Sénat lorsqu'il renonça à son mandat de parlementaire parce qu'il ne croyait plus en la Belgique.
Par ailleurs, M. Gendebien est loin de représenter, comme vous dites "tout le mouvement rattachiste". Il représente seulement une tendance parmi d' autres. Quatre sites ou blogs indépendants représentent une autre tendance, non seulement celui de M. Schreurs, mais aussi ceux de Jean-Sébadtien Jamart, Pierre Pilat et Claude Thayse. Consultez les, vous vour rendrez compte que le RWF "officiel" est loin d'avoir le monopole à cet égard et lisez le dernier livre de Jules Gheude qui vient de sortir de presse: vous verrez comment M. Gendebien a boycotté les Etats généraux de Wallonie...
Par contre, c'est sur votre site de "Bruxelles-Francophone" que l'on a déversé des propos injurieux à l'encontre de M. Schreurs. Alors, M. Basso, balayez devant votre porte avant de porter de nouvelles accusations contre le blog "Liège-France" !

Jules Rulot a dit…

C'est compréhensible que Monsieur Gendebien soit pro-bruxellois. Son idéal géopolitique était un triangle Charleroi-Bruxelles-Liège.Voir en effet sa biographie dans l'Encyclopédie du Mouvement wallon.Elle est très instructive.

Georgette Davister a dit…

On ne peut comparer P.-H. Gendebien à François Perin, qui n'a jamais été un "politicien". Il n'arrive pas à sa cheville au point de vue politique! Je dis cela parce que M. Jamart a écrit sur son blog qu'il nous faudrait "un nouveau François Perin".

RWF Webmail [rwf@rwf.be] a dit…

Nous vous demandons de retirer le commentaire injurieux et calomnieux d'une dénommée Isable Eysen (pseudonyme probable) à l'égard du Président du R.W.F. Paul-Henry Gendebien, dont vous avez autorisé la publication en tant qu'administrateur (voir saisie d'écran), la réserve que vous émettez sonnant d'ailleurs comme une approbation tacite de ces propos scandaleux.
Faute d'une réaction de votre part dans les 48 heures, plainte sera dépos&e en bonne et due forme auprès du Procureur du Roi dans un arrondissement judiciaire qui traite efficacement ce type de dossiers (il en existe, selon nos renseignements).
Vous êtes assez intelligent pour comprendre qu'il y a des limites à ne pas dépasser dans le domaine de la critique politique et de la liberté d'expression.
Par ailleurs, vous remarquerez que vous ne faites l'objet d'aucune attaque personnelle sur le site du R.W.F.
Salutations.
Le Secrétariat général du R.W.F.
Pour Paul-Henry Gendebien

Un des administrateurs a dit…

@ au Secrétariat général du RWF :
Il y a plusieurs administrateurs de ce blogue, mais c'est bien Monsieur Schreurs qui a autorisé, sous toute réserve, la publication du commentaire litigieux.
Comme il est indiqué dans le commentaire de l'administrateur, nous n'avons pas considéré le message de Mme Eysen, qui semblait être une position collective, comme "injurieux" à l'égard de M. Paul-Henry Gendebien. Mais nous avons souligné que c'était "une accusation grave" que nous ne pouvions évidemment cautionner et nous tenons à confirmer qu'il n'y a, de notre part, aucune approbation tacite de celle-ci.
Lorsqu'on fait de la politique, aussi idéaliste que l'on soit, on s'expose à tous les coups.
Ce n 'est pas la première fois que des interrogations de ce genre sont publiées sur la Toile; on les trouve depuis longtemps sur le site de "WALLONS", sous la signature ou avec l'approbation de M. André Libert, ancien vice-président du RWF.
Monsieur André Schreurs a fait l'objet, lui, de véritables injures, particulièrement odieuses, de la part de quelques fidèles bruxellois de Monsieur Paul-Henry Gendebien, sans les menacer d'une plainte en Justice.
Un procès, dont les médias et les milieux véritablement belgicains feraient des gorges chaudes, n'aurait d'autre effet que d'afficher et d'amplifier les divergences de doctrine et de stratégie existant dans le Mouvement rattachiste au sens large.Nous vous le déconseillons donc, en souhaitant que Monsieur Gendebien accepte enfin qu'il y ait, dans son parti, de véritables débats dans un esprit pluraliste et démocratique.

Philippe Rasquin a dit…

Voici ce que l'on peut encore lire actuellement sur le site des listes WALLONS, précédemment le "Pôle wallon dans la francité" : une lettre ouverte de Monsieur André Libert, dont voici deux extraits ci-dessous.

"Monsieur Gendebien est passé du côté obscur, en franchissant la ligne rouge du politiquement correct, en rejoignant les populistes-poujadistes, en rejoignant les discours d'extrême-droite, que l'on pourrait résumer à "Tous pourris, sauf moi".
(...)

"Vous rentrâtes au Rassemblement Wallon, ne pouvant remplacer votre oncle, bourgmestre P.S.C de Thuin. Le R.W. s'écroule sous votre présidence. Rêvant de prendre la place d' Etienne Duvieusart à Charleroi, vous y faites exploser le R.W. qui en fut le premier parti (quatre députés, trois sénateurs). Pour être élu à Liège, vous fîtes alliance avec le F.D.F., contre l'avis de la base du R.W. Et qu'en fût-il de cette négociation avec José Happart où vous jouâtes l'avenir politique de la Wallonie ?
Vous participâtes au R.P.W pour être élu avec l'appui du P.S., pour ensuite créer l'A.D.W. pour être élu à Namur grâce au P.S.C., en éliminant un de vos amis. Ne pouvant entrer au MR, vous participâtes à la fondation du R.W.F., dont vous ne fûtes qu'un des trois fondateurs et non le seul. Est-ce cela l'oeuvre d'un Chevalier Blanc ? Pour l'heure, vous labourez plutôt sur les terres d'un poujadisme dangereux."

N'est-il pas troublant de constater que ces accusations, datant de 2007, ressenblent étrangèrement à celles de Mme Esseynt? Ont-elle donné lieu à l'époque à une plainte en Justice ?
Pourtant, la lettre ouverte de M. Libert n'a pas été retirée de son site...

Que penser de tout cela ?

Georges Lambert a dit…

Au fond, si M. Paul-Henry Gendebien veut intenter un procès politique à M. André Schreurs, qu'il le fasse! Cela crevra l'abcès une fois pour toutes et ça dégonflera, en effet, cette fausse image de "chevalier blanc"dont se pare M. Gendebien.
Car en plus du témoignage de M. André Libert, il y a celui de M. Jean-Emile Humblet, ancien sénateur du RW, qui tient à peu près le même langage dans son livre "Témoin à charge" (Louvain-la Neuve, 1999, pages 83 - 97).
Qu'écrit Monsieur Humblet ?

A propos du RPW (Rassemblement populaire wallon) : En 1981, "le RPW naissait avec P.-H.Gendebien et s'alliait aux socialistes", mais "Moins d'un mois plus tard, il le quittait par anti-socialisme primaire...ou plutôt secondaite, par atavisme"(...)

A propos du PSC : "Serait-ce aussi par atavisme que, quatre ans plus tard, P.-H. Gendebien rejoindra le PSC, alors que personne n'a comme lui dénoncé durement les "cléricaux" et montré l'amalgame insolite qu'ils forment (...)" Le voilà prétendant comme logique de regrouper les catholiques, comme croyants, dans la même formation politique. Le PSC "est le parti qui, aux élections de 1985, alors que P.-H. Gendebien était candidat et fut élu sur ses listes, a axé sa campagne contre la communautarisation de l'enseignement" et était "hostile au libre choix de la deuxième langue"; le PSC était en outre partisan "du transfert à Bruxelles des services de la Région wallonne". C'était "le parti des suppôts de l'union des Belges à tout prix, de Charles-Ferdinand Nothomb et auttes pseudo-sauveurs de la Belgique par le fédéralisme provincial, qu'il a rejoint. Une contradiction de plus pour employer un terme modéré"(...) "En fait, conclut Jan-Emile Humblet," en se présentant à Namur à la Chambre lors des élections législatives d'octobre 1965,P.-H. Gendebien a pu sauver sa carrière politique et sa carrière tout court" !
Ces propos, qui n'ont donné lieu à aucue plainte en justice, sont-ils moins graves que ceux de M. André Libert et de Mme Eysen ? J'aurais plutôt tendance à croire que M. Gendebien craint davantage M. Schreurs,dont les idées gagnent sans cesse du terrain, comme il résulte de la lecture des trois autres sites ou blogues rattachistes qui font la même analyse que lui...

Gaétan Bodart a dit…

"Anti-socialisme primaire", "anti-
flamingantisme primaire", "carriérisme",contradictions...Qu'y a-t-il encore d'authentique chez le président du RWF, si tout cela est vrai ? J'avoue que nous, les jeunes, nous sommes fort troublés par ces informations.

A. Schreurs a dit…

Comme je l'ai écrit dans un courriel adressé au Secrétaire général du RWF, la réserve émise à propos du commentaire posté par Mme Eysen - que je ne connais pas -ne constituait absolument pas une approbation tacite de ses propos à l'égard de M. Paul-Henry Gendebien.
Nous avons toujours privilégié, à "Liège-France", le débat et la liberté d'expression. Bien que certains des propos de Mme Eysen semblent confirmés par les écrits de MM. Jean-Emile Humblet et André Libert, il semble que les limites de la liberté d'expression aient effectivement été dépassées dans la supposition que M. Gendebien serait "un agent du régime" chargé de déstabiliser le Rassemblement Wallon puis le RWF.
Cette supposition, qui n'est pas nouvelle, est évidemment inacceptable et s'il s'avère que nous avons effectiveent dépassé les limites de la liberté d'expression en publiant le commentaire de Mme Eysen, celui-ci sera supprimé.
En attendant, nous prions tous nos amis et correspondants de s'abstenir, à l'avenir, de critiques personnelles et de limiter leurs commentaires à des débats de fond.

Un administrateur a dit…

Qu'a voulu dire au juste Mme Eysen en se demandant si M. Gendebien n'était pas "un agent du régime" ? Certainement pas un agent de la Sûreté de l'Etat, comme la question s'était posée jadis pour un fervent rattachiste, M. Janos Molnar de Parno, au Mouvement Wallon pour le retour à la France présidé par le regretté Maurice Lebeau. Une telle supposition concernant M. Gendebien est tellement énorme qu'elle frise le canular et on peut s'étonner que le président du RWF s'en soit ému, au point d'envisager de déposer une plainte en justice pour diffamation. Tout ce qui est excessif est insignifiant !
Dès lors, "agent du régime" signifierait donc : partisan du régime belge. Ici encore, on ne peut trouver cette idée que ridicule, quand on sait tous les efforts consentis par M. Gendebien pour promouvoir une Wallonie française.
Autre chose est de considérer objectivement son parcours politique et il est difficile de distinguer, à cet égard, ce qui ressort dans son comportement de l'idéal qu'il défend et de ses intérêts personnels. Cette constatation vaut d'ailleurs pour tous les hommes et femmes politiques.
Il est également difficile d'admettre qu'un président de parti ne serait aucunement influencé par son vécu personnel, ses origines et ses relations familiales.
Prenons le cas de M. Di Rupo : aurait-il la même attitude et les mêmes positions s'il n'était pas le fils d'un ouvrier italien immigré venu travailler dans nos charbonnages et n'était pas de ce fait un "nouveau belge" sans aucunes racines wallonnes ? De même,le fait que M. Gendebien soit le fils d'un baron et le petit-fils du comte Henry Carton de Wiart, et que les alliances de sa famille comportent de nombreux francophones de Flandre vivant dans la région bruxelloise, n'est-il pas de nature à éclairer certains de ses choix politiques ?
Il n'y a rien de choquant, ni même d'indiscret à se poser ce genre de questions, d'antant que ces faits ne relèvent pas d'une étude ou de recherches quelconques, mais sont de notoriété publique. comme d'ailleurs tout ce que M. Jean-Emile Humblet a exposé dans son livre.
En résumé, seule la suspicion d'une action délibérément délétère et destructrice du président du RWF - ce qui, je le répète, nous paraît inconcevable - pourrait constituer un abus de la liberté d'expression.

Jean-Sébastien Jamart a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.