mercredi 21 octobre 2009

Conséquences communautaires de la crise interne du MR ?

C'est ce que laisse entendre l'édotorialiste du Soir qui écrit : cette querelle de famille libérale risque de peser lourd sur les négociations communautaires, parce que l'un des négociateurs, Didier Reynders, par ailleurs ministre des réformes institutionnelles, est affaibli. Tandis que le FDF, lui, pourrait sortir renforcé de la crise interne du MR.
Olivier Maingain est en effet un des plus fidèles soutiens de Didier Reynders et, concernant la scission de BHV, pour lui "c'est non, sans l'élargissement de Bruxelles et la nomination des trois bourgmestres de la périphérie".
Mais le jeu du FDF est plus compliqué que cela. Il veut s'implanter en Wallonie pour , dit-il, y apporter une fibre sociale, ce qui provoque des réactions de mandataires libéraux, notamment dans le Hainaut, qui s'efforcent précisément, face aux socialistes, d'affimer le caractère social du MR.
Est-ce bien la seule raison ? Et n'est-ce pas surprenant de la part d'un parti comme le FDF, dont le fonds de commerce est bien plus communautaire que social ?
La plus grande méfiance des militants wallons et rattachistes s'impose, quand on sait qu'à plusieurs reprises, M. Maingain a évoqué la possibilité d'élargir Bruxelles non seulement vers le Nord, mais aussi vers le Sud, en annexant les communes wallonnes de la Hulpe et de Waterloo (Lasnes)...
Alors, s'agit-il vraiment d'apporter au MR une fibre sociale ou une fibre bruxelloise ?
Réagissez, donnez votre avis.

4 commentaires:

Nicole Lechanteur a dit…

Les péripéties au MR n'ont pas grand intérêt pour nous, réunionistes. C'eût été différent du temps de Jean Gol, bien plus intelligent que Didier Reynders.
De toute façon, tout ça "c'est du belge" !
Ce qui est regrettable, c'est que ce genre de divisions existe aussi au RWF.

Georges Lambert a dit…

@ Nicole:

Oui, c'est dommage, mais à qui la faute ? Dans les deux cas, MR et RWF, il y a un président autocratique qui veut tout régler lui-même, méprise les militants et s'accroche sans grande dignité.

Philippe Rasquin a dit…

Cette fronde au MR serait l'occasion, pour Christine Defraigne, de relancer les convictions rattachistes de son père Jean. Mais les partage-t-elle ? Si ce n-est pas le cas, c'est affligeant. C'est toujours triste quand une "fille de" ou un "fils de" ne suit pas les traces de son père en politique, pas par intérêt, bien sûr, mais par idéal...

Jean Petit a dit…

@ Philippe Rasquin :
Ne vous faites pas d'illusion sur Christine Defraigne, c'est une carriériste dont "l'idéal" est de devenir un jour ministre belge. Et je crains malheureusement que son père ne l'encourage dans cette voie...!Je ne sais pas si c'est exact, mais j'ai du mépris pour les anciens hommes politiques qui agissent de la sorte.