mardi 27 octobre 2009

Les germanophones volent au secours de la Belgique...

C'est sous ce titre -éloquent - que Le Soir de ce mardi annonce le vote hier soir, par le parlement de la Communauté germanophone, de la quatrième motion "en conflit d'intérêts"(1) pour retarder la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Le vote a été acquis par 22 voix contre 2 et une abstention, celle d'un représentant libéral.
Ce titre est significatif et mérite qu'on s'y attarde.
Le problème, pour les rattachistes, n'est pas de savoir quelle est la meilleure procédure à suivre pour "sauver" la Belgique, mais quel est la meilleure stratégie pour y mettre fin, permettant ainsi à la Wallonie, souveraine, de se réunir à la France. Cela vaut aussi pour les partisans d'un Etat wallon indépendant.
Certains disent qu'il faut refuser de céder quoi que ce soit aux Flamands concernant BHV, ce qui provoquera le vote au Parlement fédéral, par les députés flamands majoritaires, de la scission de l'arrondissement, comme ils l'ont déjà fait en Commission de l'intérieur de la Chambre. Les députés wallons et francophones quitteront encore une fois la séance et risqueraient de réagir violemment, entraînant non seulement la chute du gouvernement Van Rompuy, mais l'implosion de la Belgique elle-même.
D'autres sont d'avis que cette stratégie n'aboutira pas au but escompté, parce que la classe politique francophone, surtout en Wallonie, n'est pas prête à une telle éventualité et fera tout, jusqu'à l'aplatissage le plus complet, pour sauvegarder la sécurité sociale fédérale, ainsi que les transferts Nord-Sud, afin de garantir le niveau de vie des Wallons et surtout des électeurs.
La direction du RWF, sans doute influencée par son appendice bruxellois, le RBF qui ne représente pourtant pas grand'chose, penche, semble-t-il, pour la première stratégie, se gardant d'ailleurs bien d'apparaître comme "anti-belge" attitude qui, selon le RWF, ne serait pas "politiquement correcte".
Quant à nous, à Liège-France mais aussi chez une partie des militants de l"Union pour la Wallonie" (parti France et "Wallons"), nous sommes pour l'autre stratégie, celle qui consiste à aller dans le sens des séparatistes flamands et à les encourager, en considérant que la scission de BHV, avec des compensations ou non, élimine ce qu'il y avait encore d'unitaire en Belgique et active la scission du "pays" lui-même, en traçant une frontière définitive, une véritable "frontière d'Etat", entre la Wallonie et la Flandre.
On comprend que certains Bruxellois francophones et surtout les francophones de la périphérie bruxelloise se hérissent à cette idée, car elle consacre le caractère unilingue flamand des six communes à facilités et l'homogénéité territoriale de la Flandre. Mais est-ce tellement grave ? En allant s'établir dans le Brabant flamand plutôt que dans le Brabant wallon, ces francophones devaient bien se douter qu'ils auraient des problèmes linguistiques à affronter. N'est-il pas normal qu'ils assument les conséquences de leur choix ? Par ailleurs, on ne voit pas en quoi ces problèmes concernent les Wallons, particulièrement les rattachistes et les indépendantistes qui n'ont pas le souci, comme les germanophones, de "faire bien fonctionner l'Etat fédéral", voire de "sauver la Belgique"...
Il serait temps que les différentes tendance du Mouvement rattachiste, à commencer par le RWF, réfléchissent sérieusement à cette question de stratégie, à peine de se battre en ordre dispersé, pour le plus grand profit des belgicains.
(1) Les trois motions précédentes furent votées, respectivement, par le parlement de la Communauté française, l'assemblée de la "Cocof" (Commssion communautaire francophone de la Région bruxelloise) et le Parlement wallon. Le Parlement bruxellois, comme tel, ne s'est pas prononcé.
Exprimez votre avis. Postez des commentaires. Cette question de stratégie est fondamentale.

13 commentaires:

Lars a dit…

Permettez-moi de corriger une importante erreur historique. C'est fondamental pour une compréhension juste et correcte des faits.

Vous dites "En allant s'établir dans le Brabant flamand plutôt que dans le Brabant wallon, ces francophones devaient bien se douter qu'ils auraient des problèmes linguistiques à affronter?"

Et bien, non, lorsque les francophones se sont installés, parfois depuis des générations, dans la périphérie bruxelloise, le Brabant Flamand n'existait pas, et la Région flamande non plus. Ils se sont déplacés au sein même d'un pays qui était alors unitaire.

C'est à la suite de la fixation arbitraire de la frontière linguistique, sans recensement ni consultation populaire, que ces populations se sont retrouvées, contre leur volonté dans une Région d'une autre langue et d'une autre culture. La "barrière de sécurité" d'Israel, vous connaissez?

Quant à la scission de BHV, elle ne concerne pas uniquement les droits fondamentaux de ces populations, elle concerne aussi et surtout un million de Bruxellois, qui se retrouveraient enclavés, comme la bande de Gaza, dans un Etat qui n'est pas le leur et qui ne reconnaît pas leur identité française.

Elle concerne évidemment aussi les Wallons qui devraient tirer les leçons des tristement épisodes des Fourons, et aujourd'hui de Bruxelles. Une fois BHV scindé, la Flandre pourra davantage s'appuyer sur le double niveau de pouvoir dont elle dispose, régional et fédéral, pour asservir la Wallonie, la "satelliser".

Cordialement
Lars.

Pascal Leclercq a dit…

Vous exposez très clairement le problème et les conséquences possibles de la scission de BHV. Et vous le faites avec modération, ce que j'apprécie, car vos billets sont souvent écrits au picrate et prennent de ce fait une allure excessive. Mais sur le fond, je suis d'accord avec vous, en général.
J'ai lu également le nouveau billet de M. Didier Melin, avec lequel vous avez un lien permanent sur votre blog.
Comme les Bruxellois, M. Melin évoque la solidarité francophone et estime que la scission de BHV sans compensations sérieuse serait une injustice pour "les Belges de langue française, qu'ils soient wallons ou bruxellois".
Voilà bien l'amalgame que vous dénoncez avec raison, car, comme vous l'avez dit pour le FDF, il "brouille les cartes". A part l'usage de la langue française, qu'y a-t-il de commun entre un Wallon et un francophone de la périphérie bruxelloise, voire d'une autre partie du Brabant flamand et pourquoi ne pas aller en chercher jusqu'à Gand ou Anvers ?
Raisonner comme M. Melin, c'est demeurer mentalement dans la vieille Belgique de 1830,dont la seule langue officielle était le français. Les temps ont changé, ce shéma n'est plus q'un fantasme chez les belgicains nostalgiques. La Flandre a accompli son "risorgimento", son unité linguistique et, comme tout Etat en devenir, elle veut réaliser son homogénéité territoriale. C'est tout-à-fait normal.
M. Melin évoque également "l'éthique démocratique" et la "justice historique"(?)qui n'auraient pas été respectées lors de la fixation de la frontière linguistique. Or, elle a été fixée sur la base de critères objectifs adoptés tant par le Mouvement wallon que par le Mouvement flamand. Elle a fait l'objet d'une étude très sérieuse au sein du "Centre Harmel", par des philologues et linguistes réputés,de Wallonie comme de Flandre.
Enfin, tout en reconnaissant que "la plupart de (ses) amis régionalistes et réunionistes considèrent que BHV est un problème étranger à la Wallonie", M. Melin considère que, par la scission de BHV sans conditions, "la Flandre unanime tente d'imposer la volonté de sa supériorité ethnique aux Wallons et aux Bruxellois".
Je ne comprends pas cette dernière phrase : "supériorité ethnique sur les WALLONS" ???
Quoi qu'en pense M. Melin,en quoi donc les Wallons sont-ils concernés par ce problème ? Q'est-ce que la scission de BHV, qui se situe en dehors de leur territoire, changera à leur identité "ethnique" française ? En quoi cela empêchera-t-il la Wallonie de rejoindre la France ? J'ai beau chercher, objectivement, je ne trouve pas de réponse. Je crois au contraire que l'affirmation "ethnique" de la Flandre ne peut qu'avoir un effet salutaire sur les Wallons : leur faire prendre - ou reprendre - conscience de ce qu'ils sont: pas des "francophones", mais des Français de l'extérieur.

Philippe Rasquin a dit…

@ M. Lars.-

Il est exact que, lorsque des francophones se sont installés dans la partie flamande de l'arrondissement de BHV, le Brabant flamand n'existait pas. Mais ils savaient quand même que le fond de la population, où ils ont été habiter, était flamand.Ils se sont un peu comportés comme des colons - il faut le reconnaître- volontiers méprisants pour les "paysans" locaux.
Quant aux Flamands francophones - les "fransquillons" - établis depuis longtemps dans le futur Brabant flamand, ils étaient encore plus méprisants, conscients qu'ils étaient de constituer "une élite" par rapport au peuple. Le sens de la démocratie n'est pas toujours où l'on croit !
De toute façon, les uns et les autres ont singulièrement manqué de lucidité et de vision d'avenir : le Mouvement flamand n'a pas attendu BHV ou même les "marches sur Bruxelles" pour s'exprimer ; ses premières revendications datent de...1840 !Ils ont manqué non seulement de vision d'avenir mais aussi de culture historique.Ils se sont crus chez eux en Flandre, grande erreur d'appréciation.Et de toute façon, ils sont actuellement "à l'étranger", comme s'ils habitaient dans le "Noord Brabant" des Pays-Bas.
Je comprends mieux la crainte des Bruxellois d'être encerclés en Flandre, par une Région et un futur Etat qui ne sont pas les leurs. Dès lors, la création d'un couloir, d'un "corridor" à travers la forêt de Soignes ou le long de la chaussée de Waterloo s'impose.C'est la seule compensation à laquelle il faut s'accrocher et là dessus, mais uniquement la dessus, la solidarité wallonne est souhaitable. Car, il ne faut jamais l'oublier, les séparatistes flamands, ceux qui veulent instaurer un Etat flamand indépendant en Europe, sont les alliés objectifs des rattachistes wallons, puisqu'ils postulent, non pas la vassalisation de la Wallonie à travers un Etat fédéral belge maintenu, mais au contraire la fin de la Belgique et donc la possibilité pour la Wallonie de se rattacher à la France.

Eustache Daly a dit…

A titre purement informatif, la loi fixant la frontière linguistique a été votée comme suit :
- 130 voix "pour", 56 "contre" et 12 abstentions

- 91 flamands, 20 wallons et 19bruxellois ont voté "pour"
Les libéraux ne comptent pas puisqu'étant alors dans l'opposition ont voté "contre" par dicipline de parti.

Ont voté pour : Pour : 12 socialistes/35 ; 8 psc/19

Par ailleurs, les facilités - à l'époque étaient transitoires. Je peux comprendre que ceux qui se sont établis avant 1963 (les anciens belges)ont été mis devant le fait accompli. Mais il n'en va pas de même des ceux qui l'ont fait depuis en toute connaissance de cause.

Un administrateur a dit…

Voici la réponse de M. Didier Melin à Pascal Leclercq, sur son blog. Cette réponse est adressée à M. Schreurs parce qu'il avait attiré l'attention de M.Melin sur le commentaire de M. Leclercq.

"Vous savez - nous avons eu l'occasion d'en parler et je l'ai dit suffisamment sur ce blog - que je suis d'avis qu'il ne faut pas se désolidariser de Bruxelles et des habitants de sa périphérie. Ceci dit, je ne suis pas fondamentalement en désaccord avec vous sur l'inutilité du vote germanophone pour un ènième conflit d'intétrêt. Mais je pense qu'il convient de bien faire la différence entre l'ensemble de BHV (où la logique territoriale peut s'appliquer à mon avis) et les 6 communes à facilités qui en font partie (où les "francophones"ne sont pas "allés s'établir"; ils y sont nés, bien souvent, et se sont retrouvés du mauvais côté de la frontière contre leur gré, avec un régime linguistique d'exception que la Flandre entend aebitrairement éteindre - exactement comme aux Fourons, par ailleurs)
Par ailleurs (et je parle ici "tactique" et non plus "éthique") BHV peut servir de monnaie d'échange pour -partiellement du moins- réparer l'injustice commise à l'égard de la population de ces communes il y a 45 ans. Ce serait dommage de ne pas profiter de cette "négociation" pour retracer la frontière AVANT la scission de la Belgique (après il sera trop tard). D'autant plus que ces "négociations" peuvent aussi servir de détonateur...et précipiter les choses dans le sens qui vous intéresse".

Vanden Bloock a dit…

La frontière linguistique existe depuis près de deux générations maintenant. Evidemment qu'elle a été fixée de manière arbitraire ! Comment pourrait-il en être autrement et quelle frontière n'a pas été tracée, initialement, de manière abritraire?

Ce qu'on oublie toujours dans ce genre d'argumentaire c'est que le tracé de cette frontière a été approuvé par le parlement, que les représentants des francophones ont voté "pour", et que aucun d'entre eux n'a remis ce vote en cause depuis.

Sociologiquement, la ruée des bruxellois vers la campagne environnante a commencé vers cette époque-là. L'immense majorité des francophones qui sont allés vivre dans le Brabant l'ont donc fait APRES la fixation de cette fameuse frontière.

L'argument selon lequel on ne pouvait pas savoir que la Belgique allait autant évoluer est suffisamment pertinent pour qu'on n'ait pas besoin d'en rajouter. Et bien entendu, tout le monde sait que ce n'est pas Gaza dans la périphérie.

On peut comprendre la frustration d'un habitant francophone de Wezenbeek-Oppem, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a une frontière et que son tracé a été approuvé en son temps par les représentants de ce même habitant. Vous pouvez ressortir des recensements vieux de 40 ans tant que vous le voulez, ça ne vous aidera pas. Pour revoir le tracé, il faut un vote. Ou des arguments très convaincants lors de la négociation sur la scission de la Belgique. Bonne chance.

Heraus a dit…

La frontière linguistique n'est en rien arbitraire. Elle entérine à quelques déplacements près sur les deux derniers siècles, une frontière ethno-culturelle vieille de plus d'un millénaire. Que je sache, Mouscron, ville flamande, s'est retrouvée rattachée au Hainaut (qui correspond grosso-modo à l'ancien Hainaut, à cheval sur la France et la Belgique) sans que ça n'émeuve trop. Il ne s'est pas trouvé non plus de nombreux nostalgiques de l'ancien pays de Brabant au moment de la division du Brabant uni, vieille contrée qui dans ses marges méridionales, était francophone en effet (mais probablement néerlandophone à un stade antérieur au vu de la toponymie). Et quid de l'ancienne principauté de Liège ?

La scission de BHV est au fond la liquidation de l'anomalie brabançonne. Dans tous les cas, toute personne francophone qui s'est installée dans ce qui était alors le Brabant néerlandophone sans comprendre qu'elle s'installait dans un pays qui lui était ethno-culturellement distinct (comme si les noms de villages n'avaient pas suffi) n'a pu faire preuve que d'autisme malheureux.

La question est autre quand il s'agit de Bruxellois francisés il y a 50 ans, installés dans la campagne environnante. C'est alors un problème interne à la France, essentiellement social, entre fransquillons et néerlandophones. La Wallonie n'a rien à voir.

Heraus a dit…

Lire :

problème interne à la *Flandre

Anonyme a dit…

Ce que je trouve quand même extraordinaire en lisant la masse de
ces commentaires, c'est le peu de cas qui est fait du sortdes Bruxellois ( je dis
bien des citoyens de Bruxelles capitale, et non point de ceux qui résident dans les 6 communes à facilité ). Que stratégiquement parlant, la scission effective du BHV garantisse le rattachement de la Wallonie à la France , est patent, mais ''envoyer par le fond'' les 900.000 Bruxellois au prétexte fallacieux et d'ailleurs inacceptable sur le plan philosophique qu'ils seraient des Flmands Francisés (ce qui est partiellement faux par ailleurs ) me hérisse.
Moi, je suis citoyen d'un Etat de 64,5 millions d'habitants et de 551.000 km 2 qui ne fait aucune différence entre ses diverses composantes. Alors,s'appuyer sur la prétendue opposition historique entre Wallons et Bruxellois pour rejeter ces derniers et les livrer
à terme à ''l' ennemi Flamand '', cela me paraît hallucinant .

Bref, et pour faire court, quel statut prévoyez vous pour Bruxelles ? et comment pouvez vous préjuger des sentiments du Bruxellois moyen, au jour de la partition du pays ?

Heraus a dit…

Il me semble que le sacrifice de Bruxelles est nécessaire dans une optique wallone parce que si l'annexion de la Wallonie par la France ne pose aucun problème, il en va tout autrement si la France commence à toucher à la question de Bruxelles. Donc, si les Belges peuvent régler ce problème avant l'implosion, c'est aussi bien pour Paris.

Maintenant, plusieurs choses : pour les Français, Bruxelles est l'incarnation de la "grandeur" de la culture francophone de Belgique. La France n'a d'ailleurs aucun problème à accueillir en son sein des territoires divers : un bon tiers de la véritable Flandre historique est en France, sans parler des territoires du Calaisis et de l'Artois, anciennement néerlandophones.

Une chose est certaine, si la France l'instant d'un moment met tout son poids dans la balance, il est certain qu'elle obtiendra des référendums par commune et donc en pratique une unité Wallonie-Bruxelles. Mais que sera cette ville de Bruxelles, moignon français, sans possibilité de développement sur sa périphérie flamande ? Les eurorégions ne règlent pas tout et l'annexion à la France induit également une réorientation des réseaux économiques.

Et puis parlons morale. Franchement, ces terres brabançonnes sont flamandes. Avec un nationalisme flamand moins axé sur la langue, Bruxelles elle-même serait restée une ville flamande, d'expression française, un peu comme Lille en France. Il est certain que les nationalistes flamands n'ont pas compris cette ville et l'ont aliénée. Erreur stratégique. On a posé que de toute façon, la France est amnésique sur ces questions : elle annexera selon la volonté des peuples. Maintenant, revenons à la morale : est-il honnête une fois de plus de dérober des terres à la Flandre, de lui voler son patrimoine même ? Surtout quand on connait la stabilité de la frontière linguistique.

Je crois que tout Wallon qui désire la réunion à la France (comment pourrait-on refuser à une partie intégrante de la Gallo-Romanie septentrionale ce droit ?) doit parvenir à faire le sacrifice de Bruxelles. Parce que la France n'aura pas le courage de découper dans le tas probablement : donnez-lui une frontière stable.

Tytgat a dit…

'Moi, je suis citoyen d'un Etat de 64,5 millions d'habitants et de 551.000 km 2 qui ne fait aucune différence entre ses diverses composantes.'

Un plaidoyer pourque la Flandre absorbe Bruxelles ?

Autrement dit : vous sortez des arguments le moment qu'ils conviennent, même s'ils se contredisent.

Et ne dites pas que vous êtes Français de France. Le style pathétique ('livrer à l'ennemi') traduit le Bruxellois forumiste du Soir.

Lars a dit…

Laissez les Bruxellois tranquilles et mêlez-vous de vos affaires. Décidemment Bruxelles est une véritable obsession pour vous qui appelez de vos voeux une collaboration avec l'extrême-droite flamande. Ne vous en déplaise, Bruxelles choisira son destin français, nous n'avons pas besoin de votre insupportable ingérence.

Georges Lambert a dit…

@ au courageux anonyme bruxellois qui se cache sous "Lars" ;

Loin de nous l'intention ou même l'idée d'une quelconque ingérence dans les problèmes de Bruxelles. Bien au contraire, nous ne cessons d'insister sur l'indispensable distinction à faire entre les francophones de Bruxelles et de la périphérie, et les Wallons. Lier d'avance le destin des uns et des autres, comme le fait le RWF, est une absurdité, car les contextes sont tout-à-fait différents. Tant mieux si les Bruxellois voulaient se rattacher à la France, mais ce n'est pas notre problème.Et avec 0,3% de rattachistes, le chemin à faire est encore long. Bonne chance quand même !