mercredi 28 octobre 2009

Négocier avec la Flandre les modalités de la partition de la Belgique

C'est la conclusion de l'excellente "Carte blanche" que Jules Gheude publie ce mercredi dans Le Soir. Voilà une analyse lucide et un plaidoyer courageux pour que, d'un commun accord, les Wallons et les Flamands mettent fin à l'Etat belge. Cela nous change des sempiternelles jérémiades et de la couardise des partis francophones, à commencer par le PS dont le corps tout entier semble contaminé par la fibre belgicaine de son chef, Elio Di Rupo, qui ne songe qu'à sauver "son fonds de commerce, à savoir la Sécurité sociale...nationale". Quand Elio Di Rupo dit "Sa Majesté le Roi", c'est too much, a écrit Guy Spitaels, mais le président socialiste(?) n'en a cure !
La Communauté germanophone a commis une lourde erreur en votant une quatrième motion en conflit d'intérêts. Non seulement, elle s'est mis toute la Flandre à dos, mais "croire, comme le fait Karl-Heinz Lambertz, que ce rabiot de 120 jours permettra de trouver une solution négociée pour la scission de BHV, relève d'une incroyable naïveté."
Les partis germanophones, comme les francophones, ne comprennent pas - ou font semblant de ne pas comprendre - que la Flandre se comporte en Etat-nation et qu'elle n'acceptera jamais de céder un pouce de son territoire. Il est vain de vouloir continuer à opposer le droit des gens et le droit du sol, opposition qui n'existe d'ailleurs pas en France, la patrie des droits de l'Homme, qui ne reconnaît aucune minorité linguistique sur son territoire(ndlr) !
Jules Gheude observe, à juste titre, qu' aux élections régionales du 7 juin dernier, la poussée nationaliste s'est confirmée en Flandre. Les partis ultraflamingants ont récolté plus de 37% des voix. Du jamais vu !(...) Depuis lors, ajoute t-il, force est de constater que l'Etat belge ne cesse de s'enfoncer dans la déliquescence. En fait, il ne vit plus, il survit. Rien ni personne ne pourra empêcher un Etat-nation flamand de prendre son envol".
La conclusion qui s'impose est la suivante : croire qu'une nouvelle réforme de l'Etat est encore possible relève de la chimère. Seule une négociation portant sur le partage des biens a encore un sens. Et le plus tôt sera le mieux ! Et de citer Jean Rey, le grand libéral européen, qui déclara au lendemain de la Seconde guerre mondiale : "Partout, quand un Etat unitaire est travaillé par un mouvement nationaliste, il est impossible qu'il ne finisse pas par craquer"...
C'est donc le moment, pour les Wallons lucides et en particulier les rattachistes et les indépendantistes, de reprendre l'invitation que Lionel Vandenberghe, alors président du Comité du pélérinage de l'Yser, adressa aux Walllons : "Scheiden, beste Waalse vrienden, scheiden en gaan naar de notaris"...Disons donc à notre tour : divorçons, chers amis Flamands, divorçons et allons chez le notaire ! Le comité des Etats généraux de Wallonie pourrait prendre l'initiative de premiers contacts avec les milieux nationalistes flamands fréquentables...
Postez des commentaires, exprimez votre avis. C'est vraiment le sujet du jour. Les internautes peuvent lire la carte blanche de Jules Gheude sur le site du Soir, de même que sur le blog de Jean-Sébastien Jamart qui l'a reproduite intégralement.
Vous trouverez une carte détaillée de l'arrondissement BHV à la fin de cette série de messages. Il y a également des commentaires relatif à ce billet, qui ont été postés sur le message suivant : "Langue de bois et bruits de couloir..."

57 commentaires:

Paul Coenen a dit…

La position de Jules Gheude et la vôtre sont autrement intéressantes que les fades commentaires du parti rattachiste officiel, le RWF, qui s'égare dans des onsidérations secondaires (par rapport à notre objectif),le buidget, l'enseignement ou la laïcité dans le cadre BELGE, au lieu d'aller comme vous à l'essentiel.Il faudrait vraiment un changement profond, en tout cas une nouvelle équipe à sa tête, faute de quoi il faudra créer autrechose.

Jules Rulot a dit…

Les vociférations du FDF ne sont pas plus intéréssantes, sauf qu'elles mettent de l'huile sur le feu.Alors, tant mieux !
Mais fadaises du RWF, vociférations du FDF et probablement aussi du "RBF",ne font pas avancer le problème. Monsieur Gheude a raison sur toute la ligne, c'est une personnalité comme lui qu'on devrait avoir comme président des réunionistes.

Philippe Rasquin a dit…

Les grandes préoccupationc actuelles du RWF officiel : la ligne de chemin de fer Dinant-Givet, le budget fédéral belge et les discriminations envers les étrangers dans l'enseignement
francophone belge...

A vous de comparer avec celles de "Liège-France" et de Jules Gheude, et d'en tirer les conclusions...

A. Schreurs a dit…

C'est en raison de la molesse de la classe politique wallonne - elle n'a plus rien à voir, hélas, avec celle de 1950 et 1960 !- que je propose, depuis un certain temps, de nouer des contacts avec les nationalistes flamands et d'encourager non pas les impérialistes dominateurs, mais les vrais séparatistes, ceux qui veulent réellement constituer un Etat flamand indépendant dans l'Union européenne. Ceux-là représentent déjà 37% du corps électoral flamand écrit Jules Gheude.
Un "Manifeste de personnalités flamandes et wallonnes pour la partition de la Belgique", qui n'inclurait Bruxelles dans aucune des deux entités, mais proposerait qu'elle devienne une "Ville libre internationale" placée sous la double garantie de la France et des Pays-Bas, pourrait avoir une forte répercussion dans la presse et l'opinion publique en Belgique, en France et à l'étranger.
Ces personnalités proviendraient non du monde politique, mais des milieux culturels, scientifiques et économiques des deux Régions actuelles. Pour la Flandre, je songe par exemple au groupe "De Warande", résolument indépendantiste, et à plusieurs professeurs d'université connus pour défendtre les mêmes positions.
Il y a aussi des milieux plus militants mais politiquement "neutres" comme le "Vlaamse Volksbeweging", où Jules Gheuse a déjà donné des conférences.

A.Schreurs a dit…

Lire : "mollesse".

Youri a dit…

En effet, cette carte blanche de Mr Gheude est remarquable et je l'en remercie.

La partition du belgium est devenue une évidence.
Mais où je ne vous suis pas du tout, c'est quand vous prônez de prendre langue avec les mouvements séparatistes flamands afin d'accélérer le processus.
Je suis persuadé que cela serait une erreur notable que de procéder de la sorte même si notre volonté est d'en finir au plus vite avec cet état qui n'en est plus un.
En effet, il serait hautement préjudiciable à notre cause que nous soyons montrés du doigt comme les fossoyeurs du pays par une population (francophone) très (trop) attachée à l'unité belge.

Notre rôle à nous est de proposer des solutions quand la dissolution interviendra. Surtout pas de la précipiter en s'acoquinant avec ceux qui seront fustigés par leurs compatriotes et une bonne partie de l'Europe.

A.Schreurs a dit…
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Georgette Davister a dit…

"Fustigés par leurs compatriotes" ...Quels compatriotes? De qui s'agit-il ?
Et qui seraient "fustigés" dans une bonne partie de l'Europe ? Les patrons flamands du Cercle "De Warande" ? M. Bart De Wever et les deux ministres N-VA du gouvernement flamand ? M. Jan Peumans, vice-président de la N-VA, élu démocratiquement à l'unanimité président du Parlement flamand ?
La haine ant-flamande et la couardise de "Youri" me consternent. J'apprécie les hommes courageux, pas les peureux.

Unknown a dit…

De là à prôner sans cesse l'alliance de wallons avec les extrémistes flamands de droite ! Il faut vraiment oser ! Ce n'est comme cela que vous y arriverez Messieurs les rattachistes, vous ne faites que vous rendre de plus en plus antipathique. Ce qu'il nous faut, c'est un Front populaire wallon, mais vous faites exactement le contraire, vous divisez encore plus les wallons avec vos propositions scandaleuses.
Nous n'avons pas besoin des flamands de plus d'extrême droite, je me répète, ni d'alliance contre nature pour obtenir notre indépendance. Expliquons aux citoyens wallons que l'avenir de la Wallonie passe par son indépendance. Pensez-vous qu'après votre alliance avec l'extrême droite flamand, les wallons vous feront confiance, vous allez tout droit dans le mur. Mais, je suis heureux que vous vous dévoiliez, vous avez le courage de divulguer vos plans. Vous m'avez vraiment convaincu contre le mouvement rattachiste dans son ensemble.
Bonne chance.

Bernard Deronne a dit…

Si la population "francophone" est aussi bêtement "belge" que le pense "Youri", allons vivre en France dès notre retraite.
De Gaulle, un jour qu'il désespérait des Français, a dit "Les Français sont des veaux"... Que dire alors des "francophones belges", même des Wallons, qui sont des "sous-Français", selon M.René-Pierre Melon !

Stéphane Dohet a dit…

Jules Gheude a raison. Au lieu de négocier une énième réforme, négocions la séparation. Au moins, les négociateurs n'auront pas à lâcher leurs revendications à la fin pour "sauver la Belgique et la sécurité sociale" (qui tout compte fait n'est pas plus chère en Wallonie qu'en Flandre).

A.Schreurs a dit…

@ à M. Alex Remacle :

"Un Front populaire wallon"...M. Remacle, qui, contrairement à André Renard, déteste la France(c'est trop grand pour lui), se croit encore à l'époque du Mouvement Populaire wallon. Avec qui croit-il pouvoir constituer un nouveau "Front wallon" ? Avec quels mouvements, quels hommes politiques ? Avec MM. José Happart, Jean Louvet, José Fontaine ? Ce sont des gens bien sympathiques, mais quelle influence ont-ils pour convaincre une majorité de Wallons de se battre pour l'indépendance ? Un Front indépendantiste a beaucoup moins de chance que le Mouvement rattachiste de mobiliser les Wallons. Avant de représenter 37% du corps électoral, comme les partis séparatistes flamands...C'est du rêve, de l'utopie !
M. Remacle est scandalisé à l'idée de contacts possibles avec les nationalistes flamands "d'extrême-droite". Tout d'abord, il n'y a que le Vlaams Belang qui est d'extrême-droite. Ce n'est pas le cas de la N-VA ni des amis de M. De Decker. Il oublie que toute la Flandre est de "centre-droit", alors que la Wallonie est de "centre-gauche". A ce compte là, il devrait se demander comment les capitalistes américains ont pu s'entendre avec les communistes russes pour battre l'Allemagne nazie. Ici, il s'agit aussi d'une entente passagère entre des "contraires", pour en finir avec la Belgique. Où est le "scandale" ? C'est de la "realpolitik", mais M. Remacle ne sait sans doute pas ce que c'est...

Unknown a dit…

Et vous, Monsieur Schreurs, avec quels hommes politiques allez-vous faire alliance avec l'extrême droite flamande? François Perrin et PHG ? Le MMW que vous citez à travers 3 personnes comptent plusieurs politiques et syndicalistes wallons importants dans ses rangs. Je ne dois pas les citer. Il y avait autant d'assistance le 29 février 2008 à Namur qu'à vos EGW rattachistes en mai à Liège mais avec plus de présence politique et syndicaliste. Et, pas besoin de vote de mascarade que vous aviez vous-même rejeté avant de tourner casaque. Vous aviez même démissionné de votre beau titre de Président d'Honneur de ces fameux EGW. Qui vous dit que je déteste la France, j'aime la France, mais je ne veux pas devenir français, c'est différent. Et si c'est de la realpolitik que de s'allier avec ses ennemis ... libre à vous. Mais, nous ne sommes pas en guerre, mondiale qui plus est.
Par contre, nos hommes politiques wallons des partis en place devraient avoir le courage de négocier, comme le dit Stéphane, avec les partis flamands en place, punt aan de lijn. Et le groupe de la Warande, je suppose que vous avez lu son manifeste analysé par le CRISP, entre autres, je suppose que vous connaissez l'appartenance politique des membres de ce groupe avec qui vous voulez vous allier ainsi que le VVB et le TAK (présents ensemble à Eupen une fois de plus comme dans les Fourons).
Vous aimeriez me faire passer pour un con, car tous les wallons qui ne sont pas rattachistes sont des cons et des traîtres à la France, votre mère patrie. Ma mère patrie, moi, Monsieur Schreurs, c'est la Wallonie que vous reniez pour la France.

A. Schreurs a dit…

Monsieur Remacle semble très fâché. A défaut d'arguments, il lance des flêches de tous les côtés!

1)C'est vrai qu'il y aurait eu autant d'assistance aux EGW qu'à l'assemblée du MMW à Namur, si les diigeants de ce Mouvement, dûment invités, étaient venus, avec leurs militants, défendre leur point de vue à Liège en mai, au lieu de boycotter les EGW.La remarque vaut d'ailleurs tout autant pour les dirigeants du RWF. Que M. Remacle ne vienne donc pas dire que c'est nous qui sommes des diviseurs !

2)J'avais effectivement estimé qu'il n'était pas indiqué de faire voter l'assemblée des EGW sur le choix d'une des trois formules proposées et je n'ai pas changé d'avis. Mais le président, M. Jules Gheude a soumis la question à l'assemblée : "voulez-vous que l'on vote ou non ?" et l'assemblée a répondu "oui" à une écrasante majorité. En démocrate, je me suis incliné et j'ai voté. Ou est le problème ?

3) M. Remacle dit qu'il aime bien la France, mais rejette avec acharnement toute idée de rattachement à la République. Ne serait-ce pas parce qu'il fait une sorte de complexe du "mal aimé" ? Il ne cesse de dire, sur son blog, que la France ne s'intéresse pas à la Wallonie..., ce qui est faux !

4) M. Remacle affirme que, contrairement à moi, sa patrie n'est pas la France, mais la Wallonie. Qui a jamais dit que l'on ne pouvait pas avoir deux patries? Faut-il lui rappeler la chanson de Mistinguette : "J'ai deux patries, mon pays et la France" ? Une très belle chanson d'ailleurs.

5) Mais le plus curieux, c'est que M. Remacle, qui ne jure que par la Wallonie, le MMW, le MPW, etc, au lieu de défendre le projet d'un Etat wallon indépendant, prend position et milite pour un Etat "Wallonie-Bruxelles", ce fameux monstre à deux têtes encore plus ridicule que la Belgique elle-même! Comme je l'ai déjà dit, cette petite Belgique miniature sans les Flamands, la "Belgique résiduaire", c'est vraiment un "résidu"...Allez voir son blog : vous y verrez, encadrant le titre "Wallonie-Bruxelles", un coq wallon et l'iris bruxellois.

6)Ainsi donc, M. Remacle ne veut pas que l'on rattache la Wallonie à la France, mais trouve tout-à-fait normal de la rattacher à Bruxelles, cette capitale tentaculaire et centralisatrice qui a fait tant de mal à la Wallonie en pompant ses forces vives pendant un siècle. Vous avez dit "logique" ? Avouez que c'est quand même surprenant de la part d'un "grand patriote wallon" comme M. Remacle... C'est bien plus scandaleux, à ms yeux, que des contacts avec des nationalistes flamands pour mettre fin à la Belgique tout court...

barbier henri a dit…

Vous me connaissez, c'est pourquoi, je me permets quelques commentaires.Contrairement à la FLANDRE qui a fait l'unité de son territoire et dont les habitants possèdent un réalisme politique, la WALLONIE est encore "éclatée" en sous-régionalismes. Ses citoyens n'ont pas ou ont très peu de conscience politique. Trop longtemps soumis au clientélisme par les politiciens-fossoyeurs de la bande des 4,l'émancipation, la liberté ne font pas partie de ses préoccupations.
De plus, je crains que la FLANDRE ne souhaite pas son indépendance mais, "grignoter" la WALLONIE.Proie faible, indigente et sans fierté.Cela correspond bien à son esprit impérialiste. Voyez les établissements scolaires qui prônent l'immersion en néerlandais.Alors que faire? Se résigner? Déjà sur ce blogue, il y a trop de déchirements, d'avis contradictoires voire opposés et même, insultants!! Monsieur GHEUDE tient un discours réaliste.Monsieur GENDEBIEN a fait son temps. Il faut une refondation politique qui englobe réunionistes et indépendantistes. Une plateforme commune afin de mettre fin à la BELGIQUE qui nous maintient dans un état de soumission.

A.Schreurs a dit…

Cher Monsieur Barbier,
Je suis d'accord avec vous sur beaucoup de points. Mais je dois rectifier deux choses :
1) Le fait que des établissements scolaires de Wallonie prônent des classe d'immersion en néerlandais n'est pas dû à une quelconque pression de la Flandre, mais à la sottise des dirigeants de l'enseignement en Communauté française, qui se comportent comme vous le dites si bien : avec indigence et sans fierté !
2) Si la Flandre ne prend pas son indépendance, c'est parce que la "tendance impérialiste" l'aura emporté sur la "tendance séparatiste". C'est bien pourquoi j'insiste pour que l'on encourage les séparatistes flamands. Cordialement.

Youri a dit…

Les commentaires démocratiques émis ici me font furieusement penser à ceux d'un certain webmaster du "seul site officiel" de RWF.
Avec toute la courtoisie et la civilité qui le caractérise.
Bonsoir.

Georgette Davister a dit…

Et l'anonymat, cela fait furieusement penser à quoi, Youri ?

Jean Petit a dit…

Mistinguette ne disait-elle pas plutôt, dans sa chanson : "J'ai deux amours, mon pays et Paris" ?

Youri a dit…

Georgette,

L'anonymat m'est nécessaire non par lâcheté (comme certains l'imaginent) mais par obligation.
Cette affirmation ne vous devrait pas être très difficile à comprendre.

Le tout n'est-il pas finalement de savoir si mes interventions et réflexions sont pertinentes ou non.
Si elles ne le sont pas : merci de me le signaler. Ce serait signe que je me suis égaré ici et qu'il me faudra donc songer à abandonner la cause que j'ai la prétention comme vous de défendre.

Si mes réflexions sont un tant soit peu pertinentes, que vous importe finalement mon patronyme.

Préférez-vous que je m'invente (toujours à des fins de protection) un nom encore plus passe-partout qui vous éviterait des réactions acerbes ?
Entre Antoine Gailly, Joseph Henrotin, Robert Deschryver .... lequel choisissez-vous ?

Unknown a dit…

Je cite : "Comme je l'ai déjà dit, cette petite Belgique miniature sans les Flamands, la "Belgique résiduaire", c'est vraiment un "résidu"..."
Quelle considération pour Bruxelles et la Wallonie, nous sommes des résidus ! Bravo, Monsieur Schreurs.

A. Schreurs a dit…

Le "résidu", Monsieur Remacle, ce n'est ni la Wallonie, ni Bruxelles, évidemment, mais l'amalgame des deux, qui aurait encore quelque chose de "belge". Vous ne songez quand même pas à démolir la colonne du Congrès et les nombreux monuments qui, à Bruxelles, symbolisent la Belgique et la Monarchie? Nous ne voulons à aucun prix devenir les citoyens de cet ensemble boiteux et toujours belge. A défaut d'être réunis à la République française, nous préférerions un Etat wallon indépendant, surtout sans Bruxelles.

Unknown a dit…

Vous abandonnez donc Bruxelles à la Flandre ! Normal, vous n'aimez pas Bruxelles car : "Bruxelles, cette capitale tentaculaire et centralisatrice qui a fait tant de mal à la Wallonie en pompant ses forces vives pendant un siècle.".
Vous préférez les extrémistes flamands aux bruxellois, mais cela on le savait déjà.
Car rattacher Bruxelles à la France, je crains que les autres pays européens que la France ne soit pas d'accord.

Philippe Rasquin a dit…

M. Schreurs et ses amis ne "préfèrent " pas les nationalistes flamands aux Bruxellois. C'est uniquement une position tactique : les nationalistes flamands sont en mesure de faire "craquer" la Belgique, pas les Bruxellois. Quant au sort de Bruxelles en cas de partition, c'est aux Bruxellois eux-mêmes à en décider. Une solution serait que Bruxelles devienne une Ville libre internationale, sous la garantie non de l'Europe entière, mais de la France et des Pays-Bas - la France pour assurer la pérennité du français à Bruxelles, les Pays-Bas pour protéger la minorité flamande.

Vanden Bloock a dit…

Une question à ceux qui se pincent le nez lorsqu'ils se tournent vers la Flandre : lorsque la Belgique éclatera, il faudra bien négocier certaines choses avec les flamands. Et si la N-VA est à la manoeuvre à ce moment-là, vous allez faire quoi? Renoncer à la partition ? Attendre que les Flamands vous proposent des gens qui vous plaisent?

Le fait de faire la fine bouche devant les représentants que la Flandre se donne est un réflexe typiquement belgicain. Qu'est-ce que ça peut bien vous faire? Il s'agit justement de se séparer de ces gens que vous semblez mépriser. Ce qui compte, me semble-t-il, c'est les modalités de la séparation.

Josette Shipers a dit…

D'accord avec vous.

Unknown a dit…

Vous mettez donc Bruxelles sous tutelle de la France et des Pays-Bas ! Je doute que les bruxellois soient d'accord !
Ville Libre mais pas libre quoi !
C'est pire qu'avant 1830.
Et la Wallonie sous la tutelle de la France avec la solution de J.Lenain ou carrément intégrée en France pour le RWF.
@ A.Schreurs, ce que je propose n'est pas de rattacher la Wallonie à Bruxelles, vous déformez volontairement ma proposition.
Je propose d'associer la Wallonie et Bruxelles dans un Etat comme la Confédération suisse dans lequel Genève, Lausanne, Zürich, Basel, ... ne sont pas rattachées à Bern, mais les cantons sont autonomes.
Rien à voir avec l'ancienne Belgique, plus de Royaume, mais une nouvelle République en Europe, je m'en explique plus longuement ailleurs.

Gaétan Bodart a dit…

C'est vrai, M. Van den Bloock, que c'est un réflexe belgicain. C'est typique des rattachistes de Bruxelles, ceux du RBF; ils réagissent comme les FDF, c'est plus fort qu'eux. Mais il y en a aussi chez nous et même à...Liège-France.M. D'Heur, par exemple, votre 2è administrateur, n'est sûrement pas belgicain, il est bien sympathique, mais il demeure trop antiflamand. A quoi bon puisqe, en effet, il faudra négocier avec eux?

Unknown a dit…

Pour répondre à Vanden Bloock, je suis depuis longtemps pour négocier la séparation, le divorce. Cette négociation, doit pour moi, se faire à quatre, bruxellois, flamands, germanophones et wallons.
Je veux autant que vous la fin de cette Belgique embourbée par les affaires communautaires, finissons-en, bien d'accord ! Mais la manière, c'est autre chose. Les partis au pouvoir ne peuvent-ils arriver à un accord ? Avec l'appui extérieur de la NV-A et ... ? Je m'en fous, mais je ne dois pas faire alliance avec eux pour obtenir ce qui coule de source, le divorce belge. Le combat, pour moi, c'est en Wallonie et à Bruxelles qu'il faut le mener. Il faut convaincre les 4 grands partis francophones que le divorce est inéluctable. Et, il faut expliquer aux wallons et aux bruxellois pourquoi ce divorce est inéluctable et qu'une République fédérale Wallonie-Bruxelles est viable. Il y a assez d'études sur le sujet.

Jules Rulot a dit…

Et quelle serait la capitale de cette nouvelle République ? Les Wallons, surtout les Liégeois, ne voudront pas de Bruxelles, et les Bruxellois ne voudront pas de Namur...

Unknown a dit…

Deux capitales, une capitale économique (Bruxelles) et une capitale administrative (Namur).
Sincèrement, ce n'est pas le 1er de mes soucis.

Vanden Bloock a dit…

Alex à mon avis, quand M. Schreurs parle d'alliance objective avec les nationalistes flamands, il n'entend pas par là d'embrasser l'ensemble de leur programme ou de suivre les instructions qu'ils donneraient.

Il s'agit de voir avec eux s'il est possible de faire quelque chose ensemble pour hâter la fin. Rien de plus. Cela n'empêche nullement d'expliquer aux wallons/bruxellois pourquoi le divorce est inéluctable (et souhaitable!)

S'entendre avec les autres partis flamands serait absurde car il s'agit précisément des partis qui ont la plus grande communauté de vues avec les politiciens francophones belgicains. Le CD&V-VLD-SP-Groen veulent régionaliser, mais ils ne veulent pas casser la Belgique qui les arrange très bien ! Sur ce plan-là, ils sont sur la même longueur d'onde que Di Rupo, Milquet et Reynders.

Lars a dit…

Une alliance avec l'extrême droite flamande. Bravo. Si vous saviez comme ils vous méprisent, pis ils vous haïssent. Et leurs valeurs? De quoi vous décrédibiliser complètement. Et le million de Bruxellois sacrifiés parce que la fin justifie tous les moyens? Quelle belle éthique. Que cherchez-vous? Une guerre civile? Chapeau bas pour ce que vous oser appeler une "stratégie politique".

Une fois pour toute: mêlez-vous de vos oignons. Moi, j'ai été manifester à Fourons par solidarité avec les Wallons. Parce que notre combat est le même, il est juste. Les Bruxellois ont résisté à l'envahisseur nazi, ils résisteront à l'envahisseur flamand, et à votre complicité avec les forces impérialistes d'extrême droite.

Vive Bruxelles Libre! Vive la Wallonie Libre!

P. Marchot a dit…

M. Van den Bloock résume parfaitement et très objectivement le point de vue de "Liège-France"

Unknown a dit…

Je n'en suis pas aussi sûr que vous, tous les partis flamands ont signé l'accord en 1999. Je dirais que les partis traditionnels sont plus tacticiens pour obtenir ce qu'ils veulent càd la séparation mais ne pas perdre Bruxelles.
Je pense que si on leur propose le divorce et que Bruxelles sera géré par la Flandre et la Wallonie, ils seront vite d'accord. Pas les wallons et les bruxellois.

Freddy Chanet a dit…

Le courageux résistant qui se cache sous le pseudo de "Lars" est sans doute un de ces Bruxellois impérialistes qui regrettent que le français ne soit plus la seule langue officielle de la Belgique. Il n'a pas compris l'évolution qui s'est produite depuis des décennies et se croit encore en 1830 !
Les rattachistes liégeois ne se mêlent pas des oignons des Bruxellois. Bien au contraire, ils insistent, avec raison,sur le fait que le combat wallon pour la réunion à la France et celui des Bruxellois en faveur du maintien de l'expansion du français autour de Bruxelles, n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Contrairement à ce qu'affirme "Lars", ce n'est pas du tout le même combat !
Comme le dit très bien M. Vanden Bloock, ce sont des partis comme le CD&V, etc, qui sont dangereux pour nous et non pas les "extrémistes de droite". Ceux-là ne sont pas impérialistes, ils sont anti-belges et veulent,comme les rattachistes wallons, la fin de la Belgique afin, pour eux, de constituer un Etat flamand au sein de l'Union européenne. Quant aux idées politiques qu'ils défendent, c'est tout-à-fait accessoire pour nous puisqu'elles ne s'appliquent qu'à la Flandre. Il n'y a auun danger de contagion en Wallonie, où l'extrême droite n'existe pratiquement pas et ne percera jamais. Ces gens méprisent les fransquillons, mais pas des Wallons rattachistes comme nous. Il s'agit d'une alliance circonstancielle pour faire craquer la Belgique. Après, chacun ira de son côté.

Unknown a dit…

Et vous allez négocier au nom de qui? Quelle légitimité avez-vous?
Même le RWF ne représente rien!
Les 75 rattachistes des EWG emmenés par Jules Gheude et André Schreurs ? Lars a raison de dire que vous décrédibiliser complètement le mouvement rattachiste. Une fois en France, vous ferez alliance avec Le Pen, ami de Bart De Wever ?

B. Vanden Bloock a dit…

"Chacun ira de son côté" et chacun négociera alors le meilleur accord possible dans l'intérêt de son propre peuple/pays.

On oublie souvent que les négociations sur la partition ne peuvent débuter tant qu'on n'aura pas contraint la classe politique belge à admettre qu'il faut jeter le gant.

Le sort de Bruxelles ne fera l'objet de pourparlers qu'une fois qu'il sera admis que la Belgique est morte. Or, on n'en est pas encore là. Même en Flandre !

Les Bruxellois qui s'expriment ici semblent vouloir des garanties sur le sort de la ville avant même qu'on ait commencé à négocier. C'est mettre la charrue avant les boeufs.

Il n'est pas encore admis, en Belgique, que le pays doit être scindé. Toute réflexion doit partir de ce fait incontournable.

B.ANCION a dit…

C' est vraiment pénibles de lire des sottises comme ceux-là.

Un administrateur a dit…

"Des sottises comme ceux là"...
Ce qui est vraiment pénible, c'est de maltraiter la langue française à ce point, en accordant "sottises" au masculin !!!

Jean Petit a dit…

@ à Alex Remacle.

On voit bien que ce Monsieur ignore tout du Mouvement wallon, sinon il saurait que la cogestion de Bruxelles par les Wallons et les Flamands est justement ce que réclamait le Congrès national wallon, avant que le FDF ne vienne, déjà, "brouiller les cartes". Dans un des projets de Constitution fédérale, il était prévu que les Bruxellois pourraient choisir librement entre deux sous-nationalités, la wallonne et la flamande, s'ils n'étaient pas déjà Wallons ou Flamands. Quant à Bruxelles, ce devait être un "Territoire fédéral" administré oar un Conseil Territorial composé de 20 membres wallons et 20 membres flamands, élus par les Wallons et les Flamands domiciliés depuis cinq ans au moins, au moment de l'élection, dans le Territoire fédéral. Le Conseil territorial de Bruxelles devait "avoir les puvoirs et la compétence d'un Conseil provincial".
Ce projet de Constitution fut établi en 1954, sur la base de la proposition de révision de la Constitution déposée sur le Bureau de la Chambre, le 25 mars 1947, par le Sénateur socialiste wallon et professeur d'université, M. Fernand Dehousse.
Source : Nouvelle Revue Wallonne,tome 7, n°1, 4è trimestre 1954, pages 48-59.

B.ANCION a dit…

Les sottises, c'est Monsieur ALEX qui en dit.Moi j' ai voulu aller à une réunion des rattachistes à Namur et je suis parti avant la fin ,parce que l' imbécile de Président coupait un jeune homme qui disait qu'il fallait lire le livre de Monsieur Gheude et le Président ne voulait parce que en plus le père du jeune homme était là et il avait beaucoup trop bu , il ne tenait plus debout!
Après , ils sont tous aller au café pour boire.
Ce genre de réunion ne m'intéresse pas.Comment peut -on être membre de LIEGE FRANCE? JE vais m' affilier chez vous.

Stéphane Dohet a dit…

L'avenir de Bruxelles sera décidé par les Bruxellois eux-mêmes. Selon les sondages, le Bruxellois est plus intéressé par un statut de "ville libre-district européen-territoire fédéral", c'est-à-dire l'autonomie, plutôt que par une union avec la Wallonie ou la Flandre. On peut vouloir, en tant que Wallon, unir Wallonie et Bruxelles, mais si les Bruxellois ne le veulent pas, on sera wallobruxien "tout seul". Autant mettre la Wallonie en avant, il sera toujours temps, une fois indépendants d'envisager nos relations avec nos voisins bruxellois et français.

Pynnaert Pierre a dit…

Monsieur Ancion
1/ d'abord, il y a moyen de "parler" poliment
2/ l'alcoolique dont vous parlez fait partie de la clique des mécontents dont vous êtes, il est déclaré personae non grata aux prochaines réunions du fait que cela fait vraiment très mauvaise impression et que cela refroidi injustement plus d'un nouveau membre.
Pour ce qui est des autres membres de l'assemblée, boire de la bière ne veut pas dire être alcoolique !
3/si vous avez assisté à la dernière réunion générale de Namur, le président a eu une attitude correspondant à un renvoi de balle par rapport à un personnage qui est de la même clique que Liège France et qui a voulu (comme il l'avait annoncé précédemment) foutre la merde !

4/ il est à espérer que, au sein du RWF, toute "opposition" même salutaire se fasse dans la construction et non dans la destruction; l'attitude de plus d'un mécontent détruit la cause rattachiste

Pierre Pynnaert
vice président du RWF Namur et rénovateur convaincu

si c'est ça l'opposition "à la Ancion, gendebien va avoir facile !

Pynnaert a dit…

voilà ce qu'engendre la haine des opposants au lieu d'être constructifs !
cet ancion m' a injurié toute la soirée par mail

continuez braves gens, votre prose est contreproductive

Unknown a dit…

@ Jean Petit
Vous en êtes resté à 1947-1954, car à l'heure actuelle Bruxelles est une région à part entière, statut accordé à la demande des bruxellois et des wallons.
Je suis d'accord avec Stéphane Dohet, ce sont les bruxellois, et les wallons, qui choisiront leur avenir. Union ou pas dans un Etat fédéral Wallonie-Bruxelles, indépendance ou réunion à la France. Enfin espérons que les politiques nous donnent la parole via un vrai référendum.
N
Ne devrait-on pas d'abord organiser un référendum dans tout le pays, par région, sur ce que veulent les citoyens : disparition de la Belgique ou non ? J'aimerais savoir ce qu'en pensent les citoyens flamands.
Je crains que nous soyons tous déçus.

Borzée a dit…

Bruxelles n'est pas 'une région à part entière'. Son nom officiel l'indique déjà: c'est la 'région de Bruxelles capitale'. Capitale! En outre cette région ne contrôle pas sa culture comme les autres le font. Au contraire, il s'agit en pratique d'un condominium de la Flandre et des francophones pour tout ce qui concerne le 'personnel' (comme la culture). Finalement on trouve des élus bruxellois au parlement flamand, ce qui est quand même un peu étrange pour une région 'à part entière'. Mais bon, si on continue à le répéter, on finira par le croire soi-même. (Et pour ceux qui aimeraient savoir ce qu'en pensent les citoyens flamands - yes indeed, vous serez déçus, parce que ce ne seront pas les bruxellois seuls qui décideront de Bruxelles. Les flamands ne la lâcheront jamais. Ils ne sont pas des idiots et ils ne se laissent plus faire comme au bon vieux temps. ça vous va?)

L'administrateur a dit…

M Borzée n'a-t-il pas voulu dire : "des élus flamands au parlement bruxellois" ?

Unknown a dit…

@ Borzée
Alors la Belgique vivra encore longtemps si la Flandre ne veut pas "lâcher" Bruxelles !
Cela démontre bien l'impérialisme flamand.

Gilbert Laforge a dit…

@ M. Remacle : Il faut quand même être gonflé pour qualifier les Flamands d'"impérialistes" à Bruxelles, où ils ne sont qu'une petite minorité dans une région qui était encore très majoritairement flamande il y a à peine cent ans. Et pour qualifier de vicimes, les impérialistes francophones qui ont non seulement francisé Bruxelles, mais colonisé les communes flamandes de la périphérie !!! M. Remacle raisonne comme les pires Israéliens de droite vis à vis des Palestiniens.
Gilbert Laforge, Amay.

Unknown a dit…

Je pense Monsieur Laforge que vous avez mal compris, je parle des flamands de Flandre qui n'ont jamais voulu et ne veulent toujours pas accorder à Bruxelles l'autonomie régionale qu'elle a droit comme la Région wallonne, la Région flamande et la Région "germanophone". Pourtant cette autonomie a été acquise légalement, au prix de quels sacrifices pour les wallons et les bruxellois. Je vous prie donc de modérer vos propos.

Borzée a dit…

'Pourtant cette autonomie a été acquise légalement ...'

Encore une fois (voilà, les Français de France rigoleront que j'utilise un belgicisme !):

les faits (la loi) et votre interprétation divergent, monsieur Remacle. Bruxelles ne jouit pas d'une autonomie de la même ampleur que les deux autres (grandes) régions. Bruxelles est (e.a.) sous tutelle pour les matières culturelles et personelles. La Wallonie et la Flandre ne le sont pas. Bruxelles n'est pas une région à part entière et c'est bien ainsi. One ne va pas permettre qu'une ville de grandeur limitée dirige des entités qui sont quatre à six fois plus lourdes. Allez, fâchez-vous ou niez-le (c'est plus simple, ça, et si cela rend plus heureux, pourquoi pas, hein ?)

Unknown a dit…

Je ne vais pas me fâcher parce que vous avez en partie raison concernant les compétences culturelles. Je ne vais pas entrer dans le détail sur le sujet, vous pouvez en prendre connaissance en détail en lisant cet article :
http://www.coj.be/fichejurid_43.htm
Je parlais donc des régions pas des communautés. Et en ce qui concerne les régions, la bruxelloise n'a donc pas les mêmes compétences que les autres régions? Voir ici :
http://www.bruxelles.irisnet.be/fr/region/region_de_bruxelles-capitale/competences.shtml
et ici pour la Région wallonne :
http://parlement.wallonie.be/content/default.php?m=comp&p=comp-00
et ici pour la communauté française :
http://www2.cfwb.be/accueil/pg006.htm

Bonne lecture.

Unknown a dit…

Je dois ajouter que lors d'un débat télévisé avant les élections régionales de juin, les gros bras de la politique flamande, Peeters et Tobback père en tête souhaitait un contrôle (une tutelle) économique sur la Région bruxelloise.
Trouvez-vous cela normal, c'est ce que j'appelle l'impérialisme flamand de Flandre sur Bruxelles.
Pour terminer, une question, pensez-vous que si la Région bruxelloise était rattachée à la France, elle conserverait son bilinguisme constitutionnel ?
Et, je suppose que les facilités seront supprimées en Wallonie!

Pynnaert Pierre RWF a dit…

Lars, comme je vous comprends !Alliance avec les nationalistes flamands, garder les avanies de la région wallonne dans le cadre français, mais ils sont fous,
bon je me tais, plus rien à dire avec vous, échanges impossibles !
bye

Les administrateurs a dit…

Les échanges de vues semblent en effet devenir sinon impossibles, du moins de plus en plus difficiles. Cette difficulté provient de ce que certains ne "raisonnent" pas, mais font seulement part de leurs sentiments, voire de leur émotion. C'est tout-à-fait typique, par exemple, dans l'hypothèse d'une sorte "d'alliance objective" avec les nationalistes flamands, ou encore du combat francophone des BRuxellois,qu'ils ne parviennent pas,intellectuellement, à dissocier du combat réunioniste wallon. Ils font un amalgame entre les deux. Ce sont des positions passionnelles qui empêchent, effectivement, un débat serein et constructif. Nous aurions souhaîté que ce blogue soit un lieu de débats objectifs, sans passions, sans "arguments ad hominem", sans attaques personnelles. Certains commentateurs se comportent avec civilité et le débat est alors intéréssant et enrichissant. Les autres, bien franchement, feraient mieux de s'abstenir à l'avenir.

Youri a dit…

Cette dernière mise au point de votre part, Monsieur Schreurs, était indispensable.
Ma réaction posée du 28/10 à 17 heures avait pourtant valu de votre part quelque critique. Critique effacée par vos soins depuis. Soit.

Je suis de plus en plus dubitatif vis-à-vis des déchirements haineux que nous objectivons entre les différentes tendances du mouvement réunioniste.
Il faut malheureusement en conclure que certains ego sont à la base de ces querelles.
Nous ne devrions pourtant en ces périodes de changement de régime, nous ne devrions penser qu'à nous unir afin de faire passer nos idées. Nous en sommes loin du compte et c'est très dommageable.