dimanche 29 août 2010

Nouveau blocage complet entre Flamands et francophones - Des points de vue inconciliables -  Elio Di Rupo chez le roi ce jour à 18h...Le préformateur donnera une conférence de presse demain, lundi, à 11h30, dans la salle internationale de la Chambre des représentants.

Dans la salle internationale...Un présage ?

Dans ses commentaires, Elio Di Rupo souligne que "cinq des sept partis qui sont autour de la table de négociations, 5 ont marqué leur accord sur sa dernière proposition ( les trois francophones, plus le SPA et Groen), tandis que deux l'ont refusée, la N-VA et le CD&V.

Curieuse arithmétique ! Le président du PS oublie de dire que la N-VA et le CD&V détiennent ensemble une large majorité des sièges au Parlement flamand et que les partis séparatistes, à eux seuls, représentent 46% des électeurs de Flandre !

Par conséquent, négocier avec eux, c'est négocier avec la Flandre ! Et quand ils disent "non" à une proposition, c'est la Flandre qui dit "non" !

15 commentaires:

mars2000 a dit…

Communiqué du Palais (source : La Libre)

Le Roi a reçu en audience ce soir au Château de Laeken Monsieur Elio DI RUPO, Pré-formateur, qui lui a fait rapport sur sa mission.

Monsieur DI RUPO a demandé au Roi d’être déchargé de sa mission.

Le Roi a refusé et lui a demandé de poursuivre sa mission :

en particulier sur :

- BHV

- le refinancement de Bruxelles

- les modalités de préparation de la nouvelle loi de financement sur base des 12 principes convenus

et sur les liens entre ces 3 sujets afin de rétablir la confiance entre les négociateurs en réunissant les partenaires sociaux afin de parler avec eux des matières qui les concernent plus directement.

Monsieur DI RUPO a accepté.

Commentaire :

Ils sont fous ! On va bientôt devoir prévoir 2 camisoles de force !

Suivi d'un internement en Russie pour reconfigurer complètement le cerveau de 2 personnes hors de la réalité !

Plus sérieusement, le Roi et Elio veulent-ils un soulèvement populaire ? Quand le pouvoir déconne, il faut refaire 1789 !!!

Benoît Delvaux

Pierre@s a dit…

Le roy et son pré formateur savent très bien qu'il n'y aura JAMAIS de soulèvement populaire ni en Wallonie ni même à Brxl.
Le belge francophone est trop docile et bêtifié.
Il se fera une fois de plus entubé par la Flandre et il s'en fout.
Ce ne sont pas les rodomontades de certains et les cris d'orfraie d'autres qui changeront quoi que ce soit au fait.
Mais j'espère me tromper.

Oli a dit…

Le roi à refusé la démission d'Elio di Rupo.
Nous pouvons en déduire qu'il n'y a plus personne pour prendre la relève.
Le palais brûle ses dernières cartouches.

Michel Thiry a dit…

Pascal Dlwit : ""Je ne pense pas que nous pouvons à ce stade parler de crise de régime mais nous sommes, c’est une évidence, confrontés à une difficulté majeure et à une situation politique très difficile. Mais il n’y a pas d’alternative à essayer de trouver une solution acceptable pour tous les partis autour de la table et pour leurs opinions publiques respectives. Un blocage durable sur la réforme de l’Etat n’est dans l’intérêt d’aucune des parties", explique Pascal Delwit, politologue à l’ULB. Qui ajoute : "Même l’hypothèse extrême de l’implosion du pays, à laquelle je ne crois pas, supposerait un consensus et un consentement mutuel entre le Nord et le Sud du pays. Ce consentement mutuel n’existe pas aujourd’hui, sans parler des problèmes liés au droit international. Même si nous avons actuellement beaucoup de mal à franchir cette étape d’une nouvelle réforme institutionnelle importante, nous sommes paradoxalement bien plus proches d’une solution négociée sur une nouvelle répartition des compétences entre le fédéral et les entités fédérées que d’un scénario de scission qui n’est d’ailleurs soutenu que par une partie minoritaire de l’opinion flamande. Partie minoritaire qui n’envisage, qui plus est, une telle évolution qu’à la condition que Bruxelles se retrouve dans l’escarcelle de la Flandre. Le déblocage de la situation passera donc forcément par un accord".
"
Sans commentaires...

Philippe Rasquin a dit…

René Thirion est encore en plein délire. Non dépourvu d'humour, il est vrai, il semble être en "incapacité intellectuelle" de comprendre que, grâce aux exigences des nationalistes flamands, on se rapproche à grands pas vers la scission de l'Etat belge. C'est celui-ci qui sera plumé et non les Wallons qui se foutent complètement de BHV et du refinancement de Bruxelles. Alors, comparer Di Rupo au "Doudou" de Mons et le séparatisme - que souhaitent les vrais rattachistes -au fameux dragon, qualifier les nationalistes flamands "d'hydre à deux têtes" et Elio Di Rupo de "carpette", alors qu'il va enfin dans la bonne direction, c'est vraiment ne rien comprendre à la situation politique, qui nous mène tout droit vers la crise de régimme annonciatrice de la fin du "pays".
Par un curieux phénomène pqychologique, le blogueur continue à voir "un dominateur" dans celui qui veut l'indépendance de son pays, une indépendance qui entraînera nécessairement aussi la souveraineté de la Wallonie et la possibilité de se réunir à la France ! N'est-ce pas la seule chose qui compte pour nous ?Schizophrénie ? Paranoïa ? Aucun sens des réalités, dans tous les cas ! On dirait qu'il est mû davantage par de vieux réflexes belgicains que par l'amour de la France qu'il proclame sans cesse...

Dassy a dit…

Moi, j'aime bien les propos de
Philippe Walkowiak, journaliste de la RTBF. Les voici: " Elio Di Rupo est condamné à trouver un accord. Sans cela, la Belgique basculerait dans la crise de régime, menaçant son existence. Il faut le rappeler : il n'y a pas de "plan B". Et c'est ce qui fait la position de force de la N-VA. C'est un peu De Wever ou le chaos..."

Bart ou le chaos. Choix cauchemardesque pour les belgicains, mais très satisfaisant pour nous, les wallons rattachistes.

Si Bart impose son "con" fédéralisme à la Belgique, la Wallonie devient une région avec énormément de compétences. Le courant régionaliste reprenant du poil de la bête, on pourrait même espérer une évaporation de la communauté française (voir les propos de Demotte). Dans ces circonstances, le nouveau RW pourrait jouer un rôle important.

Si c'est le chaos qui l'emporte (hypothèse que je continue à penser moins probable), nul ne sait comment cela va se terminer.

Bart a vraiment les clés de l'avenir de ce pays.

Dernière chose sur Bart, n'oublions pas qu'il a derrière lui le patronat flamand. On oublie trop souvent ce fait plus qu'important.

Yves Pierlot a dit…

@ André Dassy: je pense aussi que le chaos est plus qu'improbable. Les risques sont trop grands à tous niveaux. Pour nous rattachistes, le problème se situe au niveau des "frankopheunes belgicains". Comme ils n'y comprennent pas grand chose, ils s'agrippent à des "valeurs" complètement démonétisées. C'est là que doit se situer notre combat. Mais plus ils sont bêtes, plus ils sont obtus. Il suffit de lire les réactions sur les fora. Cela va de pair me dires-vous!

Anonyme a dit…

Belle mise au point sur le blog de Claude Thayse !

Stéphane Crusnère a dit…

Importante évolution du RWF !
Sur leur site (28/08) : "La solution de raison passe dès lors par une association de Bruxelles et de la Wallonie à la République française, sous une forme à négocier."

Belle récupération de ce qui sse défend ici et à W+. Comique, non ?

Pynnaert a dit…

cela a toujours été le credo du RWF mais pas dans le style : "le beurre , l'argent du beurre et le sourire de Marianne".
Le RWF est pour "des" statuts particuliers mais pas pour "un" statut particulier.
Un statut particulier (garder nos beaux impôts...) équivaut à notre mise hors concurence (défavorable) vis à vis des différentes régions françaises et des autres régions avoisinantes (hors France)

Jean Dahousse a dit…

@Pynnaert : Vous êtes franchement ridicule. Le "...sous une forme à négocier" est tout nouveau.

Si vous êtes (ou vous dites) si certains de vous, de vos croyances, pourquoi envisagez-vous vous-même que la france nous donnerait un statut défavorable.
Vos oeillères partisanes vous aveuglent.

Jacques Demoulin a dit…

Mettre "Groen" sur le même pied qu'un grand parti comme la N-VA, ça n'a pas de sens !
Jean-Michel Javaux est déja ridicule quand il évoque le groupe parlementaire qu'Ecolo constitue avec son petit frère Groen, présenté comme un modèle...
Grotesque !

Pynnaert a dit…

il est certain que la france n'accepterait pas le programme, le niveau de rattachement que vous lui proposez.
Si vous proposez ce statut si particulier, c'est uniquement par opposition au RWF.
Qui est ridicule dans ce jeu ?
Si j'utilise le même ton que vous employez à mon égard, je ne suis pas publié; deux poids deux mesures Mr Schreurs ?
De plus, je tiens à affirmer que le programme du "rassemblement wallon" tient d'un étapisme horrible pour les wallons , mais c'est peut être votre tactique d'affamer le peuple wallon pour qu'il ne soit plus belgicain?
Cet étapisme dont vous vous faites le chantre ne sera que désolation pour la wallonie parcequ'il se fera dans un état malhonnête dans lequel les flamands mangent toujours leurs paroles et dans lequel les garanties de non concurrence entre les régions seront vite mises aux oubliettes par vos alliés flamands.

A. Schreurs a dit…

Mr Pynnaert, ne pouvez vraiment pas concevoir qu'on peut, quand on est un esprit libre, avoir des opinions et des convictions sans référence, pour ou contre, au RWF ?

Vous rendez-vous compte de ce que sous-entendent vos affirmations "étapisme horrible pour les Wallons" ou "affamer le peuple wallon" ? Vous n'êtes donc pas conscient que le niveau de vie actuel des Wallons dépend de l'assistanat par la Flandre à travers les transferts d'argent Nord-Sud? Comment pouvez-vous défendre ce système ? Il n'y a pas que le niveau de vie qui compte, il y a aussi la fierté et la dignité d'un peuple. Qu'en faites vous ?

Yves Pierlot a dit…

@ André Scheurs et à Pierre Pynnaert: je pense que le problème est mal situé. D'une part, concernant la dignité et la fierté du peuple wallon et bruxellois(pour des raisons différentes), en dehors d'une minorité d'éveillés, ils restent en majorité belgicains. Ce que je lis le plus souvent est de faire de la Wallonie et de Bruxelles (cela, je doute plus) une communauté territoriale sui generis. D'abord, il faut un double referendum et ce n'est pas gagné en Belchique. Une Loi organique ne suffirait probablement pas et il faudrait modifier la Constitution française. Ce ne sera pas simple. Seul point point positif: en cas d'éclatement de la Gelbique, 49% des Wallons seraient prêts à rejoindre la France. Mais dans le calme et la clarté avec des textes précis comme l'exige BDW en Flandre, contrairement à certains excités du RWF.