dimanche 5 septembre 2010

"L'impossible mission"de M. Di Rupo est  terminée, le Roi l'en a déchargé hier soir. La Belgique : "un pays totalement ingouvernable et totalement ridicule" (P.-H. Gendebien). "Il faut se préparer à la fin de la Belgique" (Laurette Onkelinx).


Pour relancer les négociations en vue de la formation d'un gouvernement, Albert II a chargé M. André Flahaut, président de la Chambre et M. Danny Pieters,
président du Sénat, d'une mission de médiateurs
En dehors des questions de personnalité, il n'y a pas grand'chose de changé, car M. Flahaut, ancien ministre PS, ne fera rien sans l'accord de M. Di Rupo et M. Pieters,
sénateur N-VA, ne fera rien non plus sans l'accord de M. Bart De Wever...On retrouve donc le couple PS - N-VA, qui reprend la main.
Un coup de sabre (royal) dans l'eau ?
On se demande pourquoi le RWF publie un ancien "Manifeste de printemps" co-signé par M. Danny Pieters, avec de nombreuses autres personnalités flamandes, alors que ce texte fait ressortir que la profonde réforme institutionnelle voulue par les nationalistes flamands est en principe aussi avantageuse pour la Wallonie que pour la Flandre, a condition, bien entendu, que les dirigeants wallons  prennent réellement leur destin en mains, avec courage et volontarisme, comme les y appelle le ministre-président wallon, M. Rudy Demotte, et qu'en plus des transferts de compétences de l'Etat confédéral vers les "Etats confédérés", les compétences actuelles de la Communauté "française", soient également transférées à la Région wallonne, afin que celle-ci dispose des mêmes possibilités d'action que la Flandre.Sans doute le RWF n'est-il préoccupé, une fois de plus, que par la problématique bruxelloise ?
Pour M.Laurent Brognet, co-président du parti rattachiste, les négociations ont échoué parce que ce sont de" mauvaises négociations". C'est ce qu'il a déclaré hier au JT de la RTBF, avant que la nouvelle décision du roi ne soit connue. Il a souligné, avec raison, que les seules bonnes négociations sont celles qui auraient pour objet un divorce à l'amiable. Estimant que "Bruxelles est un enjeu capital pour les uns comme pour les autres" [les Wallons comme les Flamands, ndlr], il a prôné" l'oganisation d'un référendum auprès de la population bruxelloise, sous l'égide des Organisations internationales". L'idée est excellente, mais il y a très peu de chances que  la Flandre accepte jamais un tel référendum, qui va tellement à l'encontre de ses intérêts. D'autre part, nous ne comprenons toujours pas en quoi "Bruxelles serait un enjeu capital" pour les Wallons en général, et  les rattachistes en particulier. Personne n'en a jamais fait la démonstration, pas même M. Jacques Lenain.
De son côté, M. Paul-Henry Gendebien à déclaré, au cours du même JT, que "la Belgique est totalement ingouvernable et totalement ridicule", ce qui est tout-à-fait exact, mais pourquoi en rend-t-il responsable "le nationalisme flamand, qui ronge et phagocyte l'Etat belge", alors que ce nationalisme n'est que la conséquence de la création , en 1830, d'un Etat artificiel et bancal, voué dès le départ à une vie éphémère, comme l'ont relevé à l'époque Talleyrand, puis Léopold II, avant que Jules Destrée n'enfonce définitivement le clou en 1912 avec sa fameuse "Lettre au Roi" ? 
On a l'impression que le RWF, à l'instar des autres partis "francophones", n'ose pas dire la vérité aux Wallons pour ne pas heurter la sensibilité des "belgicains du Sud". En fait, les dirigeants du parti rattachiste veulent mettre l'échec des récentes négociations sur le dos des partis nationalistes flamands,de la même manière que ceux-ci veulent en rendre responsables les partis francophones...Cela ne nous paraît pas être une bonne stratégie pour amorcer la "bonne négociation": celle qui portera sur les conditions d'une "séparation de velours" à la tchécoslovaque.

Postez des commentaires.

24 commentaires:

mars2000 a dit…

Chaque année, la Flandre vole 16 milliards d'euros à la région bruxelloise, mais elle se garde bien d'en parler et tergiverse pour reverser 500 millions !

Les Flamingants ne sont que des boutiquiers malhonnêtes, fascisants et sans c.....es. Même pas 5 minutes de courage pour proclamer leur indépendance sans Bruxelles et les 6 communes.

Benoît Delvaux

Stéphane Dohet a dit…

Ils peuvent changer les négociateurs tant qu'ils veulent, le problème demeure : si l'un veut blanc, et l'autre noir, mais sans nuance de gris, ils ne s'entendront jamais.

On va certainement revoter dans les mois qui viennent, et la NVA aura peut-être la majorité absolue ?

Georgette Davister a dit…

@ Benoît Delvaux :
C'est quoi ces 16 millards d'euros dont vous parlez? Comment la Flandre "vole" -t-elle une pareille somme aux Bruxellois ? Par quel mécanisme ? Vous voulez parler des 300.000 navetteurs qui payent leurs impôts en Flandre, où ils habitent ? N'oubliez pas qu'il y en a autant qui vivent en Wallonie et viennent travailler chaque jour à Bruxelles. Vous allez dire que les Wallons volent également des milliards à Bruxelles ? Voilà un bien curieux raisonnement !

Philippe Rasquin a dit…

C'est encore une fois le problème de Bruxelles qui a tout bloqué!Ca devient insupportable pour nous autres Wallons. En dehors de cet éternel problème - qui ne nous concerne pas -,le grand accord préparant la scission totale de l'Etat belge était bouclé. Car tout le monde sait que, pour Bart de Wever et la N-VA, ce n'est qu'une étape décisive vers la fin de la Belgique et l'indépendance de la Flandre. D'alleurs, Laurette Onkelinx ne s'y est pas trompée : pour elle, "la Belgique, c'est fini".
Et dans son fors intérieur, M. Rudy Demotte doit penser la même chose. C'est vrai que les partis francophones étaient surtout motivés par le "sauvetage" de la Belgique, mais dans quelle mesure n'était-ce pas pour "rassurer" leurs électeurs, auxquels ils n'avaient pas le courage de dire : " Âvec les nouvelles compétences des Régions, la Wallonie aura autant d'autonomie et de possibilités d'action que la Flandre. Au début, vous devrez vous serrer la ceinture parce que vous ne bénéficierez plus des transferts d'argent venant des Flamands, mais, comme les Slovaques, cette situation ne durera pas et ce que vous perdrez temporairement - l'affaire seulement de quelques années - vous le retrouverez en dignité, en fierté et en désir d'entreprendre. C'est ce qui s'est passé dans l'ex-Tchécoslovaquie avec les Slovaques qui, aujourd'hui, vivent mieux que les Tchèques..."

B. Vanden Bloock a dit…

On s'étonne que les négociateurs francophones ne forcent pas BDW à plier.

Il n'y a rien d'étonnant. Les négociateurs francophones n'ont pas de moyen de pression sur leurs homologues flamands. S'ils ne trouvent pas d'accord avec eux, c'est la fin de la Belgique. Et si c'est la fin, les francophones seront désarmés.

Pourquoi désarmés? Oublions un instant l'idée romantique selon laquelle la France, voire l'Europe, viendraient à la rescousse. C'est de la dette publique belge dont il est question. Dès qu'elle sera répartie, même la Flandre devra se serrer la ceinture, mais en Wallonie et à Bruxelles, cela fera mal, très mal et pour éviter cela, les politiques francophones seront cette fois, demandeurs. Oui, demandeurs. Ils demanderont à la Flandre de prendre à sa charge une part plus importante de la dette et celle-ci acceptera, en échange de … ?

Les francophones ont un moyen de pression tant qu'ils ont en face d'eux des gens qui tiennent à la survie de la Belgique. A partir du moment où l'on bascule dans une logique de séparation définitive, l'empereur francophone sera nu. Les politiques francophones le savent parfaitement et c'est pour cela qu'ils font ces concessions qui vous étonnent. Pendant toutes ces années, ils vont ont menti : ils ont mal évalué l'évolution politique en Flandre. Terrifiés à l'idée de se retrouver face à leurs électeurs avec la dette publique à gérer et sans le paratonnerre flamand pour dévier la colère de leurs électeurs, ils commencent à réaliser qu'ils ont commis une erreur.

Un fin stratège aurait accepté la scission de BHV sous Verhofstadt. Un stratège moins fin aurait compris qu'il fallait s'arranger avec Leterme. Mais il n'y a pas de stratèges au MR-Ecolo-PS-Cdh : il n'y a que des chefs de bande habitués aux coups de mains, aux embuscades, aux petites victoires tactiques. Le général Dewever, lui, veut gagner la guerre. Et il a tous les atouts en main.

Jules Rulot a dit…

Vous avez raison, Mr Van den Bloock, à cette nuance près que M. Rudy Demotte et Mme Onkelinx semblent enfin prendre leurs responsabilités et préparer les électeurs wallons à l'inéluctable. Mais comme l'écrit Mr Schreurs, pourquoi le RWF adopte-t-il la même attitude que les autres partis francophones, alors qu'il devrait au contraire, à mon avis, s'en démarquer? Qu'est-ce que MM. Gendebien et Brognet ont à perdre, avec un petit parti qui n'a pas un seul élu et ne récolte que 1,7% des voix ? Tant qu'à faire, pourquoi recourir également à la langue de bois ?

Anne Dopchie a dit…

Je suis sidérée quand j'entends les Bruxelois se dire humiliés par la Flandre parce que celle-ci fait la fine bouche pour le refinancement de Bruxelles et y met des condtions.
A leur place, je serais plutôt humiliée de devoir mendier continuellement de l'argent aux Flamands ! Mais dans ce pays surréaliste, on dirait que tout le monde raisonne et réagit "à l'envers". Quel manque d'intelligence et de dignité de la part des francophones !

Vincent Bodart a dit…

A propos des "belgicains du sud", dont il ne faudrait pas heutre la "sensibilité belgicaine", j'attire votre attention sur le fait que Laurette Onkelinx vien de déclarez qu'elle recevait de plus en plus de courriers de militants ou d'électeurs socialistes favorables à la scission de la Belgique. Alors ! Le RWF ne va quand même pas être en retrait par rapport au PS !!!

Anonyme a dit…

Si l'heure est si grave que ça, s'il faut se préparer à la fin du pays, comment expliquez-vous l'absence totale de réaction du peuple Wallon (et même des Flamands) ainsi que l'indifférence médiatique de la France? Quant aux Français eux-mêmes, savent-ils seulement ce qui se passe ici? On ne le dirait guère.

Et si tout cela n'était qu'un coup de bluff aussi bien des francophones que des Flamands?

Ne criez pas trop vite victoire.

F.B.

Anonyme a dit…

Faire peur aux Wallons belgifiés, les préparer à la fin du pays... et hop, au dernier moment, sortir la facture! Le royaume est sauf! Il suffit de payer la facture! Et aussi lourde soit-elle, les Wallons seront tellement soulagés qu'ils accepteront n'importe quoi... et le plus longtemps possible.

"T.S.F.", vous savez ce que cela veut dire dans le langage des Ubucrates?

Soixante ans d'hypnose, de mensonges, d'amnésie programmée et voilà le résultat : une population de somnambules, prête à gober tout ce qu'on lui racontera pourvu que...

F.B.

A. Schreurs a dit…

@ à Mr F. Beck : Quelle facture ? De quoi parlez-vous ? Que craignez-vous que les Wallons finisssent par accepter ?D'avoir plus de compétences et de responsabilités ? Que la Wallonie soit aussi autonome que la Flandre ? Mais ce serait tant mieux !
Seriez-vous de ceux qui ne comprennent pas que "plus de Flandre" = "plus de Wallonie" ? Ce sont les Bruxellois qui pourraient
être amenés à "payer la facture",
bien qu'en fait, actuellement, ce sont plutôt les Flamands qui "payent la facture", puisque les Bruxellois leur réclament 5 milliards ou millions d' euros par an pour refinancer Bruxelles !!!
J'ai l'impression que vous aussi, vous raisonnez "à l'envers"... Quant à l'absence de réactions des Wallons, que faites-vous des nombreux courriers favorables à la séparation reçus par Mme Onkelinx ou postés sur les forum des journaux ?
Enfin, concenant la France, les Autorités de la R&publique sont parfaitement au courant de la situation en Belgique et 66% des Français sont prêts à accueillir les Wallons, si la question leur était posée par référendum.

Yves Pierlot a dit…

@@ MM Beck et Schreurs: Je penche plutôt pour les explications données par Monsieur Schreurs. Plus de 40% de l'économie wallonne appartiennent déjà à la France. Quant au silence médiatique des français, à croire que vous ne lisez jamais ni leur presse (voir Le Monde de ce week-end) ni leurs fora. Quant au silence politique, tout se passe en coulisses. De fait, une prise de position directe serait considérée comme une ingérence dans ce qui est encore un Etat de Droit (la Gelbique).

Anonyme a dit…

Plus de compétences? Ah, encore faudrait-il les employer à bon escient. Un régionaliste wallon belgicain reste avant tout un *belgicain*, vous savez. Et on voit déjà ce qu'ils ont fait avec les moyens qui étaient les leurs.

Ensuite, vous dites vous-même que l'arrêt des transferts provoquera une pauvreté "provisoire." Passe encore si la Wallonie se redressait. Mais comment encore avoir confiance en notre classe politique? Dès lors, le provisoire, il risque fort de durer.

Et encore une fois : dire que les Français seraient prêts à nous accueillir "si la question leur était posée", cela n'a rien à voir avec une volonté politique de faire aboutir les choses. Si les Français manifestaient en masse aux frontières, avec le soutien effectif, concret, du peuple wallon, alors oui, peut-être... mais ce n'est pas le cas.

F.B.

B. Vanden Bloock a dit…

Oui Monsieur Pierlot, vous avez bien vu cela. Il est utopique de s'imaginer que la France pourrait intervenir d'une quelconque manière dans l'impasse actuelle. Ce serait effectivement de l'ingérence et cela ne serait pas admis par les autres partenaires européens. C'est une question de principe. Si la France peut se mêler des conflits internes des Belges, alors d'autres pays pourrait se mêler du problème corse, du conflit basque, du nationalisme catalan, des négociations en Irlande du Nord, etc. etc.

Et si la France devait malgré tout s'en mêler, croit-on vraiment que la Flandre, elle, ne trouverait aucun allié sur la scène internationale?

Yves Pierlot a dit…

Je viens de lire quelque chose d'assez étonnant sur Facebook: pour "geler" le problème, il suffirait qu'Albert II abdique en faveur de Philippe et que celui-ci "passe son tour". Comme la Loi salique a été abrogée, ce serait sa fille Elisabeth qui obtiendrait le trône. Etant mineure, son père deviendrait, dès lors, Régent du royaume et alors pas de possibilité de revision de la Constitution avant sa majorité. A celle-là, il fallait y penser!

Unknown a dit…

<< 66% des Français sont prêts à accueillir les Wallons, si la question leur était posée par référendum >>
Sous quelle forme? Assimilation, association ou intégration?
Voir les propositions de J.Lenain ici --> http://www.wallonieenfrance.fr/ext/http://www.belgique-francaise.fr/

Anonyme a dit…

Si Yvee Pierlot affirme que Mr Schreurs a raison, cela doit être vrai. J'ai entendu parler de ce rattachiste convaincu qui depuis des années combat pour le rattachement à la France. Cet esprit clair et lucide est un modèle pour tous. Il y a quelques temps que je le lis sur ce site magnifique et je ne puis que saluer son intellignence et sa clairvoyance !
Léon Mignon

Yves Pierlot a dit…

@ Mr Léon Mignon: merci pour les fleurs mais les pots me sont plutôt envoyés par quelques fanatiques du RWF qui n'ont toujours rien compris. Mais il faut de tout pour faire un monde!

Michael Louis a dit…

II-L'avenir de la Wallonie‎ > ‎
2.1 La Wallonie aujourd’hui, un vrai pays mais dépendant et vulnérable.
2.1 La Wallonie aujourd’hui, un vrai pays mais dépendant et vulnérable

En dépit de sa réelle et forte identité, la Wallonie ne peut prétendre devenir une nation, dont elle n’a pas les caractéristiques nécessaires, encore moins accéder à une forme d’indépendance, du fait de son retard économique et social (A). La Région est désormais confrontée à des perspectives très défavorables, le retrait progressif de la solidarité financière belge, essentiellement financée par la Flandre, devant précéder et accompagner la dissolution inéluctable de l’Etat belge (B). [...]

Pas encore eu le temps de lire les autres chapitres. Travail énorme de Jacques Lenain malgré des raccourcis prudents, des omissions tout aussi utiles , quelques affirmations erronées et même l'une ou l'autre contradiction...
Au fur et à mesure de ma lecture, je me suis demandé si M. Lenain allait, en conclusion, nous proposer le suicide collectif en guise de solution à notre indécrottable incapacité.

Si c'est cela l'image de la Wallonie véhiculée en France, il y a peu de chances que la France se porte volontaire pour une augmentation aussi affolante de son taux d' rmistes et un effondrement de son PIB. Toute médaille a son revers!

Stéphane Dohet a dit…

Il faudra aussi que M. Lenain nous détaille un jour quelles sont ces caractéristiques manquantes pour que la Wallonie soit reconnue comme nation.

Georgette Davister a dit…

De qui et de quoi parle Monsieur Léon Mignon . Merci pour la précision.

Yves Pierlot a dit…

@ Madame Davister: Vous me connaissez, I presume (désolé pour l'anglicisme mais il est très célèbre!). Si ce n'est pas le cas, demandez des précisions à Monsieur Schreurs.

B. Vanden Bloock a dit…

Il est absurde de dire que la Wallonie a trop de retard pour prendre son destin en main. Combien de pays nettement plus pauvres que la wallonie sont indépendants? La richesse relative n'est absolument pas un critère. Que dire de la Slovaquie, de la Slovénie, de la Macédoine, des pays baltes, de la Croatie, tous plus petits et plus pauvres (du moins au moment de leur création)?

Il y a chez beaucoup, même chez les plus fins observateurs, une incapacité à sortir des sentiers battus. C'est en partie cela qui maintient la Belgique debout: l'idée de séparation est quelque chose de neuf, qui sort du cadre de référence, une idée qu'on rejette instinctivement comme farfelue.

Je ne sais pas si le point de non retour a été atteint mais une chose est sûre: le blocage actuel permet aux esprits de mûrir, de commencer à examiner de plus près cette idée nouvelle d'une séparation définitive. Ce processus a été amorcé en Flandre depuis quelque temps. Il s'amorce maintenant en Wallonie également. Quoi qu'il arrive entre Di Rupo et Bart, nous nous rapprochons de la fin.

Mon Dieu que c'est long !

Unknown a dit…

@ Stéphane
La réponse de la N-VA à ta question :
<< Par rapport au droit international, la Flandre répond déjà à tous les critères auxquels doit satisfaire un Etat, à savoir: disposer d’une population permanente; d’un territoire aux frontières extérieures claires; d’un parlement élu directement et qui désigne son gouvernement, et de la reconnaissance en tant qu’Etat (membre) par le biais de traités conclus avec d'autres pays. >>
C'est aussi le cas de la Wallonie !