mercredi 11 juin 2008

Une importante conférence-débat à l'Université de Liège

Rappelons que c'est demain, jeudi 12 juin 2008, que le Rassemblement Wallonie-France (RWF) de l'arrondissement de Liège organise à 19h30, en la salle académique de l' Université de Liège, place du XX août à Liège, une conférence-débat sur le thème :
Les Wallons doivent-ils avoir peur de la scission de la Belgique ?
Participeront à cette conférence-débat :
José Verdin, syndicaliste (Fondation André Renard).
Pierre Verjans, politologue à l'Université de Liège.
Jean-Pierre Sroobants, correspondant au quotidien Le Monde.
Invités:
Marie-Dominique Simonet, ministre régionale et communautaire.
Christine Defraigne, députée régionale et sénatrice.
Muriel Gerkens, députée fédérale.
René Swennen, avocat et écrivain.
Yvan Ylieff, ancien ministre fédéral, bourgmestre de Dison.
Guy Fontaine, journaliste honoraire (RTBF) animera la soirée.
Vous êtes cordialement invités à assister à cette importante conférence-débat, particulièrement opportune dans le contexte politique actuel. Pour tous renseignements : pauldurieux2003@yahoo.fr
Venez nombreux !
Le Bureau de Liège-France
Une autre date à retenir : le vendredi 20 juin 2008, également dans la salle académique de l'Université de Liège, à 19h30 : grande réunion des signataires du Manifeste pour les Etats-Généraux de Wallonie, organisée avec le concours de Liège-France. Pour tous renseignements : jules.gheude@skynet.be ou cthayse@ulb.ac.be

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Décevant !
Merci à la section d'arrondissement de Liège d'avoir organisé cette soirée.Il ne fallait évidemment pas s'attendre à plus des "politiques" qui - prudents - adaptent leur discours aux circonstances et au public

Il est plus que temps de réfléchir à la stratégie de communication de notre cause.
"Quand quelque chose ne marche pas, il faut faire autre chose" disent les tacticiens du changement. Il faut abandonner les stratégies de ces rattachistes qui se contentent de slogans comme programme et message et qui ont échoué depuis des années.
Tout ça me conforte – si c’était encore nécessaire – dans l’opinion qu’il faut établir (et diffuser largement) des dossiers d’information sérieux et documentés sur les options qui se présenteront aux Wallons dans les prochains mois. Et comme vous le dites sortir de la vielle logique des mouvements wallons opposée aux Flamands pour se tourner vers une vision positive de notre avenir. Nous ne sommes pas contre les flamands, mais pour les Wallons.
Et donc abandonner, de la part de réunionistes affichés de tomber dans des "discours à la De Dekker" où "on" stigmatise la mal gouvernance (supposée) des Wallons. Il ne faut pas généraliser !
Merde ! Arrêtons de subir ! Attention aux processus d'autoprédiction !

Anonyme a dit…

Je suis d'accord avec Claude Thayse et, si j'ai bien compris, c'est aussi l'avis de MM Perin et Schreurs, qui en ont parlé après la conférence.
Cela n'a pas été un débat entre les orateurs et les participants, mais un débat entre eux, Madame Defraigne ne ménageant pas ses piques contre le PS avec allusions au "Plan Marchemal", à la "faute politique majeure que fut le fait de ne pas fusionner la Région wallonne et la Communauté française, une grande faute politique selon elle (alors que l'erreur fut au contraire de ne pas donner toutes les compétences, y compris culturelles à la Région, car c'est pour cela que les Wallons ont perdu la conscience de ce qu'ils sont!), etc, bref toutes des attaques contre les socialistes, auxquelles Yvan Ylieff - le meilleur orateur - a fort bien répondu.
Par contre, j'ai été très déçu par la prestation de M. Swennen, sensé représenter et développer le point de vue du RWF. Il n'a rien dit d'intéressant à part affirmer deux fois qu'il est rattachiste, ce que tout le monde sait ! Mais pas un argument, rien, pour développer et jusifier notre option française, alors qu'il y avait tant à dire !Mauvaise prestation aussi du "modérateur", qui n'a rien modéré du tout et n'a pas donné la parole à la salle! Il n'a même pas lu les questions écrites que les militants présents avaient remis dans une urne. A quoi bon les écrire alors ? C'est se moquer des gens. Le "politologue" Verjans n'a pas été fameux non plus, n'accordant foi qu'au seul sondage donnant 9% seulement de séparatistes flamands, tout en disant quand même qu'il y avait au parlement 31% de députés flamands séparatistes.Et sans aucue explication ! Aberrant pour un spécialiste de science politique (??).
C'est toujours la même constatation : beaucoup de bonne volonté chez les dirigeants, mais aucun "professionalisme", pas de rigueur, d'analyse sérieuse, de doctrine solide. M. Claude Thays a raison de le dire. On dirait que le mouvement rattachiste se cherche encore, qu'il n'a pas encore atteint l'âge adulte...Au fond, il a offert une belle tribune aux politiciens, mais sans aucun profit pour la cause rattachiste. Ce qu'il fallait faire ressortir de cette soirée, c'était : Wallons, n'ayez pas peur de la scission de la Belgique, car vous n'êtres pas seuls, la France est avec vous, prête à vous accueillir et à vous aider, comme les sondages en France l'ont prouvé ! Mais personne ne semble avoir osé le dire...Alors, à quoi ça a servi ?

Anonyme a dit…

Les nationalistes flamands osent, les "rattachistes" wallons n'osent pas. Constat !

Anonyme a dit…

Que dire de plus que Monsieur Thayse. Nouvellement arrivé dans le milieu pro-français et spécialiste marketing,j'ai d'abord pensé, à l'écoute des orateurs, qu'il s'agissait de convaincre les spectateurs que la Belgique se portait suffisamment bien que pour ne pas craindre avant longtemps une scission.

Ensuite, je me suis demandé ce que des politiciens de quatre partis qui s'entendent comme larrons en foire pour gouverner, venaient faire dans cette galère, car ils sont par définition les adversaires du réunionisme.

Ces sont donc des ennemis et non des alliés car ce n'est pas la sympathie de l'un ou de l'autre qui va changer l'orientation politique de leur parti.

Enfin, je pense que le mot débat est un mot belgicain, prôné par des gens dits "raisonnables" alors que la jeunesse attend des actes plutôt que la parole.

La question-titre de la conférence aurait du être mieux choisie et s'inspirer plutôt de la suivante; "Pourquoi la Wallonie doit-elle se libérer d'urgence de l'Etat belge?"

Même en débat, l'on aurait alors entendu fuser des vérités et contre-vérités que tout le monde attend avec impatience.

Dans l'état actuel des choses, je suis convaincu que la réunion à la France se fera, plus par une crise sociale et un mécontentement du peuple que nous allons se voir aggraver, que par les tentatives de convaincre des "sages" nostalgiques de 1879, de 1945 ou même de 1960, dates que l'on a beaucoup citées lors de la soirée mais qui tombent dans le puit sans fond d'une génération qui ne voit que son avenir s'assombrir il est vrai alors qu'il pourrait s'illuminer à la lumière de la liberté, de l'égalité et de la fraternité française.