mardi 30 septembre 2008

De la Wallonie au Québec...

Apparamment, ce qui se passe au Québec est plus intéréssant et plus prometteur que ce qui se passe (ou ne se passe pas) en Wallonie. Déjà, le Québec n'est pas paralysé par des chevauchements "région/communauté" et n'a pas avec Montréal, les difficultés que nous avons avec Bruxelles. C'est un Etat fédéré, doté d'un vrai premier ministre, qui a failli proclamer sa souveraineté, à quelques milliers de voix près, lors du dernier référendum.
C'est le Québec qui a été choisi pour le prochain Sommet francophone qui se tiendra fin octobre.
En attendant, la "Belle Province" a commémoré dans la joie et avec faste, le 3 juillet, la fondation par Samuel Champlain, en 1608, du Québec. Notre ami Joël Broquet (1) a écrit que célébrer ce 400è anniversaire, c'est survoler quatre siècles d'une présence française en Amérique du Nord que l'Angleterre, usant de tous les moyens, ne parviendra jamais à éradiquer.
Selon le Politique magazine (n°66, p.22), la commémoration fut superbe: S.A.R le prince Jean de France, duc de Vendôme, avait été invité officiellement par le gouvernement québécois. Selon sa belle devise, le Québec se souvient, écrit l'auteur de l'article envoyé par Joël Broquet. Difficile de lui faire oublier son passé. Il est français, il est catholique et, faut-il le préciser, il est royal. Rien dans le monde d'aujourd'hui, rien dans la modernité, ne va réellement à l'encontre de ces caratères historiques forts, spécifiques de la Belle Province. Ce serait une erreur - et ce fut incontestablement une erreur - d'avoir voulu dissocier des éléments aussi fondamentaux sous des prétextes fallacieux de surenchères électorales et démagogiques. L'expérience est là qui l'a montré. La tradition intelligeamment critique est la meilleure arme d'une politique d'avenir.
Outre les représentants des autorités québécoises et canadiennes, les dipolmates et les nombreux représentants des pays étrangers, on notait la présence de personnalités françaises :MM. François Fillon, premier ministre, Jean-Pierre Rafarin, chargé du Comité national français de la commémoration, Alain Juppé, ancien ministre, Mme Ségolène Royal, M. Jean-Paul Huchon, etc, etc.
Une phrase est à mettre en évidence : La tradition intelligeamment critique est la meilleure arme d'une politique d'avenir. Nous avons tenté d'y sensibiliser des amis du RWF. En vain! Dans ce parti, où l'histoire de la France ne commence qu'en 1789 et où des hommes comme Jules Ferry sont toujours la mode, il est mal venu de parler du passé, même de celui de la Wallonie...Quand on a à sa tête un vieux cabotin, dont l'horizon ne dépasse jamais la prochaine élection, ce n'est pas surprenant. Mais ce qui serait surprenant, c'est qu'avec de tels hommes et de telles idées , ce parti obtienne jamais plus de quelques pourcents des voix...
(1) Joël Broquet est président du "Carrefour des acteurs sociaux" et membre du Conseil d'administration de "France-Wallonie-Bruxelles", fondé par l'ambassadeur de France, M. Bernard Dorin.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un bloggeur "rattachiste" passe son temps a formuler trente-six considérations sur la crise financière...Nul doute que cela va rapporter de nombreuses voix au parti qu'il défend. Enfin, si ça l'amuse !

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je découvre votre blog. Très intéressant. Je suis comme vous favorable au rattachement de la Wallonie à la France. Je vis d'ailleurs en France tout en étant encore ... Belge de nationalité.

Je vais mettre votre site en lien sur le mien.

A bientôt.

Anonyme a dit…

@ Philippe Rasquin :

Sans indiscrétion, de qui parlez-vous ? Quel est ce blog ? Qui est cet irresponsable qui ose dénigrer la cause française tout en se disant rattachiste ? Vous en avez à la fois trop dit et trop peu.