lundi 9 mars 2009

Oui au nouvel accord sur Fortis avec BNP Paribas. Oui à la France !

Les rattachistes ne peuvent que se réjouir de l'aboutissement positif des nouvelles négociations entre le gouvernement fédéral et la grande banque française pour l'adossement de Fortis Banque à BNP Paribas.
Même si le nouvel accord n'apporte que des améliorations marginales par rapport à celui qui avait été recalé par les actionnaires, écrit l'éditorialiste de La Libre Belgique, l'adossement de Fortis Banque à la BNP reste le scénario le plus sécurisant pour la première banque du pays. Plutôt que l'orgueilleux "stand alone" qui risquait de couter cher à l'Etat belge, et donc à tous les citoyens, le dernier accord sauvegarde à la fois l'intérêt des employés de Fortis, des épargnants et des contribuables.
Et il faut espérer que les actionnaires, auxquels on a monté la tête, comprendront que c'est également leur intérêt et voteront cette fois OUI à l'assemblée générale du 9 avril. Le choix BNP est avant tout un mariage de raison et il serait très hasardeux pour les actionnaires, estime l'éditorialiste de La Libre, de le mettre à nouveau en péril. L'action Fortis ne vient-elle d'ailleurs pas d'augmenter de 26% en bourse ce matin, à la suite de ce mariage ?
A ce propos, l'attitude de Me Mischaël Modrikamen est inadmissible. Avant même que le nouvel accord soit signé à Bruxelles, il faisait des déclarations tonitruantes à la presse, en donnant à ses clients le mot d'ordre de voter "non".Depuis quand un avocat digne de ce nom donne-t-il des mots d'ordre à ses clients - les actionnaires de Fortis - plutôt que d'être pour eux un conseiller serein et objectif ? Ce "maudit Kramen" s'est plutôt comporté comme un chef de bande qui rameute ses troupes. Désolant !
Les belgicains sont évidemment dépités de voir la France reprendre ce "fleuron" belge du monde bancaire, qu'ils prétendent avoir été bradé, ce qui est faux. Ils oublient que Fortis Banque était au bord de la faillite, en raison de l'incurie et de la malgouvenance de ses administrateurs, sous la houlette de leur président, le comte Lippens.Car c'est bien le gouvernement français - et non seulement BNP Paribas - qui s'est impliqué dans cette entreprise de sauvetage, ainsi que l'attestent les contacts directs que le premier ministre belge et le ministre des finances, Didier Reynders, ont eus avec le président Sarkozy.
L'éditorialiste du Soir reconnaît que c'était la solution de la sagesse, mais déplore l'hémorragie au profit de la France des grandes sociétés belges, commencée en 1988 avec "le raid sur la Générale et qui s'est confirmée avec la Royale belge, la BBL, Tractebel, Petrofina, Electrabel, etc...Ce qu'il qualifie de sombre tableau, en épinglant l'appétit hexagonal, est précisément ce qui nous réjouit, car plus l'influence française s'étendra en Belgique dans tous les domaines, plus cela préparera la réunion de la Wallonie à la France.
Si l'adossement de Fortis Banque à BNP Paribas n'est pas une bonne affaire pour la Belgique, comme le prétendent les activistes belgicains du stand alone, c'est une excellente chose pour la Wallonie, dont seul l'adossement à la France peut assurer l'avenir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour cette excellente analyse !

Anonyme a dit…

Le Rassemblement Wallonie-France nedit pas un mot de l'affaire, pourtant importante, comme vous le soulignez à juste titre, en vue du rapprochement de la Wallonie et de la France!
Décidément, je ne comprends pas ces gens-là. Ils ne semblent se préoccuper que des élections, alors qu'ils n'auront pas d'élus. On ne parle même pas du RWF dans les sondages d'opinion.
Heureusement qu'il va y avoir les Etats-Généraux de Wallonie pour faire bouger les choses.

Anonyme a dit…

Il n'y a rien non plus sur le site "WALLON". Eux aussi ne pensent qu'aux élections et n'ont aucune chance non plus d'avoir des élus. Quel dommage, tout ce gaspillage d'énergie !
N.B. "Wallon", c'est ce groupe indépendantiste wallon du Hainaut auquel s'est associé l'ancien "Parti FRANCE" de Madame Jarbinet.