C'est ce que semblait indiquer Eric Donckier, éditorialiste de Het Belang van Limburg, dans l'édition du 7 novembre de ce quotidien.
Pourquoi ? Parce que les compensations qu'exigeraient les partis francophones pour accepter la scission de BHV sont inacceptables pour les partis flamands. Jamais ceux-ci n'accepteront un élargissement de Bruxelles.
"Tout au plus peut-il être question de droits d'inscription limités dans le temps pour les francophones lors des élections", écrit M. Donckier, qui prédit : "Si les francophones refusent ce compromis, on votera à la Chambre sur les propositions de loi flamandes. Ce sera ensuite de nouveau aux francophones de décider s'ils font chuter ou non le gouvenement. S'ils le font, on ne pourra plus organiser d'élections en Flandre, étant donné l'arrêt de la Cour constitutionnelle. Dans ce cas, on risque de connaître la scission définitive".
Depuis cette prise de position, il y a eu hier, à l'émission télévisée "Faire le point", un débat sur la question à propos de la probable montée "à l'Europe" de M. Herman Van Rompuy et de son remplacement par un nouveau premier ministre fédéral, qui pourrait bien être Yves Leterme.
Au cours de ctte émission, M. Donckier a confirmé son point de vue et, ce matin, il publie un nouvel aticle dans Het Belang van Limburg, dans lequel il s'en prend à Béatrice Delvaux, éditorialiste du Soir, qui avait émis un véto au retour d'Yves Leterme. Ce veto," inacceptable de la part de la presse francophone", est, écrit M. Donckier, "inspiré par le fait qu'Yves Leterme n'est pas parvenu, lorsqu'il était formateur, à faire des accords sur une nouvelle réforme de l'Etat et l'arrondissement électoral de BHV". Mais l'éditorialiste limbourgeois relève qu'Yves Leterme "n'a pas été aidé par les francophones" et que "c'est surtout madame 'Non' qui lui a mis des bâtons dans les roues"... Une Madame "non" qui en mettrait sans doute autant si le MR revendiquait le poste de premier ministre pour Didier Reynders (?) en arguant du fait que la "famille libérale" est la plus grande, numériquement parlant, au sein du gouvernement fédéral.
Pour nous, rattachistes wallons, la cause est entendue. La nomination d'Herman Van Rompuy - une offre qui ne se refuse pas, a dit Marc Eyskens à la télé - et son départ subséquent du 16, rue de la Loi, sont une excellente chose. Son successeur, que ce soit ou non Yves Leterme, ne parviendra ni à résoudre le problème de BHV, ni à "sauver" la Belgique, irrémédiablement condamnée à disparaître, quelles que soient les contorsions des partis francophones. Ce sera le "clash" final, comme l'a annoncé, avec lucidité, l'essayiste politique Jules Gheude. Les indépendantistes flamands ne s'en plaindront pas...nous non plus !
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4 commentaires:
Ceux qui, comme M. Tirmarche ou M. Thirion, s'opposent à la nomination de M. Van Rompuy en qualité de président européen, soit ne comprennent pas que ce départ sert notre cause, soit "raisonnent" eencore en "belges"... C'est lors de tels comportements que l'absence de formation et de réflexion se fait cruellement sentir. Ces militants ne parviennent pas à distinguer l'essentiel de l'accessoire.Et la direction actuelle du RWF ne fait rien, au contraire, pour clarifier les choses et disspiper les malentendus. Il est vraiment temps de changer d'équipe.
"encore"
"dissiper"
À entendre les partis fronkeufeunes, il n'y a personne d'autre que Van Rompuy pour être premier ministre fédéral (en son temps, il n'y avait aussi que Verhofstadt). Quel cirque ! Que ferait-on s'il venait à décéder ? À quoi ça sert d'avoir des vice-premiers ministres s'ils ne peuvent remplacer un PM démissionnaire ? Et les fronkeufeunes, si prompts à clamer leur unité contre les Flamands, préfèreraient un autre PM fédéral flamand qu'un PM fédéral wallon mais d'une autre famille politique.
La logique du clan poussé jusqu'à l'absurde.
http://mediatheque.lesoir.be/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=452422&g2
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