lundi 28 décembre 2009

La fin de la Belgique approche...

Les trois partis séparatistes flamands (N-VA, VB et LDD) recueillent dès-à-présent 40 % des voix de l'électorat et sont en progression constante. Ce qu'ils veulent, ce n'est pas seulement la scission de BHV, mais la scission de la Belgique entière. La carte imprimée à New-York par l'Office flamand du tourisme est significative : la Belgique y a disparu  et la Wallonie est en France.
Il ne leur manque donc que 10% des voix pour obtenir la majorité absolue et permettre au Parlement flamand, présidé par le député N-VA Jan Peumans, de proclamer l'indépendance de la Flandre, comme dans l'émission-fiction "Bye-bye Belgium".
Il est grand temps que les Wallons se préparent à prendre leur destin en mains, un destin qu'ils assumeront le mieux avec l'aide de la France, en y associant la Wallonie suivant la forme de réunion que préféreront les Wallons, qui seront consultés par référendum.

Les chiffres :

Flandre  : 40% de séparatistes (1)
Wallonie: 49% de rattachistes en cas de séparation (2)

(1) Derniers résultats électoraux des trois partis flamands, confirmés par le baromètre politique de La Libre. (2) Sondage effectué le 29 juillet 2008 pour Le Soir et La Voix du Nord.

25 commentaires:

Philippe Rasquin a dit…

Devant cette évidence, un grand rassemblement démocratique des réunionistes/rattachistes et des indépendantistes wallons s'impose sous une forme à déterminer, un vrai rassemblement respectant les différentes tendances mais les unissant dans la même perspective de "l'après-Belgique", comme l'ont fait les Etats généraux de Wallonie (EGW).
C'est le moment de laisser nos querelles au vestiaire et de faire montre d'un esprit tolérant et constructif. Mais il faut, pour cela, que chaque personnalité, chaque parti ou mouvement, y mette du sien.

Anonyme a dit…

Il faut surtout exclure tous les crétins du RWF et ne conserver que le gens intelligents qui sont chez les rénovateurs!Je propose à leur tête un duo de gagneurs composé de MARS 2000 et de Georgettre Davister.

Michel Harcourt a dit…

J'invite les administrateurs du blogue à ne plus publier les messages provenant d'anonymes désagréables et désobligeants mais j'invite également que les lecteurs participants qui n'ont pas peur de leurs opinions puisque indiquant clairement leur nom à ne plus répondre à ces individus finalement très peu recommandables...

Un administrateur a dit…

Le commentaire de l'anonyme ci-avant n'a été publié que pour montrer sa sottise. On parle "union", il répond "exclusion"... Au fou !
Si nous en recevons encore du même genre, ils seront refusés.

Paule. Demeuse a dit…

La "Libre" de ce lundi publie les résultats d'un sondage sur BHV. La question était : "la scission de l'arrondissement de BHV vous paraît-elle souhaitable ?"
Réponses :

- Flandre : OUI à 58%, dont 36% sans conditions; NON à 24%.
- Wallonie : OUI à 35%, dont 3% sans conditions; NON à 45%.
- Bruxelles : OUI à 45%, dont 7% sans conditions.

Il est à noter que pour Bruxelles, le sondage ne fait pas la distinction entre les francophones et les néerlandophones.

Les indécis sont de 18% en Flandre, de 20% en Wallonie et de 12% à Bruxelles.

francophonedebruxelles a dit…

"Il est grand temps que les Wallons se préparent à prendre leur destin en mains". Je ne peux que souscrire à cette opinion. Mais les Wallons ont-ils connaissance d'une alternative crédible? Je ne le pense pas. Un grand effort de communication est nécessaire à cet égard. Parce que je crains fort aujourd'hui que les Wallons préfèrent une tutelle flamande qu'une autonomie/indépendance, quelle que soit sa forme. Les Flamands ne s'en priveront pas.

Ce blog se félicite de la poussée de la droite radicale, y compris des néo-nazis et des fascistes, en Flandre. Savez-vous que ce sont ces mêmes partis qui militent pour l'annexion pure et simple de Bruxelles, contre la volonté de ses habitants, à 93% FR? Au plus grand mépris de la démocratie et des valeurs républicaines.

Bruxelles et sa périphérie francophone, sous occupation politique flamingante, réclament leur liberté, leur souveraineté, niées depuis des décennies. Les extrémistes flamands ont non seulement décimés ma famille de Résistants pendant la seconde guerre mondiale, aujourd'hui ils s'apprêtent à nous coloniser de force.

Ce n'est pas en mimant le FN français que vous ferez progresser la cause du réunionisme parmi l'électeur médian en Wallonie. D'ailleurs qu'avez-vous obtenu après des décennies de lutte? Rien. Votre bilan est consternant, mais tellement logique. L'extrémisme n'est pas porteur, vous ne le saviez pas?

En tant que Bruxellois, je prône la scission de BHV: "Bruxelles Hors Vlaanderen" et un statut de ville libre et autonome, encadré par la France, comme Jacques Lenain l'explique si bien. Mais jamais, je n'accepterai, jamais les Bruxellois n'accepteront cette ingérence colonialiste flamande que vous appréciez tellement. Notre liberté n'a pas de prix.

Cordialement
FDB.

A. Schreurs a dit…

@ à FDB.-

1) Les Wallons ont parfaitement connaissance d'une alternative crédible. La preuve : le grand sondage organisé en 2008 par la Sofrès pour "Le Soir" et "Nord-Eclair", révélant qu'en cas de scission de la Belgique, 49% d'entre eux sont favorables à la réunion de la Wallonie à la France.

2) Ce n'est pas le fait que les trois partis flamands totalisant 40% des voix soient de la droite radicale ou non qui importe, C'EST LE FAIT QU'IS SONT SEPARATISTES ET VEULENT UN ETAT FLAMAND INDEPENDANT.C'est la seule chose qui nous intéresse. Quand les Américains se sont alliés aux Russes pour gagner la dernière guerre mondiale, la seule chose qui les a intéressés, ce n'était pas que les Russes soient ocmmunistes, mais combien de divisions ils avaient. Nous raisonnons de la même manière.

3. A notre avis, on ne peut conditionner le problème wallon au problème bruxellois, si respectable ce dernier soit-il. Les données sont fondamentalement différentes : les séparatistes flamands qui veulent emporter Bruxelles avec eux sont vos ennemis, mais pour nous Wallons qui voulons comme eux la fin de la Belgique, ce sont des alliés, comme l'ont été les Américains et les Russes de 1942 à 1945.

4. Nous sommes toutefois convaincus que les Flamands n'arriveront jamais à coloniser Bruxelles. On ne flamandise pas un million de francophones d'un coup de baguette magique. Par contre, nous sommes persuadés que si la nouvelle frontière Nord de la France atteint Rhode-Saint-Genèse, son influence à Bruxelles sera bien plus importante que celle de la Flandre et elle aura bien plus de poids que la petite Wallonie pour faire respecter les droits des francophones de Bruxelles. Je ne sais pas où vous avez été chercher que nous apprécierions une ingérence colonialiste flamande à Bruxelles. C'est totalement faux.

Georgette Davister a dit…

Les vrais chiffres à considérer sont les suivants :

EN FLANDRE : 40% de séparatistes.
EN WALLONIE: 49% de rattachistes en cas de séparation.

Chiffres prouvés, indiscutables !

Vincent Bodart a dit…

Quand on considère ces chiffres, il y a vraiment de quoi être optimiste pour le triomphe de notre cause. Les résultats électoraux des partis rattachistes ne sont pas à dédaigner et tant mieux s'ils progressent, mais ce n'est pas essentiel quand on sait que toute façon, près de 50% des Wallons sont dès-à-présent pour le rattachement si la Belgique éclate.
Une bonne campagne rattachiste lors du referendum et nous l'emporterons haut la main !

Anonyme a dit…

"A notre avis, on ne peut conditionner le problème wallon au problème bruxellois, si respectable ce dernier soit-il. Les données sont fondamentalement différentes : les séparatistes flamands qui veulent emporter Bruxelles avec eux sont vos ennemis, mais pour nous Wallons qui voulons comme eux la fin de la Belgique, ce sont des alliés, comme l'ont été les Américains et les Russes de 1942 à 1945.
"
Vous nous dites donc bien "à chacun sa m***". Merci pour votre message. Je m'en souviendrai lorsque l'on me parlera de solidarité Bruxelles-Wallonie, notamment en termes financiers. Si vous aviez une once d'éthique vous sauriez que la frontière doit être, pour le bien de tous, à Vilvorde et non à Waterloo.

Paul Frétier, Bruxelles

A. Schreurs a dit…

@ M. Paul Frétier :

Je ne vois pas où est le problème d'éthique. Vous feigniez d'ignorer ma dernière phrase (point 4).
Par contre, prôner, comme vous le faites, l'annexion à Bruxelles de toute la partie flamande de BHV relève d'un esprit colonisateur comparable à celui des colons israéliens en Cisjordanie.
Nons seulement, vous ne tenez pas compte des réalités, mais votre point de vue, sur le plan éthique précisément, est indéfendable. Imaginer la future frontière française à Vilvorde est absurde.

Quant à la solidarité de Bruxelles vis-à-vis de la Wallonie, parlons en ! Vous faites toujours appel à la solidarite Wallonie-Bruxelles, mais c'est à sens unique. Bruxelles n'a jamais rien fait pour nous. Bien au contraire, Bruxelles a littérallement "pompé" la Wallonie en lui prenant ses meilleurs atouts : la presse, la radio-télévision, les sièges des banques et des grandes sociétes industrielles et commerciales, le concours Reine Elisabeth (ex concours Eugène Ysaïe à Liège), etc, etc.
Nous n'avons pas besoin de votre aide tardive, celle de Paris et des Régions françaises sera bien plus intéressante pour la Wallonie.

A. Schreurs a dit…

correction : "littéralement"

P. Marchot a dit…

Jusu'à présent, le constat et LES CHIFFRES cités par ce billet, ne suscitent guère de commentaires...
"On" semble préférer entretenir une polémique sur le problème de Bruxelles plutôt que de réfléchir à l'avenir de la Wallonie. Dommage de s'appesantir sur un sujet intéressant mais secondaire en négligeant le principal. Ou alors, le sentiment anti-flamand empêche certains de voir la réalité en face...Ce n'est certes pas un signe de maturité politique !

Anonyme a dit…

Mais enfin, M Schreurs, qui vous parle d'annexion, le sujet n'est pas là (les frontières de la Région bruxelloise sont bien à Vilvorde, regardez une carte).

Je ne m'appesantirai pas sur les chiffres des transferts basés sur le lieu de production, ils sont bien là (essentiellement Bxl-Wallonie et non à partir de la Flandre comme voudraient le faire penser certains flamingants) en faveur de la Wallonie, comme il se doit dans tout pays normal qui se respecte - et le seront encore en cas de réunion de Bruxelles et de la Wallonie à la France.

Paul Frétier

Georges Lambert a dit…

Les frontières de la Région bruxelloise sont à Vilvorde ??? "Regardez une carte" !!!
M. Frétier confond les frontières de la Région avec celles de l'arrondissement de BHV, dernière survivance de l'ancien Brabant et de la Belgique unitaire, qui doit naturellement être scindé pour correspondre aux réalités politiques et culturelles.

Un administrateur a dit…

On nous informe que le RWF a enregistré "un nombre record d'adhésions en 2009, affiliations qui se poursuivent au même rythme" et que, "par rapport aux régionales de 2004, le RWF a augmenté ses voix de 50%, en dépit d'un score mitigé à Liège".

Selon le site officiel, les chiffres sont en réalité les suivants : 27.955 voix en 2009, contre 20.019 en 2004, ce qui fait une augmentation de 7.936 voix, soit, en pourcentages, 1,4% contre 1,0%. L'augmentation la plus forte a eu lieu dans la province de Namur (6.190 voix contre 2.698).Un politologue a relevé que le score de Namur était sans doute à mettre en corrélation avec la présence en tête de liste de M. P.-H.Gendebien qui, avant de constituer le RWF, avait été élu député de Namur sur la liste de l'ancien PSC dont il fut chef de groupe au Parlement wallon.
Rappelons que pour obtenir un élu lors des élections régionales, il faut atteindre 5% des voix. Le RWF a obtenu 2,2% à Namur et 1,4% pour l'ensemble de la Wallonie.Son gain par rapport à 2004 est de 0,4%.

Anonyme a dit…

M Lambert,
Je ne voudrais pas vous donner de leçon sur la géographie de l'agglomération liégeoise, mais en l'occurrence, Vilvorde est bien limitrophe de la région bruxelloise (juste après la fameuse station d'épuration...). Il s'agit approximativement du point le plus septentrional de la région, d'où l'expression que j'ai utilisé pour exprimer ma préférence pour une frontière française à Vilvorde plutôt qu'à Waterloo. Pour votre information, le nord de BHV, ce serait plutôt Londerzeel.

A. Schreurs a dit…

M. Frétier a certainement voulu dire qu'il y a une frontière commune entre la Région de Bruxelles-Capitale et la commune de Vilvorde. Mais Vilvorde n'est pas une commune à facilités, malgré le petit îlot francophone de Beauval qui envoie, je crois, un conseiller au conseil communal de cette commune flamande. De la manière dont il s'est exprimé, on pouvait croire qu'il voulait inclure Vilvorde dans la Région bruxelloise. D'où la confusion. Sans doute était-ce une façon de dire que Bruxelles devrait, comme la Wallonie, être rattachée à la France.

Georgette Davister a dit…

Vous avez tout-à-fait raison, Monsieur Paul Frétier. D'ailleurs, Monsieur André Schreurs et Monsieur Georges Lambert savent très bien que Vilvorde "touche" la frontière de la région bruxelloise et que la commune la plus au nord de BHV est Londerzeel, puisque sur le blog de Liège-France, apparaît continuellement, après les cinq derniers messages, une carte détaillée de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.
C'était certainement une erreur d'interprétation.

Jean Petit a dit…

Ce qui est important, ce ne sont pas les chiffres du RWF, mais ceux des séparatistes flamands (40%) et des rattachistes du sondage (49%).
Avec de tels chiffres, la Belgique est de toute façon condamnée et le rattachement de la Wallonie à la France, certain, puisqu'il ne manque que 1% pour atteindre la majorité absolue en cas de référendum. L'équipe de Liège-France a raison de dire que les Flamands "travaillent pour nous". Ils font beaucoup plus pour le rattachement que les rattachistes eux-mêmes ! Voyez encore cette carte publiée par les Flamands à New-York, où la Wallonie fait déjà partie de la France !

L. Dumortier a dit…

@ Jean Petit :
C'est très encourageant, c'est vrai et cela remet à leur place d'une façon les résultats électoraux, mais les retournements d'opinion sont toujours possibles. Alors,il faut maintenir la flamme pour pouvoir souffler dessus le moment venu. Mais pour cela, il faut une meilleure stratégie et rassurer la population qu'il n'y aura pas de trop grands changements dans leurs habitudes, pour que devenir français soit tout naturel aux yeux des gens. C'est tout l'avantage, si j'ai bien compris, des solutions proposées par Mr Jacques Lenain. Et ensuite, on peut procéder par étapes et en douceur. C'est mieux que de vouloir changer tout d'un seul coup. Enfin, c'est mon avis, et quand je présente les choses comme ça à mes connaissances, le message passe bien. C'est tout ce que je peux dire.

Georgette Davister a dit…

Je signale à Monsieur L.(Louis ?)Dumortier que cette stratégie plus souple et plus conviviale est celle que préconisent les rénovateurs qui ont été exclus du parti RWF. C'est bien dommage que Monsieur Paul-HenryGendebien n'ait pas accepté un débat objectif et intéressant sur cette question qui méritait vraiment un examen approfondi dans l'intérêt de notre cause. Je n'ai pas compris son entêtement qui m'a fort déçue.

mars2000 a dit…

Pendant ce temps, Ecolo continue à croire au Père Noël :

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/552183/bhv-ecolo-en-appelle-a-van-rompuy.html

(Etrangement, Le Soir n'en parle pas alors que sa rédactrice en chef est directement concernée)

Ecolo voit en Herman Van Rompuy un "sage". Or il est un des signataires de la proposition de loi visant à scinder unilatéralement BHV et fait partie d'une association orangiste, "Orde van den prince", dont le but politique, au-delà des objectifs culturels, est la réunion de la Flandre aux Pays-Bas !

Benoît Delvaux

Stéphane Dohet a dit…

Le "Orde van den Prince" a une organisation interne étrange. Ses membres sont répartis en diverses régions, Brabant-Oost, Brabant-West, Buitenland, Holland en Groningen, Limburg, Maas-Samber-Schelde, Oost-Nederland, Oost- en Zeeuws- Vlaanderen, Schelde-Dommel, Schelde-Mark, West-Vlaanderen. S'il est normal pour un mouvement orangiste de regrouper des villes flamandes et néerlandaises dans une même région (exemple : Maastricht et Genk dans Limburg), il est déjà plus fâcheux de voir que Bruxelles fait partie de la région Brabant-West. Mais le contenu de la région Maas-Samber-Schelde est imbuvable : Graafschap Namen (comté de Namur), Land van Endigen (Pays d'Enghien), Prinsbisdom (Principauté de Liège), Waals-Brabant (Brabant-Wallon). Ce mouvement semble considérer la Wallonie comme une partie des Nederlanden, et a donc des visées impérialistes sur notre petite patrie...

A. Schreurs a dit…

@ M. Dohet:
Cette organisation est effectivement pan-néerlandaise et impérialiste. C'est la mauvaise tendance flamande qu'il faut combattre, bien évidemment - tendance que l'on trouve surtout au CVP. Celle qui nous intéresse, c'est l'autre tendance, l'indépendantiste, qui est représentée avec le plus de vigueur et de crédibilité par la N-VA, mais aussi, malheureusement, par le Vlaams Belang.