Cela devait arriver! Le combat fratricide et autoritaire mené par M. Paul-Henry Gendebien et ses amis du Bureau exécutif du RWF vient de trouver son épilogue dans la presse, ce dernier jour de l'année. Sous le titre "Rififi au RWF", Le Soir comme La Libre publient des articles peu flatteurs pour l'équipe dirigeante du parti. Ces articles semblent provenir d'une information, transmise par l'agence Belga.
De nouvelles dissensions au sein des formations dédiées à la cause hexagonale du Rassemblement Wallonie-France sont apparues. La situation est qualifiée "d'exceptionnellement grave", selon le président du parti, Paul-Henry Gendebien, écrit Le Soir, tandis que La Libre relève la destitution des bureaux des comités d'arrondissement RWF de Liège et de Mons (élus démocratiquement par l'assemblée des membres, ndlr), ainsi qu' une invitation "exclusivement personnelle" envoyée à une partie des membres pour un congrès organisé en janvier, qui sera "une réunion privée".
Selon Paul-Henry Gendebien, écrit Le Soir, "un groupe dissident s'est placé lui-même à côté du parti et il s'en est dès lors autoexclu". Celui-ci rétorque que le président a commis une espèce de putsch et que le RWF démocratique a désormais vécu, par la faute d'un président autoritaire"...
La situation actuelle semble provenir, explique La Libre, du fait que le parti aurait dû, en septembre, "lancer le processus de renouvellement de la présidence. Le rappel ne fit pas forcément plaisir. L'appelé Jean-Sébastien Jamart, rédacteur en chef de la revue Wallonie-France, qui s'en pleignit plus ouvertement que d'autres , était exclu par le bureau exécutif le 21 novembre. Ce qui n'empêcha pas d'autres de se profiler en ticket président/secrétaire général (...) M. Gendebien, le 15 décembre, ne voulut pas en entendre parler, les présentant comme téléguidés par le FDF ou, le parti concurrent Wallon" (ce qui est totalement faux ! ndlr). Dans la foulée, le président et le secrétaire général du RWF ont "cru devoir acheter la protection juridique du sigle et du logo de la formation"...
Comme le disent les rénovateurs - que M. Gendebien qualifie erronément de "dissidents" - , c'est bien à une sorte de putsch que le président et le secrétaire général du RWF ont procédé, dans le mépris le plus total de la démocratie et des militants. Ils ont ainsi renforcé le caractère antidémocratique de ce parti, dont la direction refuse depuis longtemps tout débat interne, que ce soit sur le programme, la ligne politique ou la stratégie, comme dans les partis d'extrême-droite dans le genre du FN ou du FNB adeptes de la "pensée unique". Cette attitude bornée ne pouvait conduire qu'à l'éclatement du RWF. Une fois de plus, M. Paul-Henry Gendebien a cassé son jouet, comme il l'avait fait avec le RW. Il n'a que la monnaie de sa pièce...
Mais son autoritarime et son sectarisme ont malheureusement causé un grand tort à notre cause. La seule chose à espérer est que se reconstruise rapidement un autre parti ou un autre mouvement wallon réunioniste/rattachiste/régionaliste, à l'esprit ouvert, démocratique et réellement rassembleur, sur "les cendres" du RWF. Tels sont les voeux que nous formons dans ce domaine pour l'année 2010.
Exprimez votre avis, postez des commentaires.
La situation actuelle semble provenir, explique La Libre, du fait que le parti aurait dû, en septembre, "lancer le processus de renouvellement de la présidence. Le rappel ne fit pas forcément plaisir. L'appelé Jean-Sébastien Jamart, rédacteur en chef de la revue Wallonie-France, qui s'en pleignit plus ouvertement que d'autres , était exclu par le bureau exécutif le 21 novembre. Ce qui n'empêcha pas d'autres de se profiler en ticket président/secrétaire général (...) M. Gendebien, le 15 décembre, ne voulut pas en entendre parler, les présentant comme téléguidés par le FDF ou, le parti concurrent Wallon" (ce qui est totalement faux ! ndlr). Dans la foulée, le président et le secrétaire général du RWF ont "cru devoir acheter la protection juridique du sigle et du logo de la formation"...
Comme le disent les rénovateurs - que M. Gendebien qualifie erronément de "dissidents" - , c'est bien à une sorte de putsch que le président et le secrétaire général du RWF ont procédé, dans le mépris le plus total de la démocratie et des militants. Ils ont ainsi renforcé le caractère antidémocratique de ce parti, dont la direction refuse depuis longtemps tout débat interne, que ce soit sur le programme, la ligne politique ou la stratégie, comme dans les partis d'extrême-droite dans le genre du FN ou du FNB adeptes de la "pensée unique". Cette attitude bornée ne pouvait conduire qu'à l'éclatement du RWF. Une fois de plus, M. Paul-Henry Gendebien a cassé son jouet, comme il l'avait fait avec le RW. Il n'a que la monnaie de sa pièce...
Mais son autoritarime et son sectarisme ont malheureusement causé un grand tort à notre cause. La seule chose à espérer est que se reconstruise rapidement un autre parti ou un autre mouvement wallon réunioniste/rattachiste/régionaliste, à l'esprit ouvert, démocratique et réellement rassembleur, sur "les cendres" du RWF. Tels sont les voeux que nous formons dans ce domaine pour l'année 2010.
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14 commentaires:
La cause réunioniste vaut bien mieux que ces querelles de clocher.
De plus cela discrédite l'idée au sein de l'opinion publique.
La presse, si taciturne sur l'idée d'une union avec la France fait évidemment sa une dès qu'il est possible d'en remettre une couche belgicaine.
Que 2010 voit notre noble cause avancer avec l'aide de toutes les bonnes volontés où qu'elles se trouvent mais en tout cas loin des ego surdimensionnés.
Cela provoque un battage médiatique qui n'est pas en faveur du mouvement rattachiste. Après que le RWF se soit prétendu pluraliste et démocratique, voila que l'on assiste à quelque chose de très malsain. Les commentaires sur les différents blogs vont jusqu'à la moquerie. Il appartiendra à ceux qui veulent défendre la Cause et non l'ego surdimensionné d'un président pour qui être encensé passe avant les objectifs de les réaliser. Nous devrons faire avec alors que ne devenant plus qu'un groupuscule, il sera capable de clamer haut et clair que c'est grâce à lui que nous aurons obtenu le résultat par notre travail. Madame de Fontenay vient de dire qu'elle a honte d'être française(sic). Moi j'ai honte de m'être laissé abuser.
Yves Pierlot.
A 16 h 30, il y avait près de 100 réactions sur chacun des sites. Soit 200 commentaires alors que la moyenne des réactions autres autres articles ne dépasse pas les 15-20 commentaires.
La preuve que le sujet passionne.
Je viens de lire ces deux articles de presse du Soir et de La Libre, que nous avait proposés notre aimable commentateur de l’éditorial précédant. Eh oui, effectivement, on y parle à nouveau du RWF mais peut-on dire que ce soit en bien ? Car franchement, y-a-t-il de quoi pavoiser ?
Ces journaux traditionnels, plutôt favorables à la pérennité de la Belgique comme tout le monde le sait, se réjouissent de la crise interne du parti rattachiste le plus médiatiquement connu, et sautent évidement sur l’occasion pour monter ce « riffifi des rattachistes » en épingle. Logique !
Mais il n’empêche. Il ne faudrait tout de même pas sombrer dans la déprime au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. Car l’idée rattachiste de la Wallonie à la France n’est nullement morte. Restons debout ! C’est la raison pour laquelle je pense qu’il faut sans tarder, d’une part tourner la page, et d’autre part, mettre sur pied quelque chose de neuf et de solide à côté de feu le RWF, celui-ci étant devenu autocratique.
En ce sens, je voudrais moi aussi, sauter sur cette occasion pour réitérer l’appel que j’avais déjà fait le 14 décembre passé sur ce blogue au peuple Wallon :
Wallons, Wallonnes,
Au-delà de toutes les querelles, au-delà de toutes les dissensions et de toutes les déceptions actuelles, j'appelle tous les Wallons et Wallonnes de tous les partis et de toutes les obédiences, tous les Wallons libres, fiers de ce qu'ils sont et de ce qu'ils veulent, fiers de leur identité française, et décidés à ne pas se laisser confisquer leur destinée par d'autres, à se rassembler en un grand mouvement politique, un mouvement indépendant et inédit, que l'on pourrait appeler "Rassemblement du Peuple Wallon pour la France", R.P.W.F., à l'instar du "Rassemblement du Peuple Français", R.P.F., que fondit feu le Général de Gaulle peu après la guerre. L'heure est au rassemblement de toutes nos forces et non à leur dispersion, au rassemblement de tous les Wallons et Wallonnes autour d’un même objectif, autour d’une même bataille, autour d’une même foi, à savoir le retour tant désiré à notre mère-patrie, la France.
Monsieur Paul-Henry Gendebien a précisé, dit La Libre, que le congrès de janvier serait effectivement une réunion privée, "réservée à qui a fait preuve de fidélité à la ligne politique qui est la nôtre".
"La nôtre", cela veut dire la sienne, et cela prouve bien que le président du RWF n'admet absolument pas que cette "ligne" puisse être débattue démocratiquement au sein de son parti. Par cette affirmation, il démontre lui-même sa volonté d'imposer son point de vue et son refus d'examiner celui des autres.Le totalitarisme, la "pensée unique", c'est bien ça.Le Rwf n'est donc plus un parti démocratique.
Voeux partagés de reconstruire, vite et bien, sur des bases solides, cette fois, dans un esprit ouvert et de dialogue !!!
je me demande si l'initiative des articles ne vient pas des dissidents, ce serait alors honteux mais tout à fait dans la lignée des ex inactifs - opposants- dissidents
Dans le Chicotin de Wallonie 2010, René G Thirion s'en prend, une fois de plus ce jour, à André Schreurs. L'argument tombe à plat car à part jouer avec ses nombreux sites, je vois guère en quoi il milite d'une autre façon. L'adage de la paille et de la poutre! De fait, à quelques exceptions près, les fidèles de PHG ne sont guère fort actifs! S'ils veulent conserver un "parti en ordre de marche", il va falloir retrousser ses manches. Le travail ne manque pas! Yves Pierlot.
"Nos faibles résultats aux élections de juin 2009 (1 à 1,5 % dans le meilleur des cas)"
Un parti basé sur le mensonge !!!n'a pas d'avenir surtout si son seul programme c'est la lutte contre PHG.
C'est là où les résultats furent les plus faibles qu'il y a eu dissidence et ce n'est donc pas avec une équipe pareille qu'il y aura de meilleurs résultats!
A lire absolument, les deux derniers articles de Claude Thayse sur son blog.
Cruels mais tellement justes.
Une belle inspiration pour les "réformateurs" !
Anonyme ne tient guère compte de certaines circonstances ni du travail effectué. Sur les 6.000 signatures recueillies pour l'Europe au RWF en 2009, plus de 2.000 venaient de Liège qui représentait un arrondissement sur treize. Quant à la présence militante, elle fut très nombreuse en ce même lieu. La cause rattachiste n'est pas le combat contre un homme et nous avons autre chose à faire! Nous avons voulu stigmatiser une attitude autoritaire et dictatoriale qui ne risque pas de changer. L'un des membres du BE restreint m'a communiqué que l'exclusion de Mons et de Liège avait recueilli les votes de 11 arrondissements du BE. Le problème est que cette procédure n'était pas prévue statutairement et que le BE, en dehors de ceux qui veulent réellement changer la donne, est "aux ordres". Ce fut un vote démocratique me signale-t-on. Pour reprendre le même schéma, songeons aux ex-"démocraties" populaires, liste unique,discipline stricte et rigide, parti à la solde du pouvoir etc.. Les exemples ne manquent pas et ne furent pas concentrés uniquement en Roumanie. Nous savons ce qu'il en est advenu! Yves Pierlot.
Rappelons que "El viajero" est le pseudo, souvent signé, de notre ami Yves Pierlot,président du RWF de l'arrondissement de Liège avant Paul Durieux.
Il y a actuellement 165 commentaires sur le forum du "Soir" et 138 sur celui de "La Libre".
Si on exclut les habituels ommentaires(?) postés par des gens vulgaires et ignares, il y en a quand même qui sont intéressants. Le conflit interne au RWF est nettement dépassé par le problème du rattachement en soi, c'est--dire un problème de fond. On doit donc relativiser le mauvais effet que les rivalités ou les différents entre rattachistes peuvent causer. Comme certains disent, le pire pour un parti/mouvement ou une idée, c'est qu'on n'en parle pas. Mais pas un seul commentaire n'est signé : que des pseudos !
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