mercredi 9 décembre 2009

A propos de l'identité française

Le site du RWF de Liège attire l'attention sur la première prise de position officielle du Président de la République, Nicolas Zarkozy, dans une tribune du journal Le Monde daté de ce mercredi 9 décembre.
Pour en prendre connaissance, cliquer d'abord sur notre lien avec ce site (RWF-Liège), puis sur le lien particulier indiqué. Voir également, sur le blogue de Jean-Sébastien Jamart (lien ci-contre), la définition de la Nation par Ernest Renan.

9 commentaires:

A. Schreurs a dit…

A signaler aussi, sur le sujet, des articles intéressants dans "Le Figaro" d'hier, qui annonce la tribune du "Monde", ainsi que : "Comment peut-on être français", par le philosophe et écrivain Jean-François Mattéi, et l'éditorial d'Yves Thréard
"L'histoire en danger".

Michel Harcourt a dit…

Le RWF-Liège, seul arrondissement du RWF à vraiment faire ce qu'il veut et seul à braver les divagation de la direction du parti par une vraie communication, un réel projet et des prises de position intelligentes!

Pourquoi le RWF-Liège ne décide-t-il pas de s'ériger en parti politique indépendant du RWF?

Que dis-je, je vais trop vite en besogne car le congrès du RWF se tiendra en janvier 2010 et permettra, je l'espère, un renouveau du mouvement et la volonté d'unir toutes les forces rattachistes de Wallonie afin d'en faire le seul mouvement rattachiste, composé de l'UPW, et des petits partis alentours en un mouvement proche du MR dans la manière de fédérer les partis qui le composeront...

Edmond Couthon a dit…

Vous voulez un scoop ?

La prochaine réunion du RWF va s'appeller "le dernier quart d'heure".
Elle aura lieu le 12 décembre. Le parti annoncera son changement de nom en "PPH" (non, pas Parti de Paul-Henry) pour "Passera Pas l'Hiver".
Le congrès statutaire de confirmation (et éléctoral)annoncé en janvier 2010 sur leur site est maintenant annoncé pour... 2010.

A. Schreurs a dit…

Il y a, sur le blog de Jean-Sébastien Jamart, un commentaire fort intéressant de M. Coche, d'Uccle, concernant Renan l'Hexagone et le "Pré carré". Le voici reproduit :
"Renan est sublîme mais, pour rassurer les Français après la défaite de 1870, il va troquer le "Pré carré" au profit de l'Hexagone. Ce faisant, il enferme la France dans le carcan imposé par ses ennemis de toujours en lui faisant accroire qu'il s'agit là du résultat final de sa volonté ! Or, le "Pré carré" vu par Henry IV, Richelieu, Mazarin, Vauban (pour ne citer qu'eux) comprenait l'actuelle Wallonie.
Henry IV se donna pour objectif de reprendre à l'Espagne non seulement les anciens fiefs de France, mais encore les terres d'Empire de langue française, à savoir la Wallonie et la Lorraine. N'oublions jamais l'accord de partage du 8 février 1635 entre Richelieu et les Provinces-Unies, qui devait découper "l'actuelle Belgique" selon le pointillé de la frontière linguistique"!(fin de citation)

1635, c'est l'année où, à Liège, Sébastien Laruelle esr réélu bourgmestre pour la troisième fois. Chef des Grignoux (le parti démocrate), il était aussi celui du "parti français" dans la Principauté. Accueillant les troupes françaises passant par Liège pour aller combattre les Espagnols dans le Nord, Laruelle leva une armée, mais devant la menace de mercenaires croates appelés à la rescousse par le prince-évêque, il écrivit à Richelieu le 25 février 1637: "Nous nous défendons tant que nous pouvons, mais comme le parti adverse est appuyé par les armes espagnoles, notre défense ne peut pas longtemps subsister si nous ne sommes secourus et protégés par la justice des armes françaises".
C'est alors qu'un agent du gouvernement des Pays-Bas espagnols,le comte de Warfusée, se faisant passer pour un ami de la France, invita Laruelle, dans son hôtel de la rue Saint-Jean à Liège, à un banquet au cours duquel il fut assassiné". Liège a bien failli, déjà à cette époque, être rattachée au Royaume de France, 150 ans avant la réunion à la République...Et le rattachement de toute la Wallonie ne sera, en réalité, que la réalisation du "Pré carré" !

Claude Thayse a dit…

Le retour du "Pré carré gaulois" si cher à feu Charles François Becquet.

Alexandre Collet a dit…

Les précisions de MM. Coche et Schreurs montrent que si, comme a dit Ernest Renan dans sa célèbre conférence, "la nation est un plébiscite de tous les jours", l'histoire et la langue jouent aussi un rôle important dans la formation d'une Nation.

Yves a dit…

Les choses ont beaucoup changé. Entre l'identité nationale d'alors et la réalité actuelle, il y a un monde de différence. Provebe chinois : "l'expérience est une lanterne que l'on porte accrochée dans le dos et qui éclaire le chemin parcouru". Mahoux (député PS) veut reporter le débat sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Que cela cache-t-il encore ? En dehors de nos opinions réunionistes, nous avons quelques autres choix sur le feu ! Les circonstances actuelles font que nous sommes en train de gaspiller de l'énergie à la suite de ce qui se passe au sein du RWF. C'est bien malheureux mais nous ne pouvons rien y faire avant la "solution finale" bien que pour des raisons que vous connaissez aussi bien que moi, j'abhore ce terme !

Anonyme a dit…

Le superbe texte d'Ernest Renan rappelle ce qu'est le concept d'identité nationale dans la République française. Ceci contraste avec les propos de soi-disant réunionistes wallons à propos des Bruxellois, qui ne seraient que des "Flamands francisés". Ceux-là feraient mieux de rejoindre les rangs des tenants de l'identité nationale à la sauce "ethnique" : http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2009/12/10/le-renouveau-francais-ou-lidentite-nationale-facon-medieval-faf/
Thierry

Georges Lambert a dit…

Pour ce qui est d'avoir une lanterne dans le dos, le président actuel du rwf/rbf est champion! Elle éclaire bien...son passé. François Perin, lui, avait une lanterne à la main pour chercher la "nation" belge. Vainement, car celle-ci n'a jamais existé, à la grande fureur de Jo Gérard qui a prétendu l'avoir rencontrée. Contrairement à MM Gérard et Gendebien, hommes du passé, François Perin était et est toujours un visionnaire. Et plutôt que de s'accrocher à un mandat politique, il a superbement démissionné du Sénat. Un exemple à suivre pour le président-baron qui pourrait faire de même et renvoyer en même temps au Roi son titre de baron belge !