Flash - flash - flash - flash - flash
Le Bourgmestre de Namur pour la séparation !Las de l'incompétence et de l'inutilité du gouvernement fédéral concernant la réforme des services d'incendie et des missions de polices sans cesse croissantes, le bourgmestre cdH de Namur, M. Jacques Etienne, a plaidé hier pour la séparation de la Flandre et de la Wallonie. "Les Régions doivent prendre la place que l'Etat fédéral n'occupe plus, et la Wallonie doit se montrer plus incisive à l'égard de la Flandre.(...) Si vous regardez le cours de l'histoire , a-t-il dit, le mouvement flamand ne s'arrêtera jamais. Il continuera toujours à revendiquer un certain nombre de choses et je ne suis pas sûr que la solution qu'on pourrait trouver après des nuits et des nuits de folie sera une solution qui permettra de régler une fois pour toutes les problèmes communautaires en Belgique".
En conséquence, le bourgmestre de Namur est favorable à "un divorce entre Wallonie et Flandre, avant que l'Etat belge ne soit en faillite : "Est-ce qu'il ne vaut pas mieux se séparer tant qu'il y a encore de l'argent dans le ménage plutôt que de faire un divorce quand il n'y a plus rien dans la caisse ?
Inutile de dire que ce discours n'a pas plu à la direction du cdH, qui s'est empressée de désavouer le bourgmestre namurois pour ses propos. On assure que Mme Joëlle Milquet est devenue toute pâle et que le sénateur Francis Delpérée a failli s'étrangler... N'empêche, si une hirondelle ne fait pas le printemps, elle peut néanmoins porter un message : ça suffit, la Belgique, c'est fini !
Nous, on jubile évidemment. Comme quoi, les choses peuvent bouger plus vite qu'on ne croit...Et les Etats généraux de Wallonie, qui se sont penchés avec sérieux et rigueur sur l'avenir de la Wallonie "après la Belgique", venaient à leur heure. Il faut saluer ici la prescience et la lucidité de leur initiateur, M. Jules Gheude, dont le dernier ouvrage, "Quand les Wallons s'éveilleront", est plus que jamais d'actualité.
Source : RTLinfo//BLOC_show_comm...
Source : RTLinfo//BLOC_show_comm...
8 commentaires:
Le proverbe dit : méfiez-vous de l'eau qui dort !
Jacques Etienne a toujours été un fervent régionaliste. Le projet Lenain bien expliqué pourrait le faire franchir un jour le pas rattachiste. Il discutait fin août avec mon oncle (celui qui a été aussi exclu) et ne cachait pas son ras-le-bol envers la Flandre politique et la tiédeur du CDh vis-à-vis de la Wallonie.
Jacques Etienne a aussi inauguré cette année une fête du 14 juillet à Namur (en réalité faite le 13 juillet 2009, avec feu d'artifice, car le 14 comme beaucoup de Namurois vont à Liège...). Pour parachever le tableau politique namurois, Arnaud Gavroy, Premier échevin, un ami de ma tante enseignante dans la même école (la soeur du tonton exclu), lui a terminé son discours du 13 juillet 2008 en pleine crise belge par un vibrant : "Vive la France ! Vive la République !". Comme quoi, à Namur, même sans le RWF, nos idées seront bien présentes politiquement.
Allez encore une petite confidence, le député provincial MR Van Espen est le voisin de mon oncle et, en entente cordiale, nous a aidé à mettre notre panneau RWF sur le garage de tonton en mai 2007.
Namur est vraiment une petite ville, tout le monde se connaît. Parfois les relations d'amitié personnelle font plus avancer les causes que des slogans, des discours ou des ... insultes. Et si on insulte quelqu'un sur un blog ou ailleurs, cela se sait partout dans le milieu politique namurois à une vitesse vv' C'est pour cela que la communication "coup de poing" du RWF est lamentable sur le plan local. Faisant ainsi, le RWF se coupe des rattachistes des autres partis, bien plus nombreux qu'on ne le croit...
@ M. Jamart :
Vous avez tout-à-fait raison. Il faut travailer sur deux plans : un parti/mouvement au programme et à la stratégie souples, ouvert, démocratique, formant les militants à la culture du débat et entretenant "la flamme" et d'autre part, pratiquer "l'entrisme" dans les grands partis politiques. La revue "Wallonie-France" ne peut elle jouer un rôle intéressant à ce propos par des articles, des interviews, des suggestions...
Concernant Jacques Etienne, rappelez-vous l'effet que produisit à l'époque le "coup de gueule" de Claude Eeerdekens. Pourquoi pas interviewer M. Etienne pour la revue ? Je l'avais fait pour Robert Collignon.
Avec sa maladresse habituelle, M. Gendebien s'est empressé d'écrire sur son site que M. Jacques Etienne était le bienvenu au RWF !!!
Jacques Etienne au RWF ? Il est bien trop démocrate pour cela !
OK pour l'interview de Jacques Etienne. Je lui envoie ce jour l'étude de Jacques Lenain, qui pourra l'inspirer pour l'interview. Mais vu des délais de la revue (prochain numéro sous presse déjà la semaine prochaine), ce sera pour le numéro de mars. Sauf si l'ami Etienne s'est fait frapper sur les doigts par Milquet...
C'est ce qu'on appelle : "un éléphant dans un magasin de porcelaine".
Jacques Etienne s'est fait tapé sur les doigts par la grande prêtresse du CDH.
Je doute qu'il "récidivera" de si tôt.
En attendant, ses déclarations me confortent dans l'idée que, dans chaque parti, certains ne suivent pas la pensée unique et lénifiante issue d'un belgicanisme de mauvais aloi.
La solution proviendra de ces politiciens qui, l'heure venue, sortiront du bois afin de proposer la solution pour la Wallonie.
Celle que nous attendons tous.
Concernant le point de vue de M. Jacques Lenain, c'est-à-dire une "union-intégration" à la France, je rappelle qu'on peut en prendre connaissance sur le site des EGW (Etats généraux de Wallonie), avec lequel nous avons un lien. C'est un bon résumé et il me paraît utile de le lire, voire de le relire, avant de poursuivre une discussion à ce sujet.
Ce qui a été reproché à la direction du RWF, c'est, je crois, de l'avoir écarté d'office sans en permettre la discussion. N'eût-il pas été préférable d'inviter M. Lenain à venir exposer son point de vue devant le Comité directeur,où siègent des représentants des Bureaux de chaque arrondissement ? C'eût été l'occasion pour chacun de poser des questions à M. Lenain et de se forger une opinion. Ensuite, il y aurait eu un débat en l'absence de l'ami français, sans qu'il y ait nécessairement une décision à l'issue de ce débat, celle-ci pouvant être reportée à un congrès doctrinal auquel tous les membres du parti auraient pu participer. Une telle procédure, intelligente et démocratique, aurait permis de clarifier les choses et d'éviter, sans doute, la situation délétère qui existe aujourd'hui.
Enregistrer un commentaire