Dans La Libre d'aujourd'hui, M. Olivier Maingain étale sa déception que le MR [et surtout le FDF] ne soit pas associé aux négociations en cours pour tenter de dégager un accord entre Flamands et francophones [ il ne parle pas une seule fois des Wallons ! ] pour une nouvelle grande réforme de l'Etat. Il dénonce en même temps "la méthode Di Rupo" et "fustige le secret entourant les discussions". Sans doute le président du FDF, qui n'est pas à une contradiction près, a-t-il oublié les dégats causés en 2007 par Yves Leterme, dont les gaffes et les déclarations successives n'ont pas aidé, bien au contraire, à dégager des accords et des compromis.C'est la raison pour laquelle les négociateurs actuels ont voulu garder le secret sur le lieu et l'objet de leurs discussions, à l'abri des regards et des micros indiscrets de la presse et de de la télévision.
M. Olivier Maingain est étonné d'apprendre que" ce qui lui paraissait intéressant, à savoir une demande d'extension des facilités à l'ensemble des communes du Brabant flamand, ait tout de suite été démentie" par les francophones". M. Maingain serait-il naïf au point d'imaginer que les partis flamands pourraient acepter une telle propostion en contrepartie de la scission de BHV, alors que tout le monde sait que, dans l'esprit des Flamands, les facilités actuelles sont temporaires et transitoires ...
Pour le président du FDF - qui ne s'intéresse manifestement qu'à Bruxelles - l'élargissement de Bruxelles est la condition d'une grande réforme de l'Etat; ce n'est" pas seulement une condition à la scission de BHV, mais la meilleure façon d'éviter le confédéralisme", avec cette curieuse réflexion : "Avec Bruxelles désenclavée, la logique confédéraliste n'a plus de sens" !Décidément, aux yeux de M. Maingain, seule Bruxelles compte, le sort d'un million de Bruxellois - dont beaucoup sont étrangers à notre culture - compte plus que celui de 6 millons de Flamands et de 3 millions et demi de Wallons.
Comme si la Flandre, dans sa quête confédéraliste et indépendantiste, n'avait pas bien d'autres motivations, comme l'indique le nombre et l'importance des matières et des compétences quelle veut régionaliser! Quel rapport avec Bruxelles ? On voit à quels raisonnements aberrants peut mener l'égocentrisme bruxellois, que nous avons toujours dénoncé...M. Olivier Maigain insiste lourdement : "Il faut toujours veiller aux conséquences des éventuels transferts de compétences pour les droits des francophones de la périphérie, avec ou sans facilités". Ici, ce n'est plus un millon, mais cent mille personnes seulement qui comptent plus que les Wallons dans l'esprit de M. Maingain...Et bien qu'il le sache, nous, c'est le sort de ces francophones périphértiques qui ne nous intéresse pas. Ces gens, en s'établissant en Flandre, devaient apprendre la langue de la région, exactement comme les Italiens ou les Marocains le font. Pour nous, ils n'ont pas de "droits", mais des privilèges ! Et dire que le FDF voulait s'implanter en Wallonie...
Commentaires bienvenus, à l'exception des anonymes.
34 commentaires:
Monsizur Maingain n'a jamais fait mystère de son (j'allais écrire mépris, mais restons politiquement correct !) manque d'intérêt pour les Wallons. Il le sait, il s'en souvient, toutes les tentatives d'implantation de son parti en Wallonie se sont soldées par des échecs. So triomphe est d'avoir imposé le vocable aspécifique de "francophone" pour désigner toutte personne ne s'exprimant pas en Flamand, y compris en Wallonie. Ce vocable a été repris par les dirigeants des partis traditionnels organoisés sur base communautaire... comme le souhaitaient les Flamands et le FDF.
Ce parti est plus dangereux pour nous que l'ensemble des partis flamands. Dangereux en ce sens qu'il nie notre idebtité.
Quant aux "colons" de la périphérie de Bruxelles, ou bien ils savaient parfaitement que la frontière linguistique a été fixée en 1963 et sont passés outre (un peu comme les ultras en Palestine)ou alors, ils ont fait preuve d'une incroyable naïveté. Ils sont responsables de leur malheur. C'est votre ami Thayse qui a, je crois, écrit un article assez long et documenté sur ce sujet sur son blog il y a quelques temps.
Le "front francophone", comme la solidarité "Wallonie-Bruxelles" ne sont que des leures.
Personnellement, je n'ai aucune sympathie pour ces Bruxellois de la "périphérie". Ce sont en général des noblions ou des bourgeois, et aussi des gens qui ont été résider là-bas, parceque les terrains et les maisons y sont moins chères. Ils sont souvent prétentieux et méprisants pour la population locale. Ce sont eux les impérialistes et non les Flamands qui défendent simplement l'intégrité de leur Région. Quelqu'un les a comparés aux colons israéliens en Palestine (Cisjordanie). Pourquoi n'ont-ils pas été s'établir dans le Brabant wallon plutôt que dans le Brabant flamand ???
Je comprends que Maingain soit fort déçu de ne pas être à la table des négociations. Et je m'en réjouis.
Maintenant, la technique du secret qu'il dénonce est probablement la meilleure, on a vu ce qui s'est passé avec Leterme qui a été saboté par les "frankeupheunes" qui n'en voulaient pas.
Après tout, le système politique belge est communautariste. Les partis politiques sont organisés sur base communautaire et non sur base régionale. Il est donc logique que ce soient les vainqueurs dans chaque communauté qui discutent.
Elio Di Rupo et Bart De Wever seront-ils à la hauteur d'Homme d'Etats comme Vladimír Mečiar et Václav Klaus qui ont négocié (à deux !) la scission de velour de la Tchécoslovaquie ?
Le confédéralisme intégral tant vanté sur ce blog, c'est se faire rouler dans la farine une fois de plus par les Flamands qui disposeront de tous les moyens pour annexer Bruxelles et la reflamandiser tout en flamandisant d'office (via la carte d'identité flamande) les francophones des 6 communes à facilités qui, lors de la fixation particratique de la frontière linguistique, n'ont pas été consultés démocratiquement.
Mais bien sûr, les Bruxellois n'intéressent pas EDR et ses alliés wallingants, car ce sont de "mauvais" électeurs. Alors, autant les lâcher tout en étant assuré que l'on peut provisoirement poursuivre le système d'assistanat mis en place par le PS et ses satellites.
On reconnaît là l'attitude des collaborateurs, ils sont encore pire que les fascisants de la N-VA, car ils ont perdu leur dignité pour éviter ce qu'ils pensent être la catastrophe (l'éclatement du monstre Belgium).
L'Histoire jugera sans pitié les traîtres à la défense du respect des droits et des libertés fondamentales. Certes, on ne ressortira pas les vraies guillotines, mais les guillotines virtuelles seront d'un tranchant bien acéré. Et sur Internet, la Vérité circule encore bien plus vite qu'en 1789 !
Benoît Delvaux
Les Bruxellois (et les périphériens)ont permis l'élection d'un député de la droite extrême de Modrikamen en Brabant wallon parce que BHV n'est toujours pas scindé. Et on devrait vous remercier ?
@ M. Benoit Delvaux:
Bruxellois, vous défendez les intérêts de Bruxelles. Quoi de plus normal? Admettez alors que les Wallons défendent aussi leurs propres intérêts, qui sont très différents.
Comme l'écrit un commentateur, la "solidarité Wallonie-Bruxelles" est un leurre, elle n'a jamais joué que dans un seul sens. Bruxelles n'a rien fait pour aider la Wallonie, bien au contraire, elle l'a spoliée autant si pas plus que la Flandre.
Aujourd'hui, l'intérêt de la Wallonie et des Wallons est de bénéficier d'une série d'impotantes nouvelles compétences grâce à la "révolution copernicienne" et à la réforme radicale annoncées par Elio Di Rupo.Peu importe pour nous que la demande émane des partis flamands.Les séparatistes flamands sont nos "alliés objectif", cotrtairement aux Bruxellois qui nous torpillent.
L'assistanat par le PS - que nous réprouvons - est moins important que l'assistanat par la Flandre, puisque sans les transferts Nord-Sud, le niveau de vie des Wallons baisserait d'au molins 15%. Néaanmoins, la dignité dont vous parlez ne réside pas dans le fait de soutenir les francophones de la périphérie, mais dans la capacité des Wallons de prendre leur destin en mains et de s'assumer en utilisant avec intelligence et ingéniosité leurs nouvelles compétences. C'est le jugement du peuple wallon qui nous importe, celui des Bruxellois nous indiffère.
Un commentateur a fait observer que ce sont les francophones de la périphérie qui se sont comporté en impérialistes et en colonisateurs de ces communes flamandes, un peu comme les colons israéliens en Palestine. Parler de leurs "droits" est abusif; il s'agit plutôt de privilèges !
POUR LA WALLONIE, comme l'écrit Claude Thayse, le confédéralisme serait, dans l'immédiat, "la meilleure chose qui puisse arriver "pourt préparez le rattachement ultérieur à la France, avec laquelle le gouvernement wallon pourrait nouer des liens de plus en plus étroits, la "Communauté française" restée très belgicaine ayant montré ses
limites et son incompétence en la matière.
Il ne faut pas ajouter une 2de catastrophe à ce qui serait une catastrophe seulement pour les Belgicains. Cette 2de castatrophe (l'abandon total de Bruxelles) est indigne de personnes se revendiquant des valeurs républicaines françaises. C'est là que l'on voit que l'alliance objective des Belgicains, des Flamingants et des Wallingants conduit certes à l'explosion tant souhaitée (sauf par les Belgicains) du monstre Belgium, mais aussi à la trahison complète de l'idéal républicain, et cela est inacceptable si on milite pour la réunion à la France. Les Wallingants ne méritent pas de devenir Français.
Benoît Delvaux
Je ne suis pas Bruxellois. Je suis né à Namur et j'habite à Namur. Voilà qui met en l'air certains raisonnements anti-bruxellois et par conséquent contraires aux valeurs républicaines.
Benoît Delvaux
Ce n'est pas à Monsieur Benoît Delvaux de juger qui est digne de devenir Français. Cette prétention est outrecuidante, car il y a bien des façons de servir la France.
Par ailleurs, je ne vois pas le rapport entre la défense des francophones périphériques bruxellois et les valeurs républicaines. La République française applique le droit du sol comme la Flandre et ne tolère aucune minorité sur son territoire.
Elle a refusé de signer la fameuse convention européenne sur la protection des "minorités".
Quant à la ville-région de Bruxelles, il est absurde de penser que la Flandre pourrait l'annexer: l'encercler peut-être,mais pas "l'annexer". C'est de la paranoïa !
Evidemment, ce Monsieur Delvaux doit faire partie de ces néo-réunionistes qui délirent à la gloire du FDF et de Mingain sur un forum de Bruxellois Frankeupheunes...
Il comparent d'ailleurs monsieeur Schreurs à... Pétain !
Ridicule!
Comme si nous les comparions à... (j'allais écrire Degrelle... Mais non ! Ne nous abaissons pas à ces pratiques lamentables. Laissons-les à un certain J.G.)
Ils en sont maintenant à excommunier de la République (laïque pourtant !) ceux qui ne pensent pas comme eux en reprenant la vieille expression bruxelloise qui se veut méprisante de "wallingants" que nous devons plutôt considérer comme un titre de gloire !
Le fanatisme n'a pas de frontières, ni de limites !
Tout ce qui est excessif est...
Je me permets de rectifier l'écrit de Gérard Lambert. De fait, la France, ce n'est pas que la métropole. Devrions-nous en déduire que les DOM-COM sont des sous-français? Des pays tels que la Nouvelle-Calédonie jouissent d'une très large autonomie et les Kanaks y ont droit de cité, en respect de leurs traditions et coutumes. Mais 20.000 km, c'est tellement loin. En tout cas pas suffisamment pour que je m'y établisse en 2011!
Monsieur Rasquin et d'autres sur ce blog ne parlent que d'assitanat en Wallonie mais de solidarité inter-régionale en France.
Cependant ils refusent cette solidarité inter-régionale entre la Wallonie et Bruxelles.
La raison donnée est que nous sommes des peuples différents, les flamands, les Bruxellois, les germanophones et les wallons !!!
Ne peut-il donc pas y avoir de solidarité internationale en Europe et dans le monde ?
La vérité est que la Flandre a profité de l'Etat belge pour s'enrichir au détriment des deux autres régions.
Si je comprends bien, pour M. Alex Remacle, il n'y a pas de différence entre la France et la Flandre ?
Quant à la "solidarité Wallonie-Bruxelles", elle n'est invoquée que pour des raisons politiques étrangères à des questions de transferts. Il n'y a donc pas de comparaisons possibles.
Les Français sont nos frères,alors que les Flamands sont des étrangers.
<< Les Français sont nos frères,alors que les Flamands sont des étrangers. >>
Mais, tous les citoyens de ce Monde sont frères, même si on ne parle pas la même langue, non ?
Le problème est politique, pas humain. Rien n'empêche que différents peuples s'entendent bien sans pour cela organiser chacun leur Etat de la même façon.
Il y a certainement autant de différences entre les corses, les bretons, les alsaciens, les basques, etc qu'entre les wallons et les flamands. Là n'est pas le problème, le problème est purement politique.
Je suis d'accord avec Monsieur Remacle pour dire que le problème est politique. Il n'y a pas de "fraternité" qui joue ici.
Et à propos des Français... Un texte interpellant (édifiant ?) qui m'avait échappé à l'époque :
http://www.claude-thayse.net/article-1639766.html
Très intéressant ! A lire ou relire de toute urgence.
M. Remacle est un rêveur...
Non, tous les citoyens du monde ne sont pas frères. Les Israéliens et les Palestiniens sont des frères ? Les Afghans et les Américains sont des frères ? Les Russes et les Géorgiens sont des frères? Les Basques et les Espagnols sont des frères ? Les Serbes et les Kosovars sont des frères ?! Et quelle langue utiliser pour ces peuples étrangers l'un à l'autre ? L'esperanto sans doute ?
La langue et la culture sont des choses essentielles. Comme l'a très bien dit André Suarès : "la langue est la patrie de l'âme"...Sauf, bien sûr, quand il y a des conflits d'intérêts comme c'est le cas entre les Wallons et les Bruxellois...
Je rappelle à Monsieur Alex Remacle que 66% des Français - et le pourcentage est encore plus élevé dans les départements du Nord - sont prêts à accueillir les Wallons si la Belgique prend fin. Ce ne sont pas de vrais frères, cela ?
66% sont donc des vrais frères et les autres des faux frères ou des étrangers ... vous vous égarez sur la voie du sentimentalisme, et en politique, pas de sentiments !
A Jules Rulot, on peut toujours rêver d'un monde meilleur.
Et justement, la Belgique va éclater sans qu'on en arrive aux extrêmes que vous citez.
Alors, "on" décidera dans chaque région ce que les wallons et les bruxellois veulent faire, ensemble ou non.
Moi, je vote pour l'indépendance, mais cela vous le saviez déjà.
J'aimerais poser une question relative à Wallonie Plus rebaptisé récemment "Rassemblement Wallon" .
Il appert que le sigle de ce parti qui renaît de ses cendres (et c'est tant mieux) appartient au FDF depuis quelques décenies.
Ce signifie que RW, si je ne me trompe, ne peut se présenter sous cette appellation sans l'accord du FDF.
Faut-il voir dans cette "manoeuvre" un "rapprochement" entre les amis d'antant qui pourraient présenter si pas des listes, au moins des programmes semblables lors d'un prochain scrutin ?
De fait, le sigle RW est protégé mais pas l'appelation Rassemblement wallon. Quant au futur devenir, je n'en sais rien. Nous verrons bien en temps utile.
Maingain exige l'élargissement de Bruxelles en échange d'une réforme de l'Etat. Etant donné que les flamands ne veulent pas de l'élargissement de Bruxelles, Maingain vise donc la séparation maintenant du pays, plutôt qu'une Belgique confédérale définie par la Flandre, au détriment des Wallons et des Bruxellois.
Les motivations qu'il exprime dans la presse ne servent qu'à plaire à un certain électorat. Tout politique francophone qui s'exprimerait ouvertement pour la séparation du pays serait politiquement mort.
On ne va pas changer les Wallons et Bruxellois en un claquement de doigts, ils sont belgicains dans leur immense majorité. Il faut donc utiliser la stratégie si on veut encore avoir une influence. Cela ne veut pas dire que les partis ouvertement séparatistes, rattachistes, ne sont pas utiles eux aussi. Par contre, je suis en désaccord complet avec la position défendue par ce blog et d'autres Wallons, comme Thayse par exemple, qui militent à présent une Belgique confédérale.
J'avoue ne pas comprendre (non plus) votre reproche sur le fait que Maingain ne parle pas de la Wallonie dans le cadre des négociations sur BHV. En quoi la Wallonie est-elle directement concernée? A quel titre Maingain devrait impliquer les Wallons?
"ce blog et d'autres Wallons, comme Thayse par exemple, qui militent à présent une Belgique confédérale".????
Mais où avez-vous lu ça ?
Ils disent que dans l'immédiat, le confédéralisme serait une bonne chose en attendant mieux.
Le premier objectif est de détacher la Wallonie de la Belgique. Après ça, entre Wallons, les décisions seront plus facile à prendre. S'ancrer au boulet bruxellois, c'est s'enchaîner et se priver de toute libertté de choix.
Vous dites tous : "Le confédéralisme apporterait plus de compétences à la Wallonie."
Mais comment expliquez-vous que les "représentants" wallons accueillent cette perspective avec si peu d'enthousiasme. M. Di Rupo concède du bout des lèvres que le centre de gravité s'est déplacé, mais il ne le reconnaît que sous la pression flamande. Dernièrement, un syndicaliste s'est réjoui du confédéralisme et il a provoqué une levée de boucliers générale en Wallonie.
Le problème dans ce projet confédéral, c'est qu'il est surtout voulu par la Flandre. Les francophones ne donnent pas l'impression d'une grande implication quand il s'agit de la Wallonie.
Contrairement à l'affirmation d'un intervenant, "être entre Wallons" ne résoudra pas tout... surtout si le sommet de la pyramide reste aussi belgicain.
En effet, nos "représentants" donnent souvent l'impression de ne pas aimer leur propre peuple et de se désintéresser de notre histoire, voire de la nier au profit de symboles dépassés. Il est vrai que, pour paraphraser une célèbre formule, "notre sort ne sera pas le leur".
F. Beck
@ M. F. Beck :
Vos observations, Monsieur, sont justes et pertinentes. Les dirigeants wallons, aussi bien au PS qu'au parti libéral, ne sont plus ce qu'ils étaient il y a 50 ans. Nous n'avons plus d'hommes comme André Renard, Joseph Merlot ou Jean Rey.
On dirait que nos dirigeants wallons actuels ont peur de prendre leurs respnsabilités et donc d'assumer les nouvelles et importantes compétences que leur apportera la profonde réforme de l'Etat demandée par les partis flamands.
Une autre raison est sans doute que l'idée et la conscience wallonnes se sont diluées dans cette espèce de francophonie belge à dominance bruxelloise engendrée par la "Communauté française". Imaginez quelle seait la différence si au lieu de la RTBF, la Wallonie avait, comme la Flandre, sa propre radio-télévision, la RTW comme les Flamands ont la VRT...Alors que la VRT est de plus en plus flamande, la RTBF est de plus en plus "belge" et bruxelloise ! Il me sembnle évident que cela influence les gens de chez nous.
"la RTBF est de plus en plus "belge" et bruxelloise !"
ben oui da ! Et ça ne va pas s'arranger.
Plus les Bruxellois donneurs de leçons comme le "Francophone de Bruxcelles" et ses potes sur le forum du même nom (Basso,tirmarche, Delvaux, etc... sous divers pseudo Aucassin, Zmodem ou encore bruxellois 'sic !)) plus nous nous sentirons wallons et fiers de m'être !
les citoyens autour de moi commencent à en avoir assez de ces gens qui n'arrêtent pas de semer la pagaille et de se poser en justiciers.
Que les bruxellois s'occupent de Bruxelles, nous nous occuperons de la Wallonie.
Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées ! Après tout, on n'a pas gardé les cochons ensemble.
(désolé de m'être énervé, mais je lis les forums et les blogs. j'en ai marre des extrémistes.
Madame Dopchie a raison. La plupart des dirigeants wallons actuels sont d'abord belges et francophones avant d'être des Wallons. C'est pour cette raison qu'ils ont longtemps refusé une nouvelle réforme de l'état. Ils l'acceptent aujourd'hui sous la contrainte du vote flamand.
Néanmoins, les choses peuvent changer. Bernard Wesphael d'écolo vient de se positionner clairement comme régionaliste wallon, Jean-Luc Crucke du MR a déclaré que le confédéralisme ne lui faisait pas peur. Au PS, le fils Collignon, Valérie Déom, Rudy Demotte, Jean-Claude Marcourt sont des régionalistes. Le journal "Le Soir" de ce jour s'étonne que Lutgen (pourtant futur président du CDH) préfère arpenter la Wallonie plutôt que de s'impliquer dans les négociations (alors que Milquet le lui demandait). On peut voir cela comme un signe.
Je pense de plus en plus que le chemin vers la France passe d'abord par le renforcement des régions qui accompagnera, dans le même temps, l'évaporation de la Belgique. Le confédéralisme nous apporte cela sur un plateau.
Pourquoi le refuser?
Je constate avec plaisir que de plus en plus de commentaires partagent le point de vue de MM. Schreurs, Thayse, Rasquin, Lambert, Rulot, Petit, Mme Davister, M. Dassy, Mme Dopchie, MM.Bodart, Dohet et bien d'autres.
Toutes ces personnes sont lucides et objectives, contrairement à ceux qui demeurent obsédés par une haine antiflamande les empêchant de raisonner sainement et de façon objective, ou même de raisonner tout simplement.
Rappelez moi le nom de ce militant wallon qui déclarait au début du XX e siècle déjà : "La Wallonie aux wallons, la Flandre aux flamands et Bruxelles aux belges"
Le confédéralisme, nous l'aurons très certainement.
En revanche, passer du confédéralisme à une réunion de la Wallonie à la France, c'est aller un peu vite en besogne.
Pour une raison très simple. La population wallonne est très attachée à la monarchie et elle est dirigée par des ultra- monarchistes. Comment donc une telle population se convertirait-elle au modèle républicain, même sous une version allégée?
Certes, les mentalités évoluent. Encore faut-il qu'on souhaite une telle évolution et qu'on la guide en ce sens... Or, ce n'est certainement pas ce que nos dirigeants ont en tête avec ce confédéralisme qu'ils n'ont jamais voulu.
Leur volonté est claire depuis le début : préserver un royaume de Belgique résiduel à n'importe quel prix.
De toute façon, dans la situation actuelle, les Wallons ne sont pas les sujets de l'histoire, mais ses figurants. Croire qu'une telle passivité finira malgré tout par les rendre maîtres de leur destin, c'est un peu paradoxal.
Enfin, on pourrait aussi imaginer un scénario où les habitants du Brabant souhaiteraient intégrer un "Grand Bruxelles" plutôt que de rester avec nous. Que resterait-il alors de la Wallonie?
F. Beck
"on pourrait aussi imaginer un scénario où les habitants du Brabant souhaiteraient intégrer un "Grand Bruxelles" plutôt que de rester avec nous."
Non ! Tout simplement parce que les Brabançons wallons comme flamands n'en ont certainement pas envie. Ni intérêt.
Je pense de plus en plus que le chemin vers la France passe d'abord par le renforcement des régions qui accompagnera, dans le même temps, l'évaporation de la Belgique. Le confédéralisme nous apporte cela sur un plateau.
Pourquoi le refuser? (Dassy)
Tout à fait faux; le confédéralisme prolongera la belgique pour très longtemps !
Avant les élections, votre allié objectif Bart de wever l'a proclamé clairement !
Mr Pynnaert, c'est encore une affirmation gratuite, sans la moindre démonstration.
Contrairement à ce que vous affirmez, les déclarations de Bart De Wever et de ses amis politiques, Jan Jambon, Jan Peumans, etc, disent toutes que le confédéralisme n'est qu'une étape, l'objectif final étant l'indépendance de la Flandre et donc la fin de la Belgique.
Dès ses débuts, le Mouvement flamand a procédé par "petits pas", par étapes. Il en est encore ainsi aujourd'hui, mais cette fois c'est une étape décisive !
L'avenir seul nous départagera.
Anne-Dopchie écrit: "l'idée et la conscience wallonnes se sont diluées dans cette espèce de francophonie belge à dominance bruxelloise engendrée par la "Communauté française".
Permettez-moi de rectifier: le Parlement de la Communauté française est composé des 75 membres élus en qualité de membres du Parlement wallon et de 19 membres élus par le groupe linguistique français du Conseil de la Région de Bruxelles.
Cordialement.
FDB.
@ "Francophone de Bruxelles".
C'est tout-à-fait exact,mais le Parlement de la Communauté française est établi et siège à Bruxelles, dans une ambiance très différente de celle de Namur. On entend rarement des parlementaires wallons s'y exprimer.
En outre, s'il n'y a à ce Parlement qu' une vingtaine de représentants bruxellois, la Communauté française légifère autant, sans distinction, pour le million de Bruxellois que pour les trois millions et demi de Wallons. Par exemple, il y a une direction unique pour l'enseignement et les institutions qui dépendendent de la Communauté, comme la RTBF (pourquoi avoir consevé le "B" alors que les Flamands l'ont supprimé en remplaçant la BRT par la VRT ?)sont très belgicaines. Pourquoi avoir remplacé "Fréquence Wallonie" par ce ridicule "VivaCité" , qui ne signifie rien et nous sert du "belge" toute la journée jusqu'à l'écoeurement ?
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