Si, pour Le Soir, l'accord intervenu hier entre les négociateurs francophones et flamands sur la révision de la loi de financement des Régions et Communautés est une étape importante, pour La Libre, il ne s'agit que d'un accord très vague qui laisse encore bien des points en suspens.
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4 commentaires:
Vague ? C'est peu dire !
Il n'y a accord que sur des balises intenables. Jugez-en plutôt :
- Assurer la viabilité à long terme de l’Etat fédéral; (Je rigole !)
- Maintenir des mécanismes de solidarité; (Tu parles !)
- Maintenir la progressivité de l’impôt; (idem)
- Eviter la concurrence fiscale entre entités; (Cause toujours !)
- Ne pas appauvrir les différentes entités; (Euh... )
- Créer un statut spécifique pour Bruxelles (tenir compte de l’évolution démographique et sociologique...); (Inch Allah ! comme on dit là-bas))
- Prendre en compte le critère de la population et du nombre des élèves; (aucun rapport !)
- Fournir des efforts pour assainir les finances publiques; (On peu toujours y croire)
- Aller vers plus d’autonomie financière des Régions; (ça c'est bien,mais incompatible avec les autres points)
- Renforcer la responsabilisation des entités fédérées (plus grande autonomie fiscale et une plus grande marge pour leurs revenus propres). L’IPP n’est qu’un paramètre parmi d’autres (taux d’emploi...); (Ok)
- Examen des effets pervers éventuels avant toute mise en œuvre d’un nouveau modèle (C'est sincère ça ?)
Ce sont des "évidences" que vous faites bien de souligner, M.Thiry : tout reste à faire...Ces "balises" traduisent les exigences (sincères ?) des négociateurs "francophones" pour maintenir un noyau "fédéral" belge suffisant, donc le refus de l'Etat "fantoche" (une Confédération très lâche) que voudrait les négociateurs flamands radicaux. L'acceptation par ceux-ci de ces "balises" est-elle acquise ? Le doute est justifié (bien que BDW, en s'approchant du pouvoir, aura pris en compte certaines contraintes). En admettant qu'un accord de même "portée" soit fait sur Bruxelles, et donc qu'un accord-cadre d'ensemble aboutisse, il restera à traduire tout cela en termes précis dans la Constitution et dans ses lois spéciales d'application. Cela va non seulement demander du temps, mais être l'occasion de conflits à répétition, et de nouveaux blocages. L'incertitude reste donc totale et le restera longuement. Mais, pendant tout ce temps, le Royaume devrait continuer à vivre... J.Lenain
@Jacques Lenain: le Royaume devrait continuer à vivre ou à survivre? Et pendant combien de temps? L'agonie est lente mais peut durer. Je me tiendrai au courant via la Nouvelle Calédonie.
M.Pierlot, là-bas, il y a quelques ressemblances avec la Belgique, mais ça avance. Il y a désormais (c'est tout neuf), un drapeau néo-calédonien (à côté du drapeau français), une devise, un hymne (sans parole, car il y a 40 langues...). Maintenant, on débat toujours du Nom du pays, car "Nouvelle-Calédonie", ça fait trop néo-colonial...Et tout ça avec une palanquée de Partis politiques communautaires (mélanésiens, européens... et autres), tous en pleine crise. Mais pour l'indépendance, ils sont prudents, ils ne se pressent pas trop (contrairement à certains Wallons, suivez mon regard...). A mon avis, la Belgique prépare assez bien à un tel séjour (sauf pour l'habillement...). J. Lenain
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